Analyse de pratique professionnelle: administré le ZYPADHERA

« L’observé ; le perçu » « Les questions posées » « Emission d’hypothèses »

1. Type de situation :

Monsieur D, 48 ans, atteint de schizophrénie stabilisé par Olanzapine® ayant une prescription de Zypadhera®300mg toutes les quatre semaines. Le patient vit en appartement thérapeutique, il est non observant et vient trois fois par semaine dans la structure psychotique chronique, où j’effectue mon stage.

2. Protagonistes :

L’infirmier du service, Monsieur D et moi-même.

3. Les informations dont j’ai eu besoin :

• CONNAISSANCES THEORIQUES :

UE 2.10 S1 : Reprenant les cours sur l’hygiène des mains, précautions standards, AES (accident d’exposition au sang), circuit des déchets, (ménagers, DASRI (déchets d’activité de soins à risque infectieux)), IAS (infections associées aux soins), IN (infections nosocomiales).

UE 4.4 S2 : Concepts d’asepsie.

UE 1.3 S2 Consentement du patient

4.2 S2 Relationnel

• CONNAISSANCES PERSONNELLES :

Recherche sur les pathologies et les traitements à administrer.

Cadre législatif : Article R. 4311-7 : « L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin : […]

L’administration est réservée aux services d’hospitalisation spécialisés en psychiatrie, ce qui exclut les centres médico-psychologiques et les centres d’accueil thérapeutique à temps partiel.

Indications :

Traitement de maintien chez les patients adultes schizophrènes suffisamment stabilisés par Olanzapine® orale lors de la phase initiale du traitement.

Contre-indications :

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients

Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.

• CONNAISSANCES PRATIQUES :

Les recommandations de HAS du 23 septembre 2009.

4. Les contraintes particulières :

Le ZYPADHERA® doit être administré uniquement par injection intramusculaire profonde dans le muscle fessier (glutéal) par un professionnel de santé entrainé aux techniques d’injection appropriées et dans un lieu où une surveillance post-injection et un accès à des soins médicaux appropriés en cas de surdosage peuvent être assurés.

Après chaque injection, les patients doivent être surveillés dans un établissement de soin par du personnel qualifié approprié pendant au moins 3 heures afin de détecter les signes et symptômes d’un surdosage par Olanzapine®.

De plus, j’apporte une attention particulière à ce produit onéreux, qui doit être injecté dès la préparation terminée car c’est un liquide extrêmement épais qui bouche la lumière de l’aiguille dès qu’il est à l’air libre.

Mon infirmier référent ne m’a pas prévenu du soin et me demande au dernier moment si je veux effectuer le soin. Après une courte réflexion, j’accepte mais lui signale ne pas connaitre ce patient et surtout ses réactions face à l’injection.

Comment surveiller les signes de surdosage ?

Pourquoi avoir accepté de faire le soin ?

Il faut s’assurer que le patient est bien éveillé, orienté et ne présente pas de signe ou symptôme de surdosage. Si un surdosage est suspecté, une prise en charge et une surveillance médicale étroites doivent être poursuivies jusqu’à ce que l’examen clinique indique que les signes et symptômes du surdosage ont disparu.

J’accepte le soin car j’avais déjà effectué des intra-musculaire lors de précédent stage. De plus mon infirmier référent m’a rassurer sur les réaction du patient en m’expliquant de réaliser le soins le plus naturellement possible sans être anxiogène pour le patient.

5. Les marges d’autonomie :

J’ai effectué seul la préparation du matériel nécessaire et j’ai réalisé le soin de manière autonome en étant observé par l’IDE.

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6. Modalité d’organisation

Dans un premier temps je vérifie l’identité du patient et la prescription médicale. Après avoir préalablement désinfecté mon charriot de soin et m’être lavé les mains je procède à la préparation du matériel :

• Un conteneur à déchets contaminés, piquant, tranchant (CPT)

• Un sac jaune déchets contaminés

• Un sac noir

• Un réniforme

• Solution hydro alcoolique

• 1 paire de gants non stérile

• 1 flacon unidose de Bétadine alcoolique®

• 2 paquets de compresses stériles

• 1 champ non stérile

• Le pack Zypadhera® comprenant :

Le solvant

La poudre

2 aiguilles IM une courte et une longue

Tout ceci en vérifiant les dates de péremption et l’intégrité des emballages.

Je

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