Analyse de pratique professionnelle: Accompagner Aux Toilettes
Commentaires Composés : Analyse de pratique professionnelle: Accompagner Aux Toilettes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cuffe919 • 4 Avril 2015 • 2 646 Mots (11 Pages) • 1 939 Vues
Sommaire
1. Contexte................................................................................................................1
2. Situation.................................................................................................................1
3. Questionnement et Analyse...................................................................................4
4. Conclusion.............................................................................................................6
5. Bibliographie..........................................................................................................7
1. Contexte
J'ai éffectué mon premier stage à la Clinique des Alpes, au 4 ème étage du 17 Novembre au 17 Décembre 2014. La Clinique des Alpes se situe à Grenoble, elle est facilement accessible grâce aux transports en communs. Elle dépend de la Clinique Belledonne qui se trouve à Saint Martin d'hères. Les chirurgiens sont des médecins libéraux qui ont leurs propre cabinet. Cette clinique est un lieu de chirurgie ambulatoire et programée généralement sauf quelques rares exceptions. Au 4ème étage ont y trouve principalement de la chirurgie esthétique du type prothèses mammaires, liposution, lifting... ou encore de la chirurgie orthopédique du type prothèses totale de hanches (PTH), de genou (PTG)... . Nous pouvons également y trouver des patients ahospitalisés pour de la stomatologie comme les dents de sagesses. Cet étage comprend seize lits, certains en chambre double ou en chambre simple. Auparavant, lorsqu'il y avait beaucoup de travail, la quasi totalité des chambres étaient doublés mise à part si la chambre était trop petite. Les patients sont hospitalisés au moins une nuit, leur séjour pouvant aller jusqu'à dix jours, or je n'ai vu que des patients pris en charge pendant 5 jours au maximum. Un élément important à savoir est que le 4 ème étage est un hopital de semaine. De ce fait, si un patient devait rester hospitaliser le week-end, ce dernier était transféré au 3 ème étage.
Les patients acceuillis ont tous les âges, j'ai pu voir des enfants de trois ans comme des personnes âgées de quatre vingt dix ans ou plus. Ils sont pris en charge par l'équipe soignante qui se compose de trois infirmières et de trois aide-soignantes qui tournent tout au long de la semaine et travaillent de jour. Une équipe de nuit, composée également d'une infirmière et d'une aide-soignante, prend alors le relais. Ces dernières collaborent avec les ASH, un kinésithérapeute, les chirurgiens, les anesthésistes, les brancardières, les ambulanciers, les pharmaciennes et une infirmière de laboratoire. Le suivit est tout autant médical que paramédical.
Ainsi les objectifs de l'quipe sont d'accompagner et de prendre en charge les patients dès lors qu'ils sont hospitalisés, en débutant par un entretient d'acceuil. L'évolution médicale post-opératoire est rigoureusement surveillée, tout comme le bien-être et le confort du patient. Cette surveillance se fait au cours de soins tels que la refection de pansements, l'aide à la toilette... mais également pendant de simples dicussions.
2. Situation
Pendant ce stage, j'ai eu l'opportunité d'accompagner Monsieur S, âgé de 81 ans. Cet homme est marié, et a deux enfants, une fille médecin et un fils. C'est un professeur de sport retraité. Il a été admis dans le service le lundi 24 Novembre 2014, aux alentours de 16h30. Il venait pour se faire opérer d'une PTH gauche par un chirurgien orthopédiste.
Nous sommes à J1 et Monsieur S est très algique car la veille, après seulement deux heures de retour dans la chambre, il avait chuté en voulant se lever seul. Or le protocole de la clinique, du moins pour cet étage est que chaque patient doit rester couché et n'a en aucun cas le droit de se lever, de plus ils ne peuvent boire ou manger et ce pendant deux heures en raison des produits anesthésiants. Heureusement pour lui il ne s'était pas blessé grièvement, une petite abrasion à l'oreille et beaucoup de douleurs. La raison de cette chute est que Mr S est très perturbé et perdu depuis l'intervention chirurgicale. En effet nous pouvons observer une importante désorientation spatio-temporelle due à l'anesthésie. De part son dossier médical nous savions que Monsieur S souffrait de dépression, il avait un traitement pour cela, or celui-ci avait été interrompu à la demande de l'anesthésiste, cinq jours avant son arrivé à la clinique. Ainsi il se pouvait qu'il ait oublié ou pas compris les consignes qui lui avait été donné. De ce fait, d'autres consignes avaient été données le soir de sa chute par le médecin et par l'anesthésiste … Lui mettre les barrières, et surtout l'attacher au lit à l'aide d'entraves. Les entraves sont généralement utilisées pour éviter qu'un patient ne se mette en danger en se levant par exemple. Elles ne sont à mettre que sur prescription médicale. Ce n'est pas un dispositf qui peut blesser physiquement le patient, et les règles qui sont rapportées à son utilisation sont très précises. Dans cette situation, ce fut une prescription orale dans un premier temps, suivit d'une prescription écrite. Le patient devait donc les garder la nuit seulement. Ce fut pour moi un moment difficile, étant donné que je n'avais jamais vu ce type d'actions et que le patient était très perdu et désolé pour ce qu'il se passait. Son visage était tellement triste, que je me sentit obligée de sortir de la chambre à ce moment là. Ainsi ce patient était à surveiller de très près, notamment qu'il avait déjà un antécédent de mauvais réveil dans cette même clinique. En effet, dans la nuit il avait réussit à se libérer des contentions et à se promener dans les couloirs.
Dans la matinée le kinésithérapeute était passé pour effectuer les premiers levés et expliquer les mouvements que les patients devraient réaliser afin de
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