Consommation De médicament Psychotrope D'ordonnance
Dissertations Gratuits : Consommation De médicament Psychotrope D'ordonnance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Décembre 2013 • 2 466 Mots (10 Pages) • 1 095 Vues
Résumé
Cette recherche propose de dresser le portrait sexué de l’ensemble des étudiants et étudiantes, au Cégep de Sherbrooke à la session d’automne 2012, qui consomment des médicaments psychotropes d’ordonnance. La population est l’ensemble des étudiants et étudiantes, au Cégep de Sherbrooke à la session d’automne 2012, et représente en date du 24 août 2012, 6200 individus . L’échantillon correspond à quatre groupes du Cégep de Sherbrooke, soit 80 individus. Ces groupes ont été sélectionnés de façon non aléatoire par quota, et interrogés par sondage. Nous constatons ainsi que 13,4% des étudiants et étudiantes interrogés avaient, au début de la session d’automne 2012, une prescription active pour un médicament. Également que 9,0% d’entre eux, consomment sur une base quotidienne ou hebdomadaire, un ou des médicaments. De plus, 7,5% des étudiants et étudiantes interrogés ont affirmé souffrir d’un problème mental et 60% d’entre eux d’anxiété.
Mots-clés : Cégep, psychotrope, ordonnance, maladies mentales.
Introduction
Depuis les années 1960, au Québec, nous assistons, comme individu et comme société, à des changements radicaux dans l’univers technologique. Pas seulement dans les médias et les moyens de communication, mais dans tous les domaines comme celui de la médecine. La médecine a bénéficié de la technologie de toutes sortes de façons, mais une des plus observables est la création et l’amélioration des biotechnologies comme les substances psychotropes d’ordonnance. Ces substances psychotropes peuvent être définies comme des médicaments prescrits par un spécialiste de la santé qui ont une influence sur le système nerveux central (SNC), incluant l’alcool. Leur utilisation et prescription, qui étaient plus marginales au début du XXe siècle, est devenus de plus en plus courant au XXIe siècle. De l’école primaire à la fin de la vie, il peut être intéressant de savoir qu’il s’agit là des médicaments les plus prescrits avec un taux d’accroissement toujours positif. Ici, nous tenterons de réaliser un portrait adéquat des étudiants et des étudiantes du Cégep de Sherbrooke en ce qui a trait à la consommation de ces médicaments psychotropes d’ordonnance. Portrait à la fois sexué, et essayant de mettre en lumière ce phénomène social qu’est devenu la consommation de médicament psychotrope d’ordonnance.
Problématique
Ainsi on constate qu’en 1998, au Québec, 14,8% des adhérents à la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) avaient au moins une ordonnance active pour un médicament du système nerveux central (SNC) et, le 11 juin 2000, on en constatait 19,4% . Cette augmentation de 4,6 points de pourcentage, au Québec, en deux ans, est frappante et reflète, en partie, l’importance de saisir ce phénomène en évolution. Même si, dans le code de déontologie des médecins, à la section V, sous la qualité d’exercice, règlement 51, il est clairement spécifié que : « Le médecin doit s'abstenir de fournir, prescrire ou permettre d'obtenir, en l'absence de pathologie ou sans raison médicale suffisante, des substances psychotropes, incluant l'alcool, ou toute autre substance produisant des effets analogues, de même que toute substance visant à améliorer la performance. » . On remarque qu’aujourd’hui, en 2012, au Québec, il n’est pas rare de voir de jeunes écoliers et écolières utiliser des médicaments psychotropes d’ordonnance, par exemple, le Ritalin. C’est pour cela que de déterminer le portrait de l’ensemble des étudiants et étudiantes qui en consomme, à tous les niveaux d’éducation, s’avère très intéressant. Cela pourrait permettre de mieux saisir le phénomène afin de pouvoir, un jour, améliorer la situation et mieux aider les étudiants et étudiantes de tous âges en plus de la population en général. Pour l’année 2000, il y avait plus de femmes (21,1% ) que d’hommes (17,7%2) qui consommaient des médicaments qui affectent le système nerveux central (SNC) . Ici, il sera question de dresser le portrait des étudiants du Cégep de Sherbrooke, à l’automne 2012, en ce qui a trait à la consommation de médicaments psychotropes d’ordonnance. Cette recherche, avec sa visée descriptive, a pour but direct de montrer le portrait de la réalité de consommation de ces biotechnologies que sont les médicaments psychotropes d’ordonnance au niveau collégial.
Méthodologie
La stratégie d’échantillonnage que nous avons retenue, notre visée de recherche étant descriptive, est le sondage. Notre but étant de dresser un portrait global et sexué de l’ensemble des étudiants et étudiantes du Cégep de Sherbrooke à la session d’automne 2012 en ce qui a trait à la consommation de médicaments psychotropes d’ordonnance. Population qui s’élève, en date du 24 août 2012, à 6200 individus . Le choix de cette stratégie de vérification s’est imposée en tenant compte du nombre d’étudiants et d’étudiantes que contient la population d’étudiants et d’étudiantes du Cégep de Sherbrooke, à la session d’automne 2012, et du désir d’en interroger un grand nombre rapidement en limitant les coûts. Pour ce faire, nous avons retenu la méthode d’échantillonnage aléatoire par grappes. Chaque grappe représentant un groupe d’élèves, de taille similaire, provenant de tout type de programme pré universitaire ou technique, temps plein ou temps partiel. Nous nous sommes heurtés à quelques difficultés rendant l’échantillonnage prévu impraticable. D’abord, ce n’est pas tous les professeurs et professeures qui donnaient leur accord pour procéder à la distribution du questionnaire dans leurs classes. Dans un deuxième temps, la population étant de taille imposante et ne disposant pas des ressources adéquates en matière de temps et de personnel, nous avons dû limiter la distribution de notre questionnaire à certains groupes dans deux programmes d’études du Cégep de Sherbrooke. Disposant alors de grappes plus homogènes, il est possible que les résultats soient faussés, car certains groupes peuvent alors être surreprésentés. Nous avons procédé, de façon non aléatoire par quota, à une sélection de quatre groupes du Cégep de Sherbrooke en fonction des enseignants et enseignantes nous permettant de distribuer notre questionnaire jusqu’à avoir atteint le nombre de répondants que nous avons fixé à 80, permettant ainsi d’avoir une marge d’erreur acceptable. Les groupes
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