Argumentation sur l'Euthanasie: Peut-on, au nom de l’aspect sacré de la vie, lui enlever toute sa beauté en maintenant en vie une personne qui souffre ?
Compte Rendu : Argumentation sur l'Euthanasie: Peut-on, au nom de l’aspect sacré de la vie, lui enlever toute sa beauté en maintenant en vie une personne qui souffre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Safir • 2 Novembre 2013 • 1 166 Mots (5 Pages) • 1 455 Vues
POUR
Peut-on, au nom de l’aspect sacré de la vie, lui enlever toute sa beauté en maintenant en vie une personne qui souffre ? La souffrance, elle peut-être physique ou elle peut être morale, elle est celle du patient mais elle est aussi celle de l’entourage, du médecin et de toute la société qui ne sait comment soigner la douleur.
N’en déplaise au code civil, l’Homme est le seul propriétaire de son corps et seul maître de sa vie. Il doit donc être le seul à décider de ce qu’il veut faire de son corps et de son esprit et y donner la mort s’il le décide car il sait mieux que quiconque ce qu’il désire.
L’être humain n’est-il qu’un « bout de viande » qu’il faut maintenir en vie à tout prix ? Ou est-il fait de sentiments et de sensation qui, elles seules, donnent un sens à la vie ?
L’euthanasie, c’est redonner ce sens à la vie en redonnant la dignité humaine aux mourants. Elle permet d’éviter la dégradation de l’individu, la perte de capacités physiques ou mentales qui détruisent l’image d’une personne auprès de ses proches ou d’elle-même et qui rendent parfois impossible le retour à une vie « normale » et agréable pour l’individu concerné. Pourquoi maintenir un être humain dans un état végétatif, qui comme son nom l’indique, lui fait sous certains aspects, perdre ce statut d’être humain ?
Il n’est plus possible de parler de « bonheur de vivre » lorsque notre vie est dépendante de l’aide d’autrui : sentiment d’être un fardeau et sentiment d’inutilité sociale à la fois. Souvent abandonnés à l’hôpital ou les souffrances sont parfois trop peu prises en compte par les médecins, les mourants souhaitent accélérer la fin de leur vie.
Les personnes qui s’opposent à l’euthanasie se mettent bien trop souvent dans la situation du proche qui décide plutôt que dans celle de la personne qui souffre. On souhaite parfois l’interdiction de l’euthanasie pour les autres et une exception pour soi-même, lorsqu’on est celui qui souffre.
L’euthanasie est finalement plus « naturelle » que le maintien « artificiel » en vie à l’aide de tuyaux et de substances chimiques.
L’interdiction par la loi de l’acharnement thérapeutique pour les individus atteints de maladies mortelles dont aucun remède n’est connu se doit d’être accompagné d’une légalisation de l’euthanasie sans quoi il ne s’agirait que de « laisser mourir » sans « aider à mourir » et ne ferait que rallonger la durée de la période de souffrance avant le décès. Quand on se sait condamné, on doit pouvoir choisir la « méthode » pour mourir : injection sans douleur plutôt qu’un arrêt respiratoire par exemple.
L’euthanasie n’est pas un suicide simple ou un meurtre si elle est décidée après concertation avec des équipes de médecins, et contrôlée par une loi qui l’encadre. De plus, la légalisation de l’euthanasie dans certaines conditions permettrait d’éviter la clandestinité du geste et donc ses dérives.
On croit souvent que les religions s’opposent à l’euthanasie, et pourtant ce sont elles qui nous disent que la vie n’est qu’une étape et qu’il ne faut pas avoir peur de la mort ; cette peur qui fait bien souvent qu’on est contre l’euthanasie.
En pensant à cette maman qui après avoir donné la vie à son fils, lui offre la mort, on comprend que si la mort peut devenir un dernier cadeau, il peut être le plus beau.
CONTRE
Les religions le disent mais sans elles, on peut en avoir la conviction, la vie est un don. Si nous sommes vivants, nous ne savons pas pourquoi mais il
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