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L’euthanasie du point de vue de la médecine en France

Étude de cas : L’euthanasie du point de vue de la médecine en France. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2015  •  Étude de cas  •  973 Mots (4 Pages)  •  809 Vues

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Chapitre 1 : L’euthanasie du point de vue de la médecine en France

Introduction :

L’euthanasie, vient du grec ancien « eu » (bon) et « thanatos » (mort). Il désigne un acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d’un patient afin de soulager ses souffrances physiques ou morales considérées comme insupportables. Il peut être appliqué soit en agissant à cette fin, soit en s’abstenant d’agir. Le terme d'euthanasie a parfois été appliqué à des pratiques d'élimination de personnes jugées inaptes à la vie en société (malades mentaux, handicapés).

Il existe différentes formes d’euthanasie :

• L'euthanasie active :

Il suppose le geste d'un tiers qui administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer la mort immédiatement.

• L’euthanasie passive :

Il traduit le renoncement aux traitements médicamenteux, l'interruption de l'alimentation ou de l'hydratation artificielle ou l'administration d'opiacées ou de sédatifs à haute dose, pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer la mort au bout de quelques jours.

• L’euthanasie indirecte :

C’est l’administration d'un produit mortifère dont la conséquence non recherchée est la mort du patient.

L'euthanasie peut être volontaire, non volontaire, ou involontaire :

• Volontaire : lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande.

• Non volontaire : lorsqu’on ne connaît pas la volonté de l'individu.

• Involontaire : effectuée contre le gré d'un individu qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision.

Les différentes procédés utilisées :

La pratique la plus répandue est l’administration par voie intraveineuse ou orale d’un barbiturique qui fait sombrer le patient en fin de vie dans l’inconscience. Cette action en elle-même peut conduire au décès du patient. Si tel n’est pas le cas, on peut procéder à l’administration (par injection dans la majorité des cas) d’un paralysant neuromusculaire. L’association barbiturique / paralysant est la formule la plus répandue.

D’autres pratiques peuvent être mises en place comme l’administration d’un sédatif ou de morphine à des dosages supérieurs aux exigences thérapeutiques. L’injection de chlorure de potassium, qui provoque un arrêt cardiaque rapide, utilisée ponctuellement à une époque, est généralement prohibée car elle peut provoquer des douleurs pénibles

Chapitre 2 : L’euthanasie du point de vue législatif

En France, c’est un projet de loi, déposé en 1978 par le sénateur Henri Cavaillet et finalement refusé en 1980, qui inaugure le débat politique sur les souffrances de la fin de vie. Celui-ci est relancé au début des années 2000 à l’occasion du cas « Vincent Humbert » à la suite duquel une « mission d’évaluation sur l’accompagnement de la fin de vie » est créée au sein de l’Assemblée nationale sous la présidence du député Jean Leonetti. Ce travail donne lieu, le 22 avril 2005, à la promulgation d’une loi, dite « loi Leonetti », « relative aux droits des malades et à la fin de vie ».

Le droit français exclut l’acharnement thérapeutique mais condamne l’euthanasie dite active.

Il en est de même du droit européen : dans une recommandation adoptée en 1999, le Conseil de l’Europe

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