Fiche De Lecture: L’univers du soin de Arslan

Fiche de lecture

1. Les références bibliographiques :

ARSLAN, S.. L’univers du soin. Idées reçues et propositions humanistes. Perspective soignante. 2013, N°46, pages 58-85.

Cet article est extrait de l’ouvrage de ARSLAN, S. L’univers du soin. Idées reçues et propositions humanistes. Paris : éditions Seli Arslan, 2013. ISBN : 978-2-84276-189-9

2. L’univers de référence :

Sociologie

3. Les précisions sur l’auteur :

Seli ARSLAN est née en 1971. Elle est éditrice-écrivaine et a rédigée à elle seule un unique ouvrage : L’univers du soin. Idées reçues et propositions humanistes.

Elle est également fondatrice d’une maison d’édition spécialement conçue pour les livres intéressant les professionnels de santé.

Il y a dix ans, Seli ARSLAN avait déjà pour but d’écrire un ouvrage concernant les idées reçues au sujet de l’accompagnement du cancer. Cette volonté est relative à une expérience personnelle ; le décès de sa mère suite à un cancer.

Finalement, elle publie en 2013 un ouvrage concernant des idées reçues et des propositions contestables sur des thèmes pouvant se rattacher au domaine de la santé.

4. Le contexte socio-historique :

L’ouvrage est écrit à partir de 2010. A cette époque, nous constatons qu’au niveau de l’actualité il est beaucoup question du développement de l’hospitalisation à domicile (http://www.e-sante.fr/hospitalisation-domicile-formule-qui-se-developpe-malgre-obstacles/actualite/1649) et aussi de l’isolement des personnes âgées (http://www.equitel.fr/actualites/16/contact.html).

5. Le résumé du contenu :

Dans cet extrait, Seli ARSLAN évoque un certain nombre d’idées reçues que tiennent les individus ou les professionnels de santé à propos de la notion de soin.

Dans un premier temps, l’auteur aborde les préjugés concernant les cadres de santé. Les cadres sont souvent associés comme étant des managers, exerçant une autorité certaine et jamais disponible lorsque l’on a besoin d’eux. Le cadre ne met pas de côté son rôle de soignant mais, il évolue dans la profession. Il acquiert des responsabilités plus importantes.

L’auteur aborde ensuite l’hospitalisation et les soins à domicile. Selon les idées reçues, on devrait privilégier l’hospitalisation du patient sur son lieu de vie ; cela découle de nombreuses motivations mais ce n’est pas toujours possible car elle dépend majoritairement de la santé du patient. Il est dit aussi qu’entouré de ses proches et dans un lieu familier, « la mort au domicile est plus douce » p63.

Concernant les émotions, les préconçus sont que les soignants ont essentiellement des émotions négatives. Lorsqu’elles ne sont pas contrôlées, cela équivaut à un manque de professionnalisme. L’émotion aurait un impact négatif sur les soins c’est pourquoi au fil des expériences, les soignants devraient pouvoir contrôler parfaitement leurs émotions et les faire taire.

Seli ARSLAN débat ensuite sur l’éthique. Elle insinue que ce terme est trop souvent utilisé à tord dans divers domaines autres que les soins. L’éthique est propre à chaque structure hospitalière et elle est aussi individuelle à chaque soignant.

Ultérieurement, l’auteur définit « l’être humain » et rappelle que la personne soignée est avant tout un être humain et doit être traitée comme un sujet de soins. Selon les idées reçues, certains soignants auraient tendance à négliger cette notion en ayant des propos et des actes inadaptés envers le patient.

Est abordé par la suite le sujet de la gestion des hôpitaux. En effet, depuis l’apparition du management au sein des structures hospitalières, ces dernières sont semblables à de banales entreprises et cela a des répercussions négatives sur les soignants et les conditions de travail. On reproche souvent à l’hôpital son manque d’humanité mais, il s’agit là d’idées reçues que le personnel soignant s’efforce d’estomper.

La profession infirmière elle, est vue comme étant une vocation par rapport à son histoire. Mais, aujourd’hui, les motivations poussant à devenir infirmière ont évoluées,

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