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Analyse De Pratique : Prélèvement Sanguin

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Par   •  5 Janvier 2015  •  1 469 Mots (6 Pages)  •  1 962 Vues

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1) Introduction :

La situation que j'ai choisi s'est déroulée lors de ma dernière semaine de stage, que j'ai effectué à l'hôpital Saint Jacques situé à Nantes en service de psychiatrie, plus précisemment à l'unité breton qui dépends du service de psychiatrie 4. Il faut savoir que la répartition des patients au sein des différents services de psychiatrie s'effectue selon leur localisation. Par exemple, le service de psychiatrie 4 accueille essentiellement des patients localisé à Orvault et à ses alentours.

2)Description de la situation :

C'est donc le jeudi 19 juin ma aux alentours de 9H, lors de ma première journée avec les infirmières de l'établissement en horaires du matin que l'infirmière me propose de réaliser un prélèvement sanguin. Je n'ai réalisé cet acte que très rarement lors de mon dernier stage, c'est à dire seulement 2 ou 3 fois. De plus, je n'ai assisté qu'à une seule prise de sang au cours de ce second stage. Le fait de me retrouver devant la situation sans m'y être préparé auparavant m'a donc mis en difficulté et m'a légèrement fait paniqué. Le résident concerné ne sort que très rarement de sa chambre, il m'est donc très peu connu, ce n'est donc pas une personne avec qui je passe du temps, ou discute quotidiennement. Nous l'appellerons Mr. R.. Cela ne me rassure pas car je n'ai aucune idée de la réaction de ce résident en cas d'échec ou de mauvaise manipulation lors de ce prélèvement sanguin. Conscient que je dois m'entraîner à réaliser cet acte, je décide de suivre l'infirmière et de réaliser cette prise de sang. Avant d'entrer dans la chambre, l'infirmière me propose de préparer mon plateau avec le matériel nécessaire. Je décide alors de prendre un garrot , deux aiguilles de tailles différentes afin d'adapter mon choix en fonction de la taille de la veine choisie, un corps de pompe, un coton imbibé d'alcool, un coton sec, un pansement adhésif et une boîte de gants non stérils à usage unique. Je prends aussi l'enveloppe où se trouve le tube, la feuille de transmission au laboratoire, ainsi que la prescription de ce prélèvement sanguin, qui prescrit un INR (analyse réalisée dans le but de vérifier si le dosage de l'anticoagulant convient au résident). Nous nous dirigeons alors vers la chambre du résident, nous nous lavons les mains au SHA (solution hydroalcoolique), frappons à la porte puis nous présentons à Mr. R. ainsi que l'acte que je m'apprête à effectuer. Je lui demande si le fait que je réalise cette prise de sang lui pose quelconque problème, à ce moment, il me réponds avec un grand sourire que cela ne lui pose aucun souci avant de me tendre son bras droit. L'attitude de ce résident me met alors en confiance et me rassure par rapport à mes précédentes appréhensions. Je vérifie alors l'identité du résident en lui demandant son nom, prénom ainsi que sa date de naissance afin de ne pas commettre d'erreur. Mr. R. ayant répondu correctement à mes questions je décide de m'installer, je pose donc mon plateau sur l'adaptable de Mr. R.. puis me rapproche de ce dernier afin d'être à l'aise au cours de la prise de sang. Je commence alors par regarder la présence d'une veine visible au niveau du pli du coude du bras droit, autrement dit la fosse cubitale, de Mr. R.. Pour cela, je place mon garrot au dessus de cette zone, au niveau du biceps. Le résident sursaute alors et me dit que la pose du garrot est assez douloureuse, je m'y reprends alors une seconde fois tout en restant vigilant à ne pas lui coincer la peau, la peau des personnes âgées comme Mr. R.. étant relativement fragile. Une fois le garrot posé, j'observe une veine facilement repérable, je décide alors de la toucher, de palper la peau afin de sentir la veine et de déterminer son orientation. Une fois la veine repérée, je me lave à nouveau les mains avec du SHA et enfile une paire de gants jetables. La veine étant d'une taille convenable, je décide d'utiliser l'aiguille la plus importante. Je visse donc l'aiguille au corps de pompe puis préviens le patient que je vais passer un coton imbibé d'alcool au niveau de la veine, et que cela risque d'être froid. Je place ensuite le garrot au même emplacement que précédemment, tout en restant vigilant à ne pas abîmer la peau de Mr. R.. Après avoir à nouveau repéré la veine,

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