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Analyse descriptive sur le vécu d'un patient greffé d'un rein via un donneur vivant

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Par   •  6 Avril 2014  •  2 216 Mots (9 Pages)  •  1 217 Vues

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L'unité est composée de 6 chambres seules. Le service est composé d'une équipe médicale avec un médecin présent tout les jours de la semaine, et un médecin astreinte le week-end. Ainsi que la possibilité de contacter à toute heure l'interne d'urologie du pavillon V. Il y a aussi un psychologue qui passe tout les jours pour avoir des infos des patients avec la possibilité de rencontrer certain d'entre eux sur leur demande. Une diététicienne qui éduque le patient à leur nouveau régime et un kiné qui va leur apprendre à se mobiliser les premiers jours avec leurs interventions digestives récentes.

Au niveau de l'équipe paramédicale elle est composée d'une cadre supérieure, de 8 infirmiers qui travaille en 3/8 et 4 aides-soignants qui eux travaillent en 2/8. pour la nuit les aides-soignants sont fixes. Il y a aussi une ASH qui travail du lundi au vendredi.

Les patients sont appelés par le médecin en vue d'une greffe compatible via un donneur anonyme le plus souvent. On les accueilles, les renseigne sur ce que qu'il va se passer et on effectue le dernier test de comptabilité « le cross match ». Si celui-ci est négatif, on prépare alors le patient pour le bloc.

Une fois la chirurgie terminée, s'il n'y a pas eu de complication le patient revient dans le service où il sera suivi en soin continue et où on commencera l'éducation aux traitements antirejet.

Une fois son état stabilisé, il sera muté, généralement au service P2, où il sera pris en charge jusqu'à son retour a domicile.

Il peut aussi avoir des hospitalisations avec un bloc programmé pour une greffe via donneur vivant. Le receveur est alors hospitalisé dans notre servie et le donneur dans le pavillon V.

Analyse descriptive :

Pour mon analyse descriptive je me suis tourné sur le vécu d'un patient greffé rein via un donneur vivant.

Mr B. 41ans, marié , 2 enfants, vivant à Valence, cadre dans une société privé en assurance, souffre d'une insuffisance rénal chronique depuis 3ans et étant sous dialyse péritonéal depuis presque 2ans.

Il fut hospitalisé la veille de son intervention dans notre unité. Sa maman qui est la personne qui lui donne un rein est hospitalisé dans le pavillon V.

Le lendemain ils sont envoyés au bloc opératoire où les interventions se sont déroulées sans aucuns soucis.

Le retour et les soins de suite se sont bien passés et il n'y a pas eu de complication particulière.

Mais très vite, j'ai remarqué une inquiétude de sa part, qui demandait souvent des nouvelles de sa maman. Il avait pris connaissance que celle-ci avait beaucoup souffert des suites de l'intervention dans les premiers jours. Et vis versa du coté de sa maman qui appelait régulièrement dans le service pour savoir si son fils « avait uriné ?  la quantité de diurèse sur la journée ? Le taux de la créatinine ? S'il baissait bien ? »

Avec l'équipe soignante, on se posait comme question de savoir si cela n'allait pas affecter leur convalescence. Du fait d'avoir des inquiétudes pour l'autre, au lieu de penser a soi après une intervention aussi lourde.

J'ai donc alors demandé à l'équipe soignante d'avoir un entretien avec le patient pour le questionner et le faire parler de ses craintes. Et je me suis dit aussi que cela pour faire un bon sujet d’analyse car plusieurs questions me venaient en tête.

Avec l'accord du patient, je me suis permise de le questionner sur le choix de cette greffe et sur son ressenti. Il m'a alors expliqué que très vite ce choix fut en quel que sorte l'unique solution rapide que le médecin avait à lui proposer. En effet, vue se son groupe sanguin, il est plus difficile de trouver un donneur compatible avec lui, et vu son train de vie et son travail, la dialyse le fatiguait énormément et sa fonction ne lui permettait pas de prendre des horaires adaptés. Le néphrologue lui a proposé tout de suite cette solution en lui expliquant que se sera la méthode la plus rapide. Il lui a suggéré dans parler rapidement avec sa famille.

Sa maman s'est proposée immédiatement quand celui-ci en a parler. Elle sait qu'ils sont du même groupe sanguin donc qu'une première comptabilité est possible. Mr B. a eu un sentiment contradictoire quand sa maman lui a fait part de sa décision. Il était heureux mais inquiet aussi pour sa maman, mais il savait que c’était une opportunité et qu'il ne fallait pas laisser passer. Du point de vu de sa maman, elle ne voyait pas faire autrement malgré toutes les questions qui lui passaient en tête.

Avant la greffe il y a eu 1an d'analyses, que la famille à du gérer entre les rendez vous médicaux et les aller retour dans leur ville respective. La maman habite Paris, le fils Valence et le centre de greffe se trouve sur Lyon. Je lui ai demandé s'ils en ont reparlé de la décision de sa maman durant cette période d'attente, il m'a dit que non et ils n'en parlent pas plus dans leur famille. « Ce sont des choses dont on ne parle pas ! »

Je l'ai également questionner sur son ressenti vis a vis de sa maman, maintenant que la greffe à été pratiquer. Il m'a dit qu'il se sentait énormément reconnaissant envers sa maman. Grâce à elle il va pouvoir reprendre en quelque sorte le court d'une vie normal. Il m'a dit qu'il sera toujours là pour elle, comme elle a été la pour lui. Un lien particulier plus fort que celui-ci mère à fils les unis à présent.

Analyse explicative :

Une fois l'entretien terminé j'ai transmis les infos à l'équipe médicale et paramédicale. On a proposé un entretien avec le psychologue du service qu'ils ont accepté.

Je me suis alors questionnée sur les biens fait d'une greffe via donneur vivant ?

Comment le choix d'une greffe via donneur vivant est pris ?

Qu'elles sont les lois qui l'entourent ?

N'y a t-il pas de risque de dérives ?

Qu'elle est la prise en charge de ces personnes ? (médecin, psychologue, groupe de parole )

Un peu d'histoire, la première greffe rénale entre donneur vivant a eu lui en 1952 entre une mère et son jeune fils.

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