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La Santé

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Par   •  2 Janvier 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 860 Mots (8 Pages)  •  627 Vues

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La santé

Knock (pièce des années 30 jules romain) « les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent »

Puisque notre espérance de vie et encore plus l'espérance en bonne santé ne cesse de progresser dans nos sociétés, on aurait pu s'imaginer que la santé sans cesser d'être une priorité aurait été moins importante, dans la vie de tous les jours. Or il n'en est rien et c'est même l'inverse qui se produit. Car plus les habitants des pays riches vivent vieux et en bonne santé, et plus ils sont préoccupés par ces questions de santé. En France, la santé est devenue une question politique majeure notamment dans la mesure ou elle occupe une place importante du budget, puisqu'en l'an 2000, les dépenses de santé ont atteint pour la première fois en France 10% du PIB . Désormais la dépense nationale de santé par habitant est la 6ieme du monde derrière les EU, la suisse, canada, Allemagne et Luxembourg.

Le 4 octobre 1945 une ordonnance du gouvernement institue la sécurité sociale, et en 1946 le préambule de la 4eme république disposait notamment : « la nation garantie à tous notamment à l'enfant, à la mère, aux vieux travailleurs la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. »

Ce système de protection sociale, a prospéré pendant les trente Glorieuses parce que la croissance économique a permit le développement de la protection sanitaire et sociale. Comme dans les autres pays occidentaux, la fin de l'Etat Providence, la réduction des dépenses publiques, les crises en matière budgétaire ont eu comme conséquence, une rationalisation de la santé, qui passe notamment par une meilleure maîtrise des dépenses de santé.

➢ Création CMU en 1999, et en l'an 2000 plus de 5millions de personnes vont en bénéficier.

➢ Également réforme de l'assurance maladie 2004 2005

➢ Loi de mars 2002 loi Kouchner sur les droits des malades

En moins d'un siècle, on est passé d'un médecin pour 2500 habitants à 1 pour 335. L'espérance de vie des femmes est passée de 47 à 84 ans, celle des hommes de 43 à 76ans. Explosion du nombre de centenaires (1950-200 centenaires, 15000 en 2010; 2060 : 200 000.

De même la dépense nationale de santé était en l'an 2000, de 140 milliards d'euros; somme qui a été multiplié par 4 en trente ans. Cette dépense nationale de santé est financé 72% par la sécurité sociale, 13% les organismes complémentaires à savoir les mutuelles, 9% les ménages, et 4% l'Etat.

I) La santé : préoccupation majeure

A) Les causes complexes

Dans les sociétés pauvres, et sans moyen, la mort, les maladies, sont vécues comme une fatalité contre lesquelles il ne sert à rien de se révolter. Or à l'inverse, dans nos sociétés modernes, on assiste à un renversement, parce que la maladie ou la mort sont devenues des scandales, presque des anomalies, et à l'inverse, la santé est devenue un droit pour tous d'où le scandale des maladies nosocomiales. On a désormais un nouveau rapport avec la maladie ou la mort, parce que les progrès de la science, de la médecine, donnent l'illusion de pouvoir guérir toutes les maladies. Et ce qui est mal guérit ou incurable apparaît dans ses conditions intolérable. On refuse de plus en plus de souffrir, en tout cas d'être patient et il est évident que cette impatience implique la consommation d'analgésique ou de médicaments de confort.

Nos sociétés actuelles, acceptent de plus en plus mal le vieillissement et ce processus qui est inévitable apparaît désormais comme une maladie et le vieillissement de la population a engendré toute une série de maladie dégénérative qui n’existait pas lorsque l'espérance de vie était plafonnée à 50ans.

Désormais notre sur information médicale, via la télévision, internet, documents, finit par affoler ou entraîner des comportements hypocondriaques, et lorsqu'il s'agit d'alimentaire encore plus. On observe bien une sorte de peur collective, par exemple entrainée par la crise de la vache folle. L'information médicale peut tout autant rassurée qu’affoler.

Les pouvoirs publics, médecins, éducateurs, diététiciens, on finit par instaurer une espèce de totalitarisme médical hors malgré tout on sait bien que boire, fumer manger va avoir des conséquences ou non sur notre santé.

Paradoxalement l'offre médicale, en constante augmentation, a aussi accentué le phénomène, on remarque que la plus forte demande en consommation médicale se trouve dans les départements ou le nombre de médecins est le plus élevé.

Si il est évident que dans nos pays riches la santé physique ne cesse de s'améliorer, on ne peut pas dire la même chose de la santé psychique, mentale, puisque le suicide, les maladies psychosomatiques tous les maux sociaux (échec scolaire, chômage, solitude) et également une incidence sur notre santé. La France est championne du monde de tranquillisant ou d'antidépresseur.

B) Vers la reconnaissance d'un droit à la santé?

La constitution de l'OMS (organisation mondiale de la santé) précise que «la possession du meilleur état de santé constitue l'un des droits fondamentaux de tout être humain ». Au plan international on considère que toute personne a le droit à la santé. Au plan national, ce droit à la santé est inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946. De même la mise en place de la CMU en 1999 a pu également constituer une preuve de la volonté de garantir a tous un accès au soin. Malgré tout ce concept de droit à la santé reste ambiguë, parce que la santé, ne peut être définit que dans le relatif et non dans l'absolu, la santé est relative à un état politique, économique, scientifique, technique d'une société à un moment donné.

Rien n'est plus aléatoire, et plus subjectif que le sentiment de sa bonne santé physique ou psychique. Depuis une 30ène d'année les progrès scientifiques et techniques finissent par donner l'impression à chacun que l'état de santé

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