L’île des esclaves
Étude de cas : L’île des esclaves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anna.anna • 19 Décembre 2022 • Étude de cas • 341 Mots (2 Pages) • 359 Vues
INTRODUCTION : l’île des esclaves
L’île des esclaves est une comédie écrite par Marivaux en 1725. Cette pièce de théâtre renvoie beaucoup à l’idée des philosophes des Lumières comme par exemple la tolérance, la lutte contre l’esclavage, la raison et la quête du bonheur. En écrivant cette pièce, Marivaux interprète leurs personnalités.
Avant cet extrait de la pièce qui est joué par Cléanthis, Arlequin renonce à son statut en échangeant ses habits avec Iphicrate. Cela mène à ce qu’il dise à Cléanthis de faire de même avec sa maîtresse mais celle-ci s’est encore fâchée contre Euphrosine. Dans cette partie étudiée, Cléanthis accuse les maîtres et les opposent aux esclaves.
Je vais à présent procéder à la lecture du passage dont nous parlons.
LECTURE
L’étude de cet extrait de la scène 10, nous permet de poser une problématique tel que : En quoi, Cléanthis se permet de jugée ou encore se moquer des esclaves ?
Pour commencer, de la ligne 1 à 9, nous voyons que Cléanthis se moquent d’Euphrosine en la comparant à elle-même ainsi qu’aux autres maîtres. Puis, de la ligne 10 à 15, nous constatons qu’elle donne les beaux exemples aux honnêtes hommes de ce qu’il demande. Enfin, de la ligne 16 à 18, elle essaye de leur remonter le moral en les motivants mais toujours avec cet aspect de moqueuse.
Son jeu de scène possible (où courir/où ne pas courir = on peut avancer et reculer : le mécanisme crée le comique, sans parler de l'absurde de la phrase...), le jeu sur la double énonciation avec le public, l'avare perd le sens de la réalité, la caricature, l'obsession, la monomanie, le registre pathétique qui tourne au burlesque, le registre dramatique qui tourne à la comédie, mais aussi un idéal classique qui se profile par derrière, la dénonciation d'un vice qui rend l'argent plus adorable qu'un ami (et chez Harpagon, que ses enfants, d'où le quiproquo qui suivra avec Valère), une catharsis du spectateur, chez qui les vices existent - avec moins d'acuité, certes...
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