Marisol Touraine

Chaque année, près de 2 000 personnes travaillent directement sur les projets soutenus par le PHRC : médecins, infirmiers, chefs de projets, techniciens de laboratoires, manipulateurs radio… C’est pour rendre hommage à l’engagement de toutes ces équipes de recherche, au service direct des patients depuis 2 décennies, qu’une manifestation anniversaire a été organisée ce jour au ministère des affaires sociales et de la santé.

A cette occasion, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a distingué 20 projets jugés particulièrement emblématiques depuis la création du PHRC*.

A l’issue de cette manifestation anniversaire, la ministre a posé les jalons de ce qui constituera la recherche clinique de demain, conformément aux engagements du président de la République sur la recherche biomédicale.

Le PHRC sera modernisé en lien avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche autour de 4 objectifs : premier d’entre eux, renforcer la compétitivité de la recherche clinique française. L’excellence de notre recherche dépend de notre capacité à rester compétitifs : pour cela, le recours à l’échelle européenne doit être plus systématique. Ainsi, le PHRC favorisera des projets européens de recherche clinique collaboratifs, coordonnés par une équipe française. Deuxième objectif : simplifier et rendre plus lisible l’offre de financement de la recherche clinique française. Dorénavant, l’appel à projets national sera organisé et évalué de façon standardisée par un « guichet unique », quelle que soit la thématique, avec l’aide d’experts internationaux. Le PHRC interrégional, lui, continuera à donner aux acteurs locaux les moyens d’une politique scientifique spécifique. Troisième objectif : renforcer la transparence et l’objectivité de l’évaluation des projets. Quatrième objectif, enfin : instaurer un suivi prospectif du PHRC. Très prochainement, la ministre mettra en place un comité de pilotage et d’évaluation du PHRC, qui rendra un rapport annuel de l’organisation et des résultats du programme.

Faire avancer la recherche clinique, investir dans le savoir médical, c’est préparer la santé de demain. C’est anticiper pour avoir un temps d’avance et pour inventer les traitements d’avenir. C’est pour ces raisons que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et Marisol Touraine considèrent la recherche clinique comme l’un des piliers de la stratégie nationale de santé, annoncée le 8 février dernier.

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