Début Situation D'hygiène

Mon second stage du 2 février au 13 mars 2015 s’est déroulé dans un EHPAD et plus exactement au CMLS 3 à Sens. Parmi les différents professionnels de santé au CMLS 3ème étage, il y avait le médecin, les infirmiers, et différent personnel soignant qui ont un risque d’exposition au sang, à un liquide biologique, des muqueuses ou simplement une peau lésée. Afin de réduire ses infections, des mesures de protections « standard » ont été mises en place pour assurer une protection pour l’ensemble des patients et du personnel vis-à-vis du risque infectieux identifié ou non, en utilisant correctement du matériel de sécurité. C’est pour cela qu’il existe l’a Circulaire n° DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d'agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé. Le rôle principal des gants aujourd’hui est de protéger les soignants et les patients des risques de transmissions, et d’éviter les éventuels risques d’infections. Il existe plusieurs types de gants destinés à des soins différents. C’est à partir de 1978 que les gants de soins à usage unique sont largement diffusés. Depuis 1985, la fréquence du port de gants augmente et les premières intolérances apparaissent avec l’épidémie du SIDA. La prise de conscience du risque infectieux dans les EHPAD est relativement récente. Plusieurs enquêtes tant en France qu’en Europe ont montré la réalité des IAS chez les résidents des structures d’hébergement.

Pour ma situation d’hygiène de l’UE 2.10, j’ai donc choisi d’étudier le port de gants non stériles à usage unique. Les gants faisant partis des précautions « standard » de l’hygiène, j’ai trouvé ce sujet intéressant à aborder tout au long de la situation que j’ai rencontré en stage.

I. Description et analyse de la situation

Pourquoi met-on des gants pour la toilette intime ?

Pour qui ? Le soignant ? Le patient ? Les deux ?

Quels sont les risques encourus ?

Quelles sont les recommandations préconisées au regards de ces risques ?

Mon stage s’est déroulé au CMLS à Sens, et plus exactement au troisième étage. Le 10 février 2015 à 9h, après avoir aidé les aides-soignants à distribuer et donner les petits déjeuners aux résidents et après avoir fait le tour des médicaments avec l’infirmière, je m’apprête à faire une toilette complète au lit à Mr S dans la chambre double n° 312 côté porte. Mr S est un homme qui reste alité, et dont le bras droit ne fonctionne pas très bien. J’ai réalisé cette toilette seule du début à la fin tout en étant observée par ma tutrice Mme W.

Avant le soin j’ai préparé tout ce dont j’allais avoir besoin sur l’adaptable de Mr S, c’est-à-dire : un tablier de protection à usage unique, deux paires de gants non stériles à usage unique, trois gants de toilette, deux serviettes, une bassine, un savon, une chemise américaine, du linge pour la réfection du lit, une lingette pré imprégnées de produit détergents désinfectants et j’ai aussi mis à ma disposition une SHA . J’entre donc dans la chambre du résident

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