Choix D'une échelle Motrice Chez Une Patiente Arthrogryposique
Mémoires Gratuits : Choix D'une échelle Motrice Chez Une Patiente Arthrogryposique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Novembre 2013 • 1 695 Mots (7 Pages) • 3 325 Vues
Table des matières
Introduction : 1
Revue de littérature : 2
Index de Motricité de Demeurisse : 2
Cotation musculaire d’Held et Pierrot-Deseilligny : 2
Le Testing musculaire : 2
Evaluation manuelle proposée par Lovett et Martin : 3
La dynamométrie : 3
Méthode isométrique : 4
Electromyographie : 4
Réflexion et exploitations des résultats : 4
Conclusion : 5
Bibliographie 6
Introduction :
L’Institut d’Education Motrice Rossetti, géré par l’Association des Pupilles de l’Enseignement Public des Alpes-Maritimes, accueille des jeunes de 3 à 20 ans, en situation de handicap moteur lié à une infirmité motrice cérébrale, à une maladie neuromusculaire ou à un traumatisme. L’institut accueil quatre-vingts enfants et jeunes adultes du département des Alpes-Maritimes selon deux types de prises en charge : en semi-internat pour 56 places et un Service d’Education Spéciale et Soins à Domicile (SESSAD) disposant de 40 places. La prise en charge y est globale, comprenant des éducatrices, du scolaire, du paramédicale et du médical. L’Institut dispose d’une balnéothérapie, d’un gymnase, de trois salles destiné aux soins kinésithérapique en plus d’autres nombreux moyens médicaux et paramédicaux.
On rencontre certaines pathologies comme l’arthrogrypose, maladie rare (1/10000 naissances) « présentant un tableau caractéristique avec ses raideurs articulaires présentes dès la naissance qui touchent de façon variable, les quatre membres, un faciès particulier et des anomalies cutanées » (FILIPE, G. 1998, p.1). L’arthrogrypose peux amener un large panel d’anomalies mais touche particulièrement les articulations : « les surfaces articulaires sont normales à la naissance. La raideur est due à la fibrose ligamentaire et capsulaire, aux rétractions des muscles péri articulaire. Peu à peu, du fait de la limitation de la mobilité, les articulations se déforment, perdent leur sphéricité pour aboutir à l’âge adulte à de véritables ankyloses. » (FILIPE, G. 1998, p.1).
Un bilan articulaire et musculaire précis et reproductible semble absolument primordial pour une prise en charge kinésithérapique de cette pathologie. « Le bilan, outre les investigations neuromusculaires, analyse les raideurs articulaires et la rétraction cutanée, et évalue le potentiel musculaire. » (FERRAN, J. 2002, p.14)
L’évaluation de l’amplitude articulaire est précise et reproductible grâce à la goniométrie par contre en ce qui concerne le potentiel musculaire il n’est pas décrit dans la littérature quelle échelle utiliser pour l’arthrogrypose. La fonction musculaire n’est pas touchée dans cette pathologie mais peut s’atrophier par sous-utilisation. Il est alors nécessaire d’entretenir cette fonction musculaire et même la renforcer pour retarder l’apparition de troubles respiratoires restrictifs par les muscles spinaux et anti cyphosant.
On peut alors se demander quelle est l’échelle d’évaluation motrice la plus adaptée pour la pathologie de l’arthrogrypose ?
Après une revue de la littérature et une exploitation des résultats, le BDK sera exceptionnellement placé en conclusion de ce travail.
Revue de littérature :
Outre la précision de l’examen musculaire, l’évaluation devra être adaptée aux différentes atteinte de la pathologie et surtout présenter une reproductibilité intra et inter examinateurs. La suite de ce travail va présenter une à une les différentes échelles d’évaluation de la motricité existantes pour toutes les pathologies.
Index de Motricité de Demeurisse :
Cette échelle d’évaluation comprend deux parties cotées sur 100. Une pour le membre supérieur et une pour le membre inférieur. Dans chaque partie trois mouvements actifs sont côtés selon l’échelle d’évaluation de la force. « L’indice moteur de Demeurisse propose une approche analytique simplifiée et permet d’évaluer rapidement la motricité du patient à partir de quelques mouvements tests tels que la pince bi-digitale, la flexion du coude, l’abduction d’épaule, la dorsiflexion de la cheville, l’extension de genou et la flexion de hanche. » (ANAES, 2002, p.47) Il s’agira surtout d’un index fonctionnel, décrite dans la littérature pour le cas de pathologies de l’atteinte vasculaire cérébrale. Il s’agit d’une échelle validée qui permet une évaluation rapide elle se réalise en position assise. « Cette évaluation rapide étudie la commande motrice volontaire des membres, elle est reproductible. » (ANAES, 2002, p.47) mais « cet outils, assez grossier, est souvent utilisé dans la littérature, néanmoins, il est peu sensible aux changements et n’évolue pas les capacités fonctionnelles » (GELLEZ-LENAM, 2005, p.365)
Cotation musculaire d’Held et Pierrot-Deseilligny :
Selon l’HAS la cotation de Held et Pierrot-Deseilligny évalue la commande de l’hémiplégique, elle apprécie la force musculaire par une cotation de 0 à 5. Elle évalue donc la sélectivité musculaire par la force. C’est l’échelle d’évaluation la plus utilisée à l’institut Rosseti chez les jeunes patients présentant une IMC. Abusivement comparée au testing elle s’en différentie nettement. La position de réalisation est à préciser et non dictée. On peut utiliser une position de facilitation s’il y en a. On notera l’apparition de syncinésie. Elle ne tient pas compte de l’amplitude du mouvement. C’est une échelle destinée au patient hémiplégique car elle évalue la sélectivité musculaire. Chez un patient arthrogryposique, dans sa forme la plus classique (non atteinte des fonctions nerveuses) il n’y a pas de déficience des voies de la commande. Cette échelle ne semble alors pas pertinente dans le cas présent.
Le Testing musculaire :
« L’évaluation analytique manuelle
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