Soins De Santé Au Québec
Dissertation : Soins De Santé Au Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camilleouellet03 • 29 Octobre 2014 • 1 347 Mots (6 Pages) • 835 Vues
Le système des soins de santé existe depuis des lunes au Québec allant même apparemment jusqu’au 17e siècle où l’on fonda l’Hôtel-Dieu de Québec pour soigner les Amérindiens du coin . Certes, le système a grandement évolué pour maintenant desservir plus de 8 millions d’habitants. La santé est un aspect primordial dans notre société, voilà donc pourquoi le gouvernement du Québec doit perpétuellement y investir et le mettre à jour.
En décembre 2013, le groupe CIRANO a fait une étude sur les dépenses publiques en santé. De 2013 à 2030, le budget pour la santé augmentera de 29,8 milliards de dollars, c’est-à-dire de 31,3 milliards de dollars en 2013 à 61,1 milliards de dollars. 42,9% des revenus totaux du gouvernement vont déjà directement pour la santé et dans 16 ans, ce sera 68,9% des revenus totaux. Que restera-t-il pour l’éducation, la dette, le soutien aux familles ou encore la justice ? Un minime pourcentage. C’est le déclin démographique de notre cher Québec qui joue un rôle sur ces données, car le vieillissement de la population frappe à nos portes ce qui entraine plus de personnes âgées à soigner. De plus, l’immigration stagne. Étant une terre d’accueil moins dynamique, ils se tournent vers d’autres directions. Dans cette croissance de 29,8 milliards de dollars, Clavet, Duclos, Fortin, Marchand et Michaud du groupe CIRANO indiquent que 12,3 milliards de dollars iront directement pour le vieillissement de la population, 3,8 milliards de dollars pour les immigrants qui viennent se faire soigner, car il y en aura toujours qui viendront s’établir malgré les circonstances et la dernière partie, soit 18,4 milliards de dollars, c’est la croissance des coûts structurels des soins de santé. Ces ajustements coûteront une fortune aux contribuables et au gouvernement. De même, ils s’entendent pour dire qu’un maintient constant des dépenses en santé ne se ferait qu’en augmentant de 60% tous les impôts et les taxes du gouvernement du Québec.
En 2014, lors des plus récentes élections provinciales, l’agence CROP commandée par CBC/Radio-Canada a fait un sondage sur le taux de satisfaction à l’égard des soins de santé. L’échantillon était de 1400 résidents du Québec (1148 francophones et 252 personnes de langue maternelle autre que le français) âgés de 18 ans et plus. D’après les données recueillies, 62% des gens sont insatisfaits du système de santé. En ce qui concerne les principaux problèmes en santé, les répondants citent plus précisément 33 % l’accès difficile pour avoir un médecin de famille, 26% le temps d’attente aux urgences des hôpitaux et 21% la pénurie de médecins et infirmières. Toutefois, selon Youri Rivest, vice-président chez CROP, l’enjeu majeur est l’accès aux soins. La qualité de ceux-ci n’est pas déplorable. Il souligne que : « Les Québécois sont satisfaits des soins qu'ils reçoivent; le problème, c'est l'accessibilité . »
Le temps d’attente aux urgences des hôpitaux fait beaucoup parler. Les gens se plaignent que c’est interminable. Par contre, en août 2013, le ministre Hébert a présenté un tableau des données reçues par les hôpitaux et autres institutions . Les gens sont établis par priorité dans les hôpitaux. Lorsqu’un patient est P1, soit le plus urgent, en moyenne, cela prend 7 minutes pour qu’il rencontre un médecin. Les autres cas qui sont moins pressants prennent en moyenne 2 h 02, à partir de la fin du triage infirmier jusqu’au moment de rencontrer un médecin . De toute évidence, les gens ne supportent pas de devoir attendre pour un problème bénin ou encore pour faire renouveler une prescription d’où l’intérêt d’accorder une plus grande importance aux pharmaciens.
Des solutions sont mises en place notamment pour munir toute la population d’un médecin de famille. Le gouvernement du Québec a crée le guichet d’accès pour les clientèles orphelines (GACO) . Ce guichet permet aux gens sans médecin de famille de s’inscrire et de faire évaluer sa priorité de passage, allant de P1 à P5, par une infirmière près de chez vous. Ensuite, vous êtes placés sur une liste d’attente sans réellement savoir combien de temps cela prendra. En moyenne, un résident du Québec attend 454 jours, c’est donc plus d’un
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