Théories de l’organisation : Etude diagnostique

travail noté 3

L’étude diagnostique (troisième volet) et l’évaluation critique de votre cas (40 points)

                        (2018.10)

TABLE DES MATIÈRES

Introduction        1

Étude diagnostique (troisième volet)        2

A.        Étude diagnostique à l’aide de la métaphore de l’instrument de domination        2

B.        Étude diagnostique à l’aide de la métaphore du flux et de la transformation        3

Évaluation critique de votre cas (un scénario)        4

Conclusion        5

Références bibliographiques        6

Annexe A        7

Introduction

Pour ce troisième travail, je ferai l’étude diagnostique d’Agatha Boutique, une boutique pour bébé pour laquelle je travaille depuis maintenant 1 an. Je vais étudier selon les métaphores vues en cours, soit de l’instrument de domination et du flux de la transformation. Par la suite, je présenterai une évaluation critique de l’entreprise en question en faisant un scénario.

Étude diagnostique (troisième volet)

1. Étude diagnostique à l’aide de la métaphore de l’instrument de domination

Les organisations forment depuis longtemps une <domination sociale dans lesquels des individus ou des groupes trouvent les moyens d’imposer leur volonté aux autres. >^[1]

Une entreprise comme Agatha boutique représente un risque plus important de domination, malgré le fait que les intentions des dirigeants sont fondamentalement bonnes. La domination rationnelle légale sera présente au sein d’une entreprise bureaucratique. Le directeur général, qui est également un des actionnaires de la boutique, cherche son pouvoir dans les règles et procédures de l’entreprise. En souhaitant gravir les échelons, je dois faire mes preuves au sein de l’entreprise et dois respecter les règles et les procédures mises en place, ainsi que les faire respecter par mes collègues.

Plusieurs dirigeants vont utiliser des stratégies pour garder le contrôle sur leurs employés et transformer leur domination en pouvoir légitime en formant l’organisation administrative qui leur servira le plus.

La boutique représente également un danger important de domination étant donné que son fonctionnement permet de réprimer facilement l’innovation et l’autonomie du personnel.

Le commerce de détail est un secteur dont fait partie la boutique Agatha, c’est un exemple du travail secondaire, puisqu’on engage des employés peu ou pas formés et aucun investissement n’y est consacré. On leur offre des salaires plutôt bas, et on recrute plus ou moins d’employés tout dépendamment de l’achalandage et des périodes de l’année. Depuis la dernière année, les dirigeants ont diminué le budget d’heures de la boutique étant donné que pandémie a baissé les ventes en boutique. Il est vrai de remarquer une baisse des ventes, cependant en diminuant le nombre d’employés en boutique, les conseillères n’ont pas le temps d’accomplir toutes les tâches et répondre à tous les clients.

Comme il s’agit d’un travail dans le secteur du service à la clientèle, et qu’il requiert très peu de travaux physiques, les accidents de travail sont donc très rares. Les tâches les plus à risque sont à l’entrepôt et plusieurs consignes et règlements sont expliqués lors de la formation des employés. Les recommandations doivent être signées et sont régies par la CSST. Il est arrivé à quelques reprises que des employés n’avaient pas l’équipement convenable pour leur travail, ils aient été rencontrés et la situation ait été prise en charge et réglé.

Les employés de la boutique Agatha sont davantage enclins à souffrir de stress ou de maladie mentale, étant donné que leur travail assure peu de sécurité d’emploi. Plusieurs postes vont dépendre de la situation économique et vont avoir une trop grande charge de travail, ce qui peut amener vers un épuisement professionnel.

Pour ma part, je ne m’identifie pas comme étant un ergomane mais il s’agit d’une réalité pour plusieurs de mes collègues. Plusieurs vont voir une opportunité de se démarquer dans l’entreprise en travaillant sans relâche et en démontrant leur attachement à l’entreprise. Ils subissent donc un stress énorme, dû à la charge de travail et à la pression de performance qu’ils se mettent. Certains d’entre eux ont été en arrêt de travail plusieurs mois dû à cet épuisement professionnel.

Une des raisons serait le nombre d’employés qui a diminué dans la dernière année mais la charge de travail reste la même.

Nous devons donc continuer de faire les mêmes tâches mais également les tâches des postes qui ont été supprimés lors de la restructuration de l’entreprise.

Les ergomanes sont souvent appréciés des dirigeants d’entreprise, toutefois ces personnes ont un comportement toxique au travail et peuvent apporter une ambiance lourde auprès de ses collègues.  Le tout peut donc amener des conflits entre collègues, ce qui n’est pas ce que les gestionnaires recherchent. L’ergonome fait toujours plus que ce qu’on lui demande, il y a donc beaucoup de dévouement dans l’entreprise.

La boutique est peu radicalisée, toutefois le manque de culture organisationnelle amène l’entreprise à l’être toute de même un peu. La majorité des employés ne se sentent pas reconnus et soutenus par les gestionnaires, ils ont même tendance à se considérer exploités par ces derniers. Plusieurs ont le sentiment que leur travail n’est pas assez rémunéré considérant leurs tâches. Les employés se rallient donc entre eux pour ne pas accomplir certaines tâches demandées qui ne sont pas dans leur mandat. On peut donc dire qu’il y a davantage de confrontation entre les subordonnés qu’entre les employés.

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