Analyse réflexive de pratique professionnelle
Rapport de stage : Analyse réflexive de pratique professionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ifsigiirl • 1 Mai 2017 • Rapport de stage • 1 015 Mots (5 Pages) • 1 336 Vues
1. Introduction
Je suis étudiante en soins infirmier en première année, mon deuxième stage se déroule dans une clinique de banlieue parisienne dans le service de soins de suite et rééducation. Je suis de faction de nuit de 20heures à 8heures. Le service est disposé en 2 étages de la manière suivante : Vingt-quatre lits, un poste de soin par étage. L’équipe soignante de nuit est composée à chaque étage d’un infirmier, d’une aide-soignante. Le seul médecin de nuit se trouve au rez–de-chaussée. Je suis au deuxième étage.
2. Descriptions et Analyse de la situation relationnelle
Dans le service auquel je suis affectée, les pathologies récurrentes sont les cancers, les suites d’opérations tel que les prothèses totale de hanche ou du genou, d’infections. Des patients y sont accueillis certaines fois pour le repos de la famille.
Une patiente que l’on nommera Mme O sonne. Mme O a un cancer oro-pharyngé c’est une personne très anxieuse et qui se retrouve souvent en détresse respiratoire. Du fait de son cancer Mme O ne peut plus s’exprimer oralement ce qui est un obstacle à la communication, cependant elle effectue des mimiques pour se faire comprendre ou des sons. Elle est suivit et traitée par chimiothérapie. Elle est accueillie dans le service pour l’infection de sa chambre implantable. L’infection de son Port a cathéter (P.A.C) s’est étendue sur la gorge. Afin de traiter cette affection un pansement est réalisé par l’équipe de jour. Dans la nuit du 6 au 7 mai aux alentours de 2heures je réponds à la sonnette de Mme O. Avant de rentrer dans sa chambre je frappe à la porte , Mme O émet un son qui m’indique qu’elle m’autorise à rentrer Lorsque je pénètre dans sa chambre , la relation de soins débute , je me présente et j’utilise ce que l’on appelle la relation de civilité , en me présentant et en frappant à la porte. Je conduis donc une relation de bonne manière et de politesse. De premier abord je ne comprends pas sa demande, mais une relation aidante se met en place afin de résoudre son problème. Tout d’abord elle mime le geste de l’éventail et elle brasse l’air avec sa main, j’ai d’abord cru comprendre qu’elle avait chaud, je verbalise donc une question simple : « vous avez chaud ? » elle secoue la tête en signe de désapprobation à ma proposition. Elle m’indique alors son pansement et me mime le geste de l’étranglement , c’est à ce moment-là que j’aie compris que le problème était situé au niveau du pansement , je m’approche donc et constate qu’il est effectivement serré , je préviens la patiente que je sors prévenir l’infirmière et que nous reviendrons afin de procéder à une réfection du pansement.
La communication non- verbale se met donc en place , c’est une communication adaptée à la patiente du fait de sa pathologie et son incapacité à s’exprimer autrement, la relation de soin est adaptée et provient de mon envie de résoudre le problème que Mme O me présente, cette situation rejoint l’idée du Docteur W.Hesbeen « nous faisons un soin relationnel quand nous avons les soucis de la vie relationnelle de la personne avec nous certes, mais aussi avec le monde qui l’entoure »
Lorsqu’avec l’infirmière reviens ,nous constatons qu’elle a arraché son pansement
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