Exemple D'analyse De Pratique infirmier
Mémoire : Exemple D'analyse De Pratique infirmier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annapayet • 29 Décembre 2014 • 662 Mots (3 Pages) • 15 257 Vues
Ma situation se déroule lors de ma première semaine de stage. Lors de mon tour du matin avec l'infirmière pour la prise des paramètres, nous entrons dans la chambre d'un patient signalé, par une pancarte collée sur la porte, en « Isolement de contact », habillées d'une sur-blouse ainsi que de gants à usage unique, qu’on a pris sur un présentoir posté devant la chambre du patient et sur lequel est affiché le protocole à réaliser avant l’entrée et après la sortie de la chambre ainsi que tout le matériel nécessaire (sur-blouses, gants non stériles à usage unique, solution désinfectante pou le matériel et solution hydro-alcoolique). De suite le patient nous manifeste son mécontentement en nous disant qu'il n'est pas nécessaire de nous habiller ainsi puisqu'il n'est pas contagieux. Il se sent ainsi exclu, dénigré. Je remarque donc que le patient est mal informé sur sa situation.
Au travers de cette analyse je vais dans un premier temps présenter le service ainsi que la situation telle que je l’ai vécue puis dans un second temps je présenterai les points forts ainsi que les axes d’améliorations de la situation. Pour finir, j’apporterai un avis professionnel vis-à-vis de la situation rencontrée.
Mon stage s’est déroulé dans un service de néphrologie de courte durée pour adulte, pouvant accueillir 14 patients. Les pathologies prévalentes sont l’insuffisance rénale, le diabète, l’hypertension.
Au deuxième jour du stage, je suis l’infirmière dans sa tournée du matin (prise des paramètres tels que la tension, la glycémie chez les patients diabétiques, relever la diurèse, peser les patients, distribuer les traitements et faire les insulines) puis nous arrivons au dernier patient du secteur, Mr S., âgé de … ans et hospitalisé pour OAP et ostéite aiguë trans-métatarsienne gauche. Je remarque, par la pancarte sur la porte, qu’il est placé en « isolement contact ». L’infirmière m’explique qu’il est porteur de BMR, plus précisément des klebsielles pneumoniae et des pseudomonas, qui sont des bactéries qui ne sont sensibles qu’à très peu d’antibiotiques ; ces bactéries sont présentes au niveau de sa plaie. Devant la chambre, il y a un présentoir sur lequel se trouvent une boîte de gants à usage unique, des sur-blouses jetables, des sacs à lien hydrosolubles, une solution hydro-alcoolique et une feuille sur lequel est écrit le protocole à appliquer avant chaque entrée et sortie de la chambre. Nous nous habillons donc puis nous entrons dans la chambre de Mr S. Tout de suite il nous demande pourquoi on est habillée ainsi, qu’il n’est pas contagieux. L’infirmière lui explique alors qu’il ne s’agit pas d’être « sale », que ce sont que des précautions pour ne pas contaminer le service et surtout les autres patients. Après maintes explications Mr S comprend finalement que nous n’appliquons pas les précautions complémentaires pour le nuire mais que nous le faisons dans le but de ne pas transmettre les germes aux autres patients qui peuvent être fragiles ou immunodéprimés, auquel cas ils pourraient être victime d’une infection nosocomiale. En repensant à la situation j’ai pu poser un diagnostic infirmier sur ce que ressentait Mr S ; celui de « estime de soi perturbé ».
Le fait de lui avoir donné de bonnes explications lui
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