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Étude du film Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock

Mémoires Gratuits : Étude du film Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2014  •  810 Mots (4 Pages)  •  1 310 Vues

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Fenêtre sur cour est un film à décor unique dans la lignée de La Corde en 1948 le cinéaste Alfred Hitchcock replonge de nouveau le spectateur dans un huis clos. C'est un film qui au premier degré aborde la question du voyeurisme autour d'une intrigue policière celle du meurtre de la femme de Lars Thowald. Mais en arrière plan c'est un film qui parle d'amour, de cinéma, de la vie urbaine.

La première scène celle du générique révèle le décor du film. On pénètre progressivement dans la scène à travers la levé successive de trois volets. L'auteur nous délivre un premier message, la fenêtre comme peut l'être la caméra au cinéaste est une ouverture une prise de vue sur le monde, elle pose le cadre, le champs s'ouvre et les éléments du décor se pose successivement. Le premier volet dévoile la partie gauche du carde, on y voit une cage d'escalier extérieur, on devine que l'on est dans une ville Américaine, mise en Abyme de l'ascension le volet s'élève pour libérer le champs à l'escalier qui monte. On peut y voir ici une double allégorie, celle du génie Hitchcockien qui élève l'art cinématographique, et celle de la prédominance de la lumière indispensable à l'appréhension de l'espace, à la vie et au cinéma, surtout dans le cinéma d'Alfred Hitchcock qui évolue dans des jeux d'ombre et de lumière. On voit derrière l'escalier une ruelle, qui donne sur la rue, nouvelle mise en abyme celle des ouverture, on voit la scène à travers une ouverture, la fenêtre qui elle même donne sur une ouverture la cours, qui présente elle-même des ouvertures, les fenêtres des voisins, cœur de l'action dans le film, et la ruelle qui ouvre un arrière plan sur la rue foyer principal de la vie urbaine. Une fois les trois volets ouvert le décor est posé on peut déjà y voir une allégorie de la ville Américaine, on voit une maison, des immeubles, une rue des fenêtres, des escaliers, des colonnes des toits des balcons. Toute la ville semble reposé là dans, ce poster, cette photo, ce cadre saturé d'urbain. L'ouverture à la nature est très faible contrairement à l'intention première d'Alfred Hitchcock qui fut de tourner son film dans un décor naturel à Greenwich Village, on ne voit qu'un arbre a gauche et un morceau de ciel engorgé de buildings, caractéristique des villes Américaines ou l'on ne voit presque pas le ciel étouffé par les hyper-constructions. L'auteur originaire d'Angleterre semble vouloir marqué son décor comme une satyre de la ville Américaine, là ou dans son pays natale la hauteur des bâtiments ne doit pas dépasser 5 étages, et la où la verdure est indissociable du paysage urbain, comme à Londres, ici la nature est méprisé retranché en coin comme délaissé.

La première scène nous montre un oiseau qui descend du ciel, comme si les lois de la nature était inversé, les oiseaux ne s'envolent pas, ici, ils descendent du ciel, tout au long du film on voit clairement que Hitchcock dénonce le paroxysme qui existe dans les grandes villes entre une proximité démesurée, voyeurisme imposé on voit sans vouloir regarder, on est plongé dans l'intimité profonde de la vie privée de ses voisins juste en levant la tête, on se retrouve chez les autres quand on cherche a sortir de chez soit depuis l'intérieur,

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