Démarche De Soins Orthopédie
Note de Recherches : Démarche De Soins Orthopédie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Juin 2012 • 3 910 Mots (16 Pages) • 10 806 Vues
DDS ORTHO
1)Présentation patient
Mr.D est un patient de 62 ans, de nationalité française, né le 29/09/1948 à Libourne. Il est divorcé sans enfants, vit seul à domicile et exerce actuellement le métier de traiteur. Il habite en milieu citadin, dans un appartement à l'étage sans ascenceur. Mr.D est assuré social, possède une mutuelle et cotise pour une chambre seule. Sa belle-soeur est sa personne de confiance et la personne à prévenir et elle est informée de l'hospitalisation de Mr.D. Ce dernier vit son hospitalisation de manière sereine. C'est un ancien fumeur qui a arrêté depuis 10 ans, il s'exprime facilement et se comporte de manière lucide. De façon générale, c'est une personne qui aime faire du vélo et qui possède des animaux qu'il a placé dans un chenil le temps de son hospitalisation. Il mesure 1m82 pour 92 kg et à un IMC à 27,77 (normes, un IMC entre 25 et 30 représente un surpoids).
2)Motif d'hospitalisation
Mr.D est admis en chirurgie orthopédique dans le cadre de la pose d'une prothèse totale de genou qui est une intervention programmée.
3)Histoire de la maladie/ Antécédents
Mr.D présente dans ses antécédents de l'arthrose et une polyarthrite. L'arthrose est une maladie dégénérative articulaire se caractérisant par l'altération d'une articulation que l'on qualifie soit d'idiopathique, c'est-à-dire dont on ne trouve pas la cause (on parle également d'arthrose primitive) soit d'arthrose secondaire, c'est-à-dire dont on peut identifier la cause. L'arthrose s'accompagne d'une lésion des articulations sans inflammation, se traduisant anatomiquement par la destruction du cartilage et la production de tissu osseux supplémentaire sous forme d'ostéophytes ou de chondrostomes.
L'arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires. Par exemple, la gonarthrose (arthrose du genou) est l'une des causes principales d'incapacité fonctionnelle dans les pays développés. Avant 55 ans, cette pathologie atteint de façon égale l'homme et la femme. Après 55 ans, les femmes sont plus atteintes que les hommes. D'autres facteurs de risques généraux entrent en jeu tels que l'âge avancé, l'obésité et l'hérédité. On note que Mr.D a 62 ans et qu'il présente un léger surpoids ce qui a favorisé sa gonarthrose. Les facteurs de risques mécaniques concernent les traumatismes et la sollicitation fréquente de l'articulation. En effet Mr.D est traiteur, on peut donc supposer que dans le cadre de son métier il a souvent été debout ce qui a énormément sollicité l'articulation de son genou. De plus on remarque dans ses antécédents une intervention sur les ménisques droits et gauches.
Les ménisques sont des languettes de nature fibro-cartilagineuse dont la section est triangulaire et qui se situent dans dans une cavité articulaire (le genou). Les lésions du ménisque du genou sont relativement fréquentes chez les sportifs qui pratiquent à un niveau élevé. Il s'agit avant tout de déchirure, voire de rupture totale du ménisque. Le traitement dans ce cas est uniquement chirurgical. Son but est de pratiquer une suture ou, plus souvent, une ablation complète du ménisque en effectuant une ouverture de l'articulation.
Bien que l'arthrose ne soit pas strictement la conséquence du vieillissement, sa fréquence va en augmentant quand le cartilage perd ses qualités d'origine, c'est-à-dire souplesse, élasticité et glissement. À cela vient se rajouter une perte de qualité du liquide synovial qui, normalement, favorise le glissement des surfaces articulaires. Des lésions dues à l'arthrose sont le plus souvent observées au niveau des zones portantes du cartilage, autrement dit à l'endroit où le cartilage subit des pressions pour différentes raisons (poids, gestes mettant en jeu des muscles puissants, etc...) À ce niveau, l'épaisseur du cartilage est progressivement modifiée au fur et à mesure que s'installe le processus arthrosique. Le cartilage se ramollit, perd de son intégrité, s'altère, des fissures verticales lui donnant un aspect fibrillaire. Progressivement apparaissent des sortes de petites ulcérations profondes qui s'étendent quelquefois jusqu'à l'os sous-jacent (au-dessous). L'ensemble des modifications de ces deux tissus aboutit à la formation d'ostéophytes (becs de perroquet) susceptibles de modifier et de diminuer le mouvement.
Les douleurs de l'arthrose sont généralement liées à un excès de nociception et peuvent relever de mécanismes divers parfois propres au site arthrosique.
De plus Mr.D est atteint de polyarthrite qui se définie par une inflammation qui touche simultanément plusieurs articulations. L'arthrite est considérée comme aigüe lorsqu'elle est inférieur à 3 mois et devient chronique au delà de ces 3 mois. Ainsi cette pathologie va majorer la douleur et la rigidité de l'articulation déjà présentes en raison de la gonarthrose.
Quand la gonarthrose atteint deux ou trois compartiments du genou ou quand la pathologie atteint l'ensemble de cette articulation , la pose d'une prothèse totale du genou est préconisée.
La prothèse de genou remplace le cartilage des trois compartiments du genou sans toucher aux ligaments latéraux qui doivent être sains. Elle vise à remplacer le cartilage détruit et comporte trois composants séparés. Tout d'abord il y a une pièce tibiale en partie ou en totalité composée de polyéthylène (plastique) à très haute densité, avec une embase métallique. Il y a ensuite une prothèse fémorale métallique qui s'emboite sur l'extrémité inférieure du fémur. Pour terminer un bouton rotulien en polyéthylène sera placé sur la partie interne de la rotule. La partie fémorale roule et glisse sur la partie tibiale et le bouton rotulien glisse sur la partie fémorale, ainsi l'articulation initiale est recréée. Cette intervention est un acte chirurgical ce qui signifie qu'il entraine un risque infectieux ainsi qu'une perte sanguine pouvant être importante.
4)A ce jour
Ce jour, Mr.D est à J-2 de son intervention chirurgicale dont il est revenu sous oxygène à 3l, avec un dispositif de drainage nommé stryker et une perfusion continue contenant de la kétamine 50mg/5ml diluée dans 100 ml de chlorure de sodium à laquelle a été
...