Analyse De Situation: Les difficultés présente entre patients

Les difficultés présente entre patients

Lord d’un stage de troisième année se déroulant en service d’hospitalisation complète de troubles du comportement alimentaire, je prends en charge une patiente de 14 ans que je nommerais L. Cette jeune patiente est atteinte d’anorexie mentale. Elle est entrée dans le service le 22/12/14.

Lors du tour de distribution de traitements avant le repas de midi, nous nous dirigeons dans la chambre de cette patiente avec l’infirmière en poste du matin. Je frappe alors à la porte de la chambre de la patiente qui me dit d’entrer. J’entre alors dans la chambre avec l’infirmière. La patiente est alors sur son lit et en pleurs. Nous nous approchons de la jeune patiente et l’infirmière lui demande si elle veut parler de ce qui ne va pas. La patiente nous dit alors que oui. L’infirmière m’indique alors de prendre une chaise et nous nous asseyons près du lit de la patiente. Il faut savoir que depuis le début de son hospitalisation, tout se passe bien pour la patiente elle ne nous a jamais fait part d’un mal-être quel qu’il soit.

Au cours de l’entretien (je suis simplement observatrice), la patiente nous fait part de son mal être face aux autres patientes lors des temps de médiations collectives et des temps au petit salon du service.

- Je me sent mal à l’aise avec certaines patientes car j’ai l’impression qu’elle me regarde toujours. Elle regarde mes cuisses et cela fait revenir des mauvais souvenir.

L’infirmière demande alors à la patiente : « C’est-à-dire des mauvais souvenirs ? »

- Ben lorsque le maladie était très présente je voyais mes cuisses et je pensais qu’elles étaient énormes.

- Alors si je comprends bien vous trouviez vos cuisses énormes ?

- Oui, enfin plus maintenant mais ça me fait repenser comme j’étais mal avant d’être hospitalisée.

- Et c’est simplement des regards qui vous mettent mal à l’aise ou alors il y a aussi des mots ?

- Ben pas d’insultes mais lors des pesée, certaines patientes me demande toujours si j’ai pris du poids et je n’ai pas très envie de leur dire parce que c’est très personnel ça ne regarde que moi je pense. Après elles parlent très souvent des tailles de vêtements. Par exemple quand j’achète de nouveaux vêtements elles me demandent la taille et tout ça alors ça me gêne. (La patiente baisse la tête et regarde ses pieds)

- Vous savez L, lorsqu’elle vous parlez de poids ou alors qu’elle regarde votre corps, ce ne sont pas les jeunes filles qui parle mais bien la maladie. Vous n’êtes pas toutes au même stade de la maladie et parfois j’entends que ça peut être difficile.

- Oui mais j’ai l’impression d’être seulement un poids ou un numéros pour ces patientes. (La patiente tourne les mains de manière nerveuse)

- Vous pouvez leur dire que leur comportement vous dérange si c’est le cas cela pourrait vous faire du bien.

- Oui mais comme vous dites c’est pas elles qui parlent mais c’est la maladie alors je ne leur en veux pas mais c’est difficile parfois pour moi. Je n’ai pas très envie d’aller à l’art thérapie cet après-midi car je ne souhaite pas trop les voir aujourd’hui.

- Je pense qu’il faut que vous y alliez car vous aimez bien ce moment mais vous n’êtes pas obligée de leur parler vous pouvez simplement vous concentrer sur votre peinture.

- Oui vous avez raison. En plus je pense que c’est montrer une faiblesses que de ne pas y aller.

La patiente a alors sécher ses larmes et retrouvé un petit sourire. Nous lui avons alors dit qu’il ne fallait en aucun cas qu’elle relâche les efforts qu’elle avait pu faire jusqu’à la et qu’il fallait qu’elle essaie au maximum de retrouver la confiance en elle qu’elle pouvait avoir avant la maladie. Je dis alors à la patiente que si elle a besoin de parler de nouveau les soignants sont là pour l’écouter et l’aider à avancer pour pouvoir sortir de la maladie.

La patiente nous remercie et nous retournons alors en salle de soins.

Cette situation m’amène alors à me poser plusieurs questions :

- Quels comportement peut-on adopter face à L ?

- Avons-nous été réconfortante pour la jeune patiente ?

- Quels éléments pouvons-nous lui apporter afin qu’elle se sente mieux ?

- Est-ce une phase normale dans la maladie de la patiente ?

- Avons-nous été aidante pour la patiente ?

- Quelles sont les techniques de communication qui ont été utilisées dans cette situation ?

Avec les techniques utilisées, notre façon de la conseillée peut-elle être bénéfique ?

Pour commencer, il faut garder en mémoire qu’un des pilier de notre métier d’infirmier est la capacité relationnelle développée. C’est-à-dire que le patient ne doit pas être objet mais doit rester une personne à part entière. Le relationnel est très important afin de pouvoir construire une relation de confiance avec le patient et avoir tous les éléments nécessaire pour une prise en charge optimale. Je peux alors parler de l’écharpe

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