Analyse De Pratique: le Prélèvement Sanguin
Note de Recherches : Analyse De Pratique: le Prélèvement Sanguin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamoune054 • 25 Mai 2013 • 913 Mots (4 Pages) • 2 126 Vues
J'ai choisi cette situation vécu en tant qu'aide soignante dans une clinique ou je travaillais. Dans la prise en soin et dans la relation soignant, soigné. Lors de cette situation j'ai mobilisé des concepts dans la dimension du soin. Je vous présente cette analyse comme étudiante infirmière.
Selon L’article R 4311-2 du Code de la Santé Publique relatif à l’exercice de la profession d’infirmiers, stipule que « les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade »
Phase descriptive :
Ce jour-là, j'étais de nuit en service de cardiologie dans une clinique de Champagne Ardenne, où il m'arrivait de faire quelques remplacements Il est 20h, je prends mon poste.
Le service n'a que quelques patients dont Mr X. Lors des transmissions orales l'infirmière de jour nous informe que Mr X présente une pathologie cardiaque et qu'il est en fin de vie. Elle nous précise que Mr X est dyspnéique et qu'il présente une asthénie. Elle ajoute qu'il est probable que son décès survienne dans la nuit.
L’infirmière et moi même commençons les premiers soins à 21h00, nous allons voir Mr X. Il est dans la chambre n°8 seul. Il est âgé et les cheveux grisonnants. Nous nous présentons et l'infirmière s'adresse à lui.
En ce qui me concerne, je l'observe et je suis touchée émotionnellement par cette situation. Il est pâle, les lèvres bleues, très fatigué mais présente un faciès qui ne montre pas de souffrances physique. Il indique à l’infirmière qu'il n'a besoin de rien. Aucuns soins infirmiers n’est prévu pour lui dans la nuit.
Après avoir terminé les soins de 21heures des autres patients, je pense à Mr.X qui est seul. A ce moment là je me dis qu'il à peu être besoin d'une présence auprès de lui, une présence pour apaiser ses angoisses face à la mort. J’éprouve de l’empathie pour ce patient. J’attends un peu avant d’aller le revoir, car je me questionnais sur l'attitude à adopter, quels mots utilisés de quel façon je pouvais communiquer avec lui. Je frappe doucement à la porte de sa chambre, la petite lumière douce de la veilleuse laisse seulement apparaître son visage. Je m’avance avec délicatesse près de lui en respectant le silence qui règne dans sa chambre. Je lui prends la main avec douceur afin d’établir une relation de communication non verbale, sa main est froide. Il me regarde, je m’adresse à M.X avec congruence et lui demande
-« ça va ? avez-vous besoin de quelques choses, que je vous passe un gant humide sur le visage ».
Il me répondit
-« ça va, je n’ai besoin de rien, je vous remercie ».
Par cette première approche et ma présence je faisais sentir à Mr. X qu'il n’était pas seul.
Ensuite un long silence s'est installé entre nous, j'en ai déduit qu'il souhaitait peut être resté seul un moment.
Je respect avec altérité ces moments d’intimités.
En quittant la chambre je lui dis :
-«
...