Analyse Pratique: le prélèvement veineux
Note de Recherches : Analyse Pratique: le prélèvement veineux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamzelbulle • 7 Octobre 2012 • 2 043 Mots (9 Pages) • 2 291 Vues
DESCRIPTION :
En salle de soins, je prends connaissance du dossier du patient et je vérifie l'ordonnance médicale pour le prélèvement veineux. Il s'agit d' un bilan complet demandé en pré-opératoire afin de réaliser une analyse de biologie médicale.
Je vais voir le patient, me présente et le salue et lui rappelle qu'il ne doit pas prendre son petit déjeuner avant que j'ai pu faire le prélèvement veineux ( la veille au soir il avait déjà été prévenu).
Je retourne ensuite en salle de soins, je me lave les mains et prépare mon matériel (après avoir vérifié l'intégrité des emballages et les dates de péremption) que je mets dans un plateau à trois compartiments, décontaminé et nettoyé :
Matériel :
un garrot décontaminé et nettoyé
une paire de gants non stériles à usage unique
un antiseptique : alcool à 70°
un paquet de compresses stériles
deux corps de pompe à usage unique
Un ruban adhésif
Nécessaire à l'hygiène des mains.
→ pour une hygiène et une asepsie maximales.
des tubes de prélèvements sous vide pour les différentes analyses : un tube de purge, un tube citrate bouchon bleu pour l'hémostase, trois tubes EDTA mauve de 5ml : un pour la numération globulaire et plaquetaire et deux pour les deux déterminations de RAI, un tube vert et un tube jaune héparinés pour le ionogramme, deux grand tubes violets de 7ml pour l' hémoglobine glyquée et pour la CRP, marqueur de l'inflammation
→ je vérifie ainsi la concordance entre la prescription médicale et les tubes d'analyse que je dois prendre.
des sachets plastiques permettant l'isolement des feuilles d'examens et des tubes pendant le transport
→ pour assurer une sécurité maximale pour le transport des tubes de prélèvement.
des étiquettes comportant le nom, prénom, sexe et date de naissance du patient
→ pour éviter les erreurs d'identité.
trois bons d'analyses laboratoire ( pour l'hématologie, la bactériologie et l’établissement français du sang) étiquetés au nom du patient, avec le tampon du service.
→ pour respecter les traçabilités de soin.
deux aiguilles épicrâniennes équipées d'une tubulure et d'un adaptateur au corps de pompe.
Un conteneur pour objets piquants, coupants, tranchants /OPCT s'adaptant sur le plateau.
→ pour éviter les accidents d'exposition au sang.
Je me rends ensuite à la chambre du patient, je frappe, entre et mets la présence.
Monsieur S. est allongé dans son lit, il écoute de la musique. Il retire alors ses écouteurs et je lui explique que je viens pour le prélèvement et qu' ainsi il pourra prendre son petit déjeuner en suivant.
Je lui demande de m'épeler son nom, prénom et date de naissance et je vérifie en même temps la concordance avec une des étiquettes que j'ai en main.
Ensuite, je lui demande s'il a un bras plus facile à piquer, il me répond « le droit mais de toute façon c'est toujours difficile de me piquer». Je pose donc mon plateau sur son adapte-table à sa droite et monte le lit à ma hauteur. Je dégage le bras du patient, le mets en extension et en légère déclive.
Je fais un traitement hygiénique des mains par friction/ THMF et prends mon garrot pour repérer la veine à prélever. Une fois, celle-ci repérée, je relâche le garrot, je refais un THMF, j'adapte mon corps de pompe sur l'aiguille à épicrânienne que je repose dans le grand compartiment de mon plateau, tandis que je mets les emballages dans un compartiment plus petit du plateau. J'ouvre un paquet de compresses stériles, le partage en deux et mets de l'alcool à 70° sur deux compresses alors que je garde les trois autres sèches, je découpe ensuite un morceau de sparadrap pour le pansement que je poserai sur le point de ponction après mon prélèvement et que je colle au bord du plateau. J'ouvre mon container à OPCT.
Je repose le garrot au dessus de la veine repérée et prends une compresse imbibée d'alcool que je passe au niveau de la veine repérée, en remontant dans le sens de la circulation et en ne faisant qu'un seul passage. Je laisse ensuite la compresse au dessus de la veine pour garder un repère.
Le temps que l'alcool agisse, je refais un THMF et j'enfile mes gants non stériles à usage unique. je prends mon épicrânienne par les ailettes, j'ôte la protection, de l'autre main je tends la peau du patient avec le pouce et je lui dis « je pique ». Je lui demande si ça va, il me dit que oui et son visage n'est pas crispé. Je prends ensuite mon tube de purge que je remplie peu, le jette dans le container à aiguilles, puis prends mes autres tubes, les uns après les autres selon un ordre défini sans oublier de retourner lentement les tubes comportant un anticoagulant pour le mélanger au sang, et en prenant soin de remplir suffisamment les tubes pour que l'analyse soit possible.
Pendant ce temps, je dis au patient qu'il y a 9 tubes car c'est le bilan pré-opératoire qui est très complet. Il ne répond pas mais ne semble pas gêné par le nombre de tubes annoncé. Lorsque le dernier tube est rempli, je lui dis que c'était le dernier, je le retire du corps de pompe, le mets dans le plateau avec les autres, dans le grand compartiment, je relâche le garrot avec ma main gauche, je prends toujours avec la même main une compresse imbibée d'antiseptique set la place sur le point de ponction tandis que je retire l'aiguille de son bras avec ma main droite. Je demande au patient de maintenir la compresse en appuyant et je saisis l'embase de l'étui protecteur de l'aiguille entre le pousse et l'index, je pousse l'étui protecteur en maintenant la tubulure et je verrouille ainsi l'aiguille dans l'étui. Je jette ensuite le tout dans le container à aiguilles.
Je prends alors une compresse sèche que j'applique sur le point de ponction et mets le sparadrap découpé dessus pour maintenir la
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