Analyse De Pratique sur Mr D., étudiant de 17 ans suite à une collision avec un canon à neige lors d'une descente de piste de ski
Rapports de Stage : Analyse De Pratique sur Mr D., étudiant de 17 ans suite à une collision avec un canon à neige lors d'une descente de piste de ski. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jesstk • 6 Mai 2013 • 1 870 Mots (8 Pages) • 1 184 Vues
Cette analyse de pratique porte sur Mr D., étudiant de 17 ans en math sup. Ce patient a été
pris en charge le 16/03/11 dans un service de traumatologie toulousain suite à une collision avec un
canon à neige lors d'une descente de piste de ski. Cette collision a occasionné chez Mr D. une
fracture fémorale supracondylienne gauche, ainsi qu'une fracture à très gros déplacement de la
diaphyse fémorale gauche (présentant un risque d'effraction de la barrière cutanée à l'arrivée de
Mr D. dans le service). Au vu de ces fractures, les chirurgiens ont posé une plaque sur le fémur
gauche et ont refermé la plaie avec des points. De plus, lors de cet accident, Mr D. s'est brisé les
dents numéro 11, 21 et 221.
Mr D. a dû retourner au bloc opératoire le 31/03/11 pour une reprise et un nettoyage de la plaque qui
avait été posée, car deux hémocultures se sont révélées positives à un Staphylocoque « méti-R ».
Suite à cette reprise, Mr D. présentait une plaie chirurgicale (refermée par des points) s'étendant sur
le côté gauche de sa cuisse gauche.
Mr D. ne présentait aucun antécédent médical ou chirurgical et se trouvait dans une chambre seule
(ces chambres étant réservées prioritairement aux patients présentant un risque infectieux important,
placées en isolement septique ou aux mineurs).
Nous sommes à J-11 de la reprise et du nettoyage de la plaque fémorale. Il a été décidé que je
réaliserais ce jour mon premier pansement simple. Jusqu'à présent, j'avais eu l'occasion de voir
réalisés beaucoup de pansements simples par les infirmières du service. Ces observations m'ont
permis de voir comment se déroulait la réfection d'un pansement. De plus, j'ai été autorisé à prendre
à mon domicile un set à pansements afin de pouvoir m'exercer et me familiariser avec le matériel.
Cependant, par manque de dextérité, j'appréhendais un peu ce soin qui demande d'être précis et
efficace dans les gestes afin d'éviter tout geste inutile et de laisser trop longtemps la plaie à l'air libre
(source de douleurs pour le patient2).
En entrant dans la chambre de Mr D., accompagné de mon infirmière référente, je lui ai demandé
s’il était prêt pour la réfection de son pansement (je l'avais prévenu avant de ma venue pour qu'il
1 Dr CAMBUS. Appareil digestif. IFSI Rangueil Toulouse. Cours du 14.12.10
2 MEAUME S. Plaies chroniques et douleurs. Soins, janvier 2007, n° 712, pp.39-41
Sébastien GOUTTE – Groupe 5 09/05/11 Page : 1/5
puisse se préparer à mon arrivée et au soin). J'ai refermé la porte de sa chambre et allumé la
présence afin que nous ne soyons pas dérangés pendant le soin. J'ai également fermé la fenêtre de la
chambre de Mr D. afin d'éviter tout risque de contamination induit par des micro-organismes
aéroportés3.
Après avoir débarrassé l'adaptable des affaires de Mr D. et l'avoir placé perpendiculaire à son lit du
côté de la jambe sur laquelle je devais refaire le pansement, j'ai utilisé un carré d'essuyage imbibé
de Surfanios® afin de désinfecter l'adaptable (en faisant attention de ne pas repasser deux fois au
même endroit). Puis j'ai installé une poubelle pour les DASRI et une poubelle noire au pied du lit
avant de poser le plateau contenant tout le matériel dont j'avais besoin pour la réfection du
pansement de Mr D. à l'extrémité opposée de celle proche du lit : tout ceci afin de ne pas avoir à la
retoucher et avoir mon matériel à porter de main sans avoir à faire des va-et-vient au-dessus de mon
plan de travail. J'ai ensuite ouvert mon set à pansements et en ai extrait le champ stérile. Je l'ai
ouvert en faisant attention à ne pas entrer en contact avec le côté stérile puis je l'ai placé face non
stérile posée sur l'adaptable. À l'aide d'une des pinces contenue dans le set, j'ai extrait la deuxième
pince, ainsi que la pince kocher et les compresses stériles, et j'ai déposé le tout sur mon champ
stérile. Puis, j'ai utilisé l'emballage du set à pansements pour y verser dans une case de la Betadine
scrub® et dans une autre du sérum physiologique. Je l'ai placé à l'extrémité proche du lit, à l'opposé
de l'extrémité où j'ai posé mon plateau. J'ai enfin ouvert d'autres paquets de compresses stériles que
j'ai placées, à l'aide d'une pince, sur mon champ stérile.
La disposition de tout mon matériel n'a pas été faite au hasard. Pendant ma préparation, j'ai dû
réfléchir à comment organiser mon soin pour ne pas croiser le propre et le sale et respecter ainsi le
principe de la marche en avant3. Placé comme je l'étais, je n'étais pas dos au patient et je pouvais
donc réaliser mon soin en faisant un mouvement de rotation (de mon plateau disposé sur mon
adaptable jusqu'à la poubelle située au
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