En quoi les handicapés sont-ils exclues de la société?

Intro:

D’après l’ONU (Organisation de Nations Unis), on comptabilise dans le monde 650 millions de personnes vivant avec un handicap. Ce qui représente 10% de la population. Cependant, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ce chiffre est en augmentation. Toutefois le mot «handicap» est devenu une banalité de langage mais qu’est-ce qui est considéré comme tel? D’après la loi sur le handicap du 11 février 2005: «constitue un handicap, […], toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychique, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant». Mais pour être qualifié d’«handicapé», il faut être reconnu comme te, et pour cela il faut que le tuteur légale, ou la personnes elle-même en fasse la demande et que des commissions départementales les approuvent pour pouvoir bénéficier de certains privilèges. Ainsi, nous nous poserons comme question «En quoi les handicapés sont-ils exclues de la société?». Pour répondre à cette question nous explorerons en premier plan les normes individuelles et sociales, ainsi que les législations de l’handicap. Et en second plan, l’intégration du handicap dans la société française.

I. Norme individuelle, norme sociale.

1. Les normes individuelles et sociales.

Stigmatisation: action ou parole que transforme une caractéristique, un comportement, une déficience, une incapacité ou un handicap d’une personne en une marque négative ou d’infériorité. Elle est, en général, la conséquence d’une désinformation et de l’existence de stéréotypes sur un sujet donné.

Pour tous, une personnes handicapée est une personne qui n’est pas «valide», ou, bien même pas «normale» par rapport à une norme d’intégration sociale. En effet les normes sociales actuelles, telles que, la beauté, l’homogénéisation, la corps parfait, la performance scolaire et sportive, sont inatteignables pour les personnes ayant un handicap. Pour une personne de «valide» il faut toujours être mieux que les autres mais en restant toujours dans les normes.

La définition que nous donnons au handicap est une définition proche de la définition du stigmate donnée par Erving Goffman (sociologue du XX siècle), «une personne est stigmatisée du fait de la possession d’une caractéristique jugée négativement par référence aux normes sociales».

Dans les années 1980 et 1990, il y a eu un effet d’importantes évolutions. En effet dans les pays anglo-saxons, dès la fin des années 70, des mouvements revendicatifs se développent. En effet, aux Etat-Unis, il y a eu le mouvement pour la vie autonome «Independant! Living Movement» ainsi que le Mouvement pour les droits des personnes handicapées «Disability Rights Movement»

A partir des années 1980, en France. La conception du handicap, dans l’emploi, se transcrit par la notion de «situation de handicap» ou de «situation handicapante». Cette notion a entrainé un déplacement important, effectivement le handicap n’est plus une déficience, mais une situation. Avec ce concept, le handicap n’est plus défini comme une inconvenance à norme, mais comme le résultat d’une interaction entre des facteurs individuels et des facteurs environnementaux (sociaux ou physiques). La personne est handicapée lorsqu’une action est rendue impossible ou difficile.

L’handicap est un moyen d’ostracisassions de la vie sociale. C’est dans ces situations, que la question «être «normal» c’est quoi?»

Guy Rocher, sociologue canadien, donne une définition de l’idéologie et de règle: «règles collectives ou communes qui servent de guides ou de standards dans l’orientation de l’action». Ce qui fait entendre que la norme est à prendre comme un état, une conception, un aspect, qui est partagé par la majorité des individus, que ce soit dans la société, dans une communauté, d’un groupe ou bien même dans un milieu social.

L’article 2, de la Loi du 11 février 2005 (vu dans l’introduction), marquera, avec l’Arrêté de prescriptions techniques du 15 janvier 2007, le début d’une législation globale sur l’accessibilité du handicapé et la reconnaissance du handicap.

Plus la difficulté de se conformer aux nomes se fait ressentir, plus le désavantage relié à l’handicap est important.

Actuellement, les personnes handicapés sont de plus en plus acceptées et mieux comprises. Mais malgré les efforts

...