Pourquoi se soigne-t-on?

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Fiche de lecture.

Pourquoi se soigne-t-on?

 Gérard REACH

« En vue de la validation de l’UE6.1 »

SOLSONA Paul, G11, 2019/2022

Mots clés : observance thérapeutique, non observance thérapeutique, compliance,  maladies concomitantes, conséquences, responsabilité, dépenses de santé.

Présentation de l’auteur : Gérard REACH est un professeur d’endocrinologie, diabétologie et  maladies métaboliques à l’université Paris 13 depuis 2001. Il a travaillé à l’INSERM entre 1991 et 2003 et a reçu de nombreux prix scientifiques ( Prix Apollinaire Bauchardat, l’auréat de l’académie Nationale de médecine).

Extrait de l’ouvrage « Pourquoi se soigne-t-ton ? » ; constitué de 5 feuilles, Edition « Au bord de l’eau », paru le 01/01/2005.

Champ disciplinaire : Philosophie de la santé.

Idées principales : 

L’auteur commence par introduire le terme « d’observance », en partant d’un constat simple : le patient écoutera le médecin et suivra ses conseils. Il explique cela dans le domaine médical en se basant aussi sur des faits de la société (ex : port de la ceinture de sécurité). Il explique l’évolution du terme, passant de compliance à observance, suite aux avancées technologiques (internet, savoir médical à disposition). De ce fait, les patients n’ont plus une confiance aveugle envers le médecin, car ils ont à présent un sens critique plus développé. Pour l‘auteur,l’observance ou la non-observance thérapeutique est « l’adéquation entre le comportement du patient et les prescriptions médicales » ; c’est à dire, « l’acceptation de se soumettre à un dépistage », « respect de la prise de comprimés », «  de venir à un rendez-vous »...Il appuie ces propos par des exemples, notamment avec le traitement lié au diabète : « se faire des injections d’insulines, prendre sa glycémie plusieurs fois par jour, noter les résultats pour ainsi déterminer la dose d’insuline à injecter » etc. Il explique aussi que la non observance est dû à plusieurs facteurs, et non à la simple prise du traitement : « suivi d’un régime alimentaire, ou la pratique de l’exercice physique, et les comportements qui présentent des dangers pour la santé : tabagisme, alcoolisme, consommation de drogues  [...]»

Pour lui, la non-observance dépasse aussi le cadre médical, comme quand on ne met pas la ceinture de sécurité en voiture, ou que l’on boit un verre de trop et prendre le volant par la suite.

Mr REACH nous prouve que la non-observance est un problème d’envergure, car celle d’un traitement peut atteindre 60 % selon certaines études.

Il appuie ces chiffres sur l’étude de Vincent , concernant des patients atteints de glaucome, dont le pourcentage d’observance est de seulement 42 %, même après explications des risques encourus.

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