CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION CNED
Dissertation : CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION CNED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ZoneMalik • 21 Avril 2018 • Dissertation • 2 189 Mots (9 Pages) • 1 747 Vues
Devoir 2 Culture Général
Thème : dans le cadre du thème « les droits de l’enfant », les enfants réfugiés
Document 1 : Françoise Dumont, « Le droit à l’éducation des enfants roms menacé par des expulsions incessantes », L’Humanité, 17 mars 2016.
Document 2 : Photographie Martin Colombet, studio Hans Lucas, « Slavi, 10 ans, dort dans la rue… depuis des mois », et Marie Piquemal, extrait d’article, Libération, 16 septembre 2015.
Document 3 : Juliette Bénabent, « Dans la " jungle " de Calais avec la Défenseure des enfants », Télérama, 23 février 2016.
Document 4 : Gisti, « Les mineurs disparus d’Europol », Plein droit n° 108, mars 2016.
1.1
Le premier document est une lettre argumentative écrite par Françoise Dumont, paru le 17 Mars 2016 dans le quotidien L’Humanité. La présidente de la LDH y dénonce la situation des enfants Roms de 2015 à 2016 en France, elle souhaiterait que les enfants roms puissent avoir accès à la scolarité et recevoir un suivi afin que leur étude ne soit pas interrompue.
Dans une lettre ouverte, Françoise Dumont exprime son inquiétude quant aux enfants roms et leur condition de vie. La législation française donne l’obligation, aux enfants de 6 à 16 ans, d’être scolarisé à partir du moment qu’ils résident sur le territoire, pourtant la plupart des enfants roms ne le sont pas, ou plus.
Le 12 Janvier 2016, dans un communiqué de presse, la LDH énumèrent toutes les évacuations forcées dans des lieux où vivent des roms. En effet, en 2015, c’est 60% des occupant de bidonvilles qui ont été évacué de force, soit environ 300 personnes par semaines en comptant les 2582 personnes évacuées durant Janviers et Février 2016, selon le dernier recensement.
On peut constater que les enfants roms ne peuvent évoluer dans leur scolarité, dû au fait qu’ils soient bien trop souvent expulsés. Pourtant, les résultats scolaires sont bien souvent encourageants et tout ceci est donc anéantis, leur scolarité est donc interrompue ou même parfois arrêtée définitivement.
Françoise Dumont trouve, par ailleurs, scandaleux d’expulser des bidonvilles en pleine hiver et de, par la même occasion détruire l’accès à la formation et à l’intégration des plus jeunes.
En dehors de la présidente de la LDH, les organisations internationales dénoncent aussi les expulsions. Dans un rapport de l’Unicef, il est dit que ces enfants peuvent attendre, Olivier Peyroux lui, souligne que tout cela va à l‘encontre de l’obligation scolaire qui fait d’ailleurs partie des droit fondamentaux.
1.2
La première partie du second document, iconographique, est une photographie illustrative d’un petit garçon vivant dans une tente. Cette photographie est accompagnée d’un article de type informatif, rédigé par Marie Piquemal le 16 Septembre 2015 qui fut publié dans le quotidien Libération. La journaliste y traite le sujet d’enfant roms qu’elle suit depuis des mois, les enfants ainsi que leurs parents vivent en bord de route dans une tente, elle met en avant la dangerosité de la situation.
Expliquant que le petit Slavi, âgé de 10 ans, vie à la rue depuis des mois avec sa famille et qu’ils dorment dans une tente, comme présentait sur la photo, ils vivent dans de pauvres conditions ainsi que, constamment, dans le danger puisque des voitures passe à quelques mètres de leur « habitation ». Sur la photo on peut penser que les enfants ont très peu de chose pour se divertir.
Malheureusement, comme préciser dans la lettre de Françoise Dumont, daté du 17 Mars 2016, les enfants roms sont bien souvent en train de changer d’endroit, tout comme Slavi et sa sœur, et, comme elle dénonce, ils n’ont donc aucune possibilité d’avoir une scolarité normale.
1.3
Le troisième document est un article informatif, paru le 23 Février 2016 dans téléram, rédigé par Juliette Benabent. Le journaliste apporte le sujet sur un bidonville qui doit être évacué depuis le 23 Février 2016 à Jules Ferry, les conditions de vie sont médiocres et la défenseure des enfants veut vérifier que l’état français remplit ses obligations.
Dans la ‘’jungle’’ de Calais, l’évacuation d’une partie d’un bidonville était prévue pour le 23 Février 2016 à 23h, or la partie sud de ce campement n’est pas parti et le tribunal a donc confirmé une décision le jeudi 25 février 2016, il n’y aura pas appel aux forces de l’ordre avant 3 semaines a fait promettre la préfecture.
Etant déjà passée durant l’été 2015, la défenseure des enfants a dénoncé des conditions pitoyables, pas d’eau courante, de moyen de cuisiner, ni même de douche. Mais depuis leur dernière visite, Stéphane Duval remarque des améliorations du point de vue des repas qui sont passé d’un par jour à deux, ainsi qu’une salle polyvalente en production et un projet d’école soutenu par l’inspecteur d’académie. Un centre d’accueil provisoire a été ouvert en Janvier 2016, il peut accueillir 1500 personnes dont 240 places sont libres.
C’est 3455 personnes qui vivent dans la ‘’jungle’’, dont 445 mineurs d’après le dernier décompte de 2016. Parmi ces gens, il y 305 mineurs isolé, 326 d’après la préfecture, ils ont plus de 16 ans pour la plupart, en revanche, certains sont très jeunes. Une école est construite un peu plus loin par l’association solidarité laïque. Claudine Gilles se demande ce qu’ils vont devenir si la ‘’jungle’’ venait à être rasé, et s’ils ont promis de ne pas détruire l’école, elle ne leur fait guère confiance.
1.4
Le quatrième document est un article informatif, venant de Plein droit en Mars 2016 et écrit par « Le Gisti ». L’auteur déclare que le plusieurs articles de presse ont évoqué des disparitions d’enfants migrants en Europe fin janvier 2016, ils recherchent donc à retrouver leur trace qu’ils ont perdu, et ce, depuis des mois.
C’est en fin Janvier 2016, que les articles de presse commencèrent à sortir à propos d’enfants migrants qui disparaissent, après avoir été enregistré par les autorité européennes, ses derniers n’ont jamais retrouvé leur trace depuis près de 20 mois pour certains, une grande partie d’entre eux, serait des mineurs isolés et la moitié serait partie par l’Italie.
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