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Analyse de pratique professionnelle: Injection Intra Musculaire

Mémoire : Analyse de pratique professionnelle: Injection Intra Musculaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2014  •  1 612 Mots (7 Pages)  •  7 358 Vues

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NJECTION INTRA MUSCULAIRE

Dans le cadre du 2ème semestre de ma 1ère année d’étudiante en soins infirmiers, j’ai effectué mon 2ème stage de 10 semaines dans une clinique privée de soins en santé mentale.

Durant ce stage, j’ai à plusieurs reprises vu l’administration de thérapeutique médicamenteuse, en injection intra musculaire à libération prolongée, qui sont effectuées par l’infirmier. Je vais vous présenter une analyse de pratique professionnelle sur une injection intramusculaire que j’ai eu la chance de prodiguer à Mr T. sous la surveillance de l’infirmier.

Mr T. est un patient entré à la clinique le 10/01/2013 pour un état psychotique chronique, une schizophrénie. On lui administre donc un antipsychotique neuroleptique à action prolongé, planifié pour ce jour, le 15/02/2013. L’injection de ce médicament en intramusculaire a pour but de favoriser la diffusion du produit de façon progressive et maximale au niveau musculaire. Il est utilisé dans le traitement d’entretien de la schizophrénie, au cours de laquelle le patient peut voir, entendre ou ressentir des choses qui ne sont pas là, avoir des croyances erronées, ou ressentir une suspicion inhabituelle, ou encore se sentir confus. L’introduction récente de forme « retard » a favorisé l’assouplissement des modes de prises en charge des psychotiques chroniques, en facilitant les soins ambulatoires et résolvant le problème de la mauvaise observance de leur traitement.

Il est 11h00, au préalable de l’injection, je vérifie la prescription médicale, qui selon l’article R4311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004 du code de la santé publique, habilite l’infirmière à pratiquer les actes d’injections médicamenteuse en application d’une prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée par le médecin. En l’occurrence, Haldol decanoas, 50mg/ml, la dose à administrer, 2 ampoules et la fréquence des injections, soit une injection toutes les 4 semaines. Je constate qu’elle est conforme à la réglementation.

Après avoir effectué un lavage des mains, (selon la procédure d’hygiène des mains) afin de lutter contre la transmission manuportée des micro-organismes et réduire la transmission des infections, je prépare le matériel nécessaire à ce soin. Il me faut :

• Un plateau préalablement décontaminé dans le bac de désinfection à froid (ampholysine plus), en référence au cours sur l’hygiène de l’environnement du malade (UE 2.10 Semestre 1).

• 2 ampoules Haldol decanoas 50mg/ml.

• Seringue stérile 5ml à injecter +aiguille pour prélèvement du médicament.

• Aiguille intramusculaire verte 21 Gauge, 40 mm de longueur.

• Compresses non stériles.

• Antiseptique Chlorhexidine.

• Pansement.

• Gants non stériles à usage unique.

• Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.

• 1 flacon de solution hydro-alcoolique (SHA)

• Le tensiomètre

Pendant la préparation de mon matériel, je prends soins de vérifier l’intégrité des emballages et les dates de péremption des produits

L’infirmier me conseille de préparer ma seringue en salle de soins. Il me rappelle que nous sommes en soins psychiatrique et qu’il n’est pas utile d’apporter un stress et une peur supplémentaire au patient.

De nouveau, je me frictionne mes mains avec la solution hydro-alcoolique pendant 30 secondes (cette solution permet de lutter contre la transmission manuportée des micro-organismes et réduit la transmission des infections). J’entoure le col de l’ampoule avec une compresse imbibée d’antiseptique à base de Chlorhexidine, je le nettoie et casse la pointe. Je fixe l’aiguille à prélèvement sur l’embout de la seringue, je l’introduis dans le flacon et aspire le médicament, je réitère cette opération pour la deuxième ampoule. Je tapote ensuite la seringue pour en faire sortir l’air. J’ôte l’aiguille et je l’élimine dans le conteneur à élimination des objets souillés et piquants. Je fixe l’aiguille de calibre adéquat 21G, 40 mm de longueur pour l’injection, je purge la seringue sans faire couler le produit le long de l’aiguille, une goutte de produit doit juste perler au niveau du biseau de l’aiguille. J’élimine les ampoules dans le container à aiguille. Je pose la seringue sur mon plateau de soins ainsi que les compresses, le désinfectant Chlorhexidine, le pansement, des gants non stériles à usage unique, du SHA. Je réalise à ce moment que le matériel mis à ma disposition est limité, j’aurai apprécié d’avoir un chariot de soins. Je m’adapte au condition de travail et redouble d’attention afin de ne pas faire d’erreur d’asepsie.

Je suis maintenant prête à réaliser mon injection, je me dirige avec l’infirmier vers la chambre du patient. Par respect du celui-ci et de son intimité, je frappe à la porte de sa chambre et attends qu’il m’autorise à entrer.

Nous lui rappelons que c’est le jour de son injection, il semble ne pas l’avoir oublié. On lui rappelle également que je

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