Cours 1 – CRI1730 - Victimisation

Cours 1 – CRI1730 - Victimisation

Notes :

Chiffre noir : Taux de criminalité cachée. Taux de victimes qui ne portent pas plainte.

IVAC : Indemnisation des victimes d’actes criminels.

Questionnaire sur les bases de la victimologie (Vrai ou Faux)

1. Les féministes ont grandement contribué à l’essor de la victimologie (VRAI)

En effet, les féministes ont su :

• Proposer de nouvelles explications à la victimisation
• Créer les premiers centres d’aide aux victimes
• Introduire les premiers changements législatifs allégeant le fardeau des victimes.

1. Les hommes commettent plus de crimes et ils sont plus souvent victimes que les femmes. (Faux)

Les hommes commettent, oui, plus de crimes. Cependant, les hommes et les femmes présentent des taux de victimisation semblables (ex. : différences historiques, différences de type de victimisation).

1. Les étudiants sont surreprésentés dans le groupe de victimes (Vrai)

Les étudiants sont, en effet, surreprésentés dans les groupes de victimes. C’est ici une question d’âge, de milieu, de style de vie… Au niveau des enquêtes, les chiffres indiquent que ce sont les jeunes de 18/25 ans qui sont le plus souvent victimes en raison de leur style de vie bien différent de celui des autres groupes d’âge. (Sorties dans les bars, sortent plus tard la nuit, et sont très actifs au niveau social.

1. Les risques de subir une nouvelle victimisation sont beaucoup plus élevés à la suite d’un premier évènement criminel subi. (VRAI)

Pourquoi ?  A suivre dans le cours.

1. Les victimes d’homicide connaissaient rarement leur agresseur (Faux)

83% des victimes connaissaient leur agresseur. (Idem (81%) pour les victimes d’agression sexuelle).

1. A la suite de vols de biens personnels, plus de 75% des biens ne sont pas récupérés. (Vrai)

Les biens voles ne sont rendus que dans 13% des cas.

1. Il n’est pas possible pour une victime qui a « provoque » sa victimisation d’être indemnisée pour l’acte subi. (Faux)

Facteur d’exclusion de la loi sur l’indemnisation si la victime commet une faute lourde, si elle est exposée volontairement et consciemment a des risques (provocation, imprudence grossière, participation a des activités illégales, etc.)

1. Environs la moitié des montréalais ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils marchent seul le soir dans leur quartier. (Vrai)

Introduit la notion de la peur du crime qui a des conséquences importantes sur la vie des gens (surtout les ainés et les femmes), compromet le tissu social et se retrouve plus spécifiquement dans certains quartiers (iniquités sociales)

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