L'obésité: une maladie sociale?

Fiche de lecture : « L’obésité : Une maladie sociale ? »

Présentation de l’auteur

Catherine Halpern est une journaliste française en charge de la philosophie pour la revue « Sciences Humaines » et collabore au supplément Livres de «  Libération ». Philosophe de formation, elle est également responsable du pôle Ressources et communication (Délégation à la Politique de la Ville et à l'Intégration) à la Mairie de Paris.

Type de document, Référence bibliographique et champ disciplinaire

Cette fiche de lecture porte sur un article intitulé « L’obésité : Une maladie sociale ? » issu de la revue « Sciences Humaines n°223» publiée en févier 2011. Cet article de cinq pages appartient au champ disciplinaire de la sociologie.

Résumé de la thèse de l’auteur

Cet article aborde le thème de l’obésité qui est actuellement un phénomène majeur en terme de santé publique. A travers cet article, l’auteur démontre que nous sommes tous inégaux face au surpoids et à l’obésité, mais aussi que cette maladie ne touche pas tous les individus de la même façon. En effet, nos modes de vie culturels et économiques influencent notre prise de poids et notre société joue un rôle dans la prévalence toujours croissante de l’obésité.

Les inégalités en France et dans le monde entre individus et de façon plus général entre classes sociales sont fortement présentes. Ainsi, ce phénomène ne touche pas seulement les pays riches, l’obésité est aussi présente dans les pays pauvres, où la dénutrition sévit. L’obésité est plus répandue dans les catégories les moins favorisées (ouvriers), que dans les catégories plus aisées (cadres). A l’optique préventive et diététique des classes aisées, s’oppose l’optique curative des catégories modestes. De ce fait, les rondeurs des enfants des classes populaires sont mieux tolérées, perçues comme des signes de bonne santé. On constate également des inégalités entre hommes et femmes (plus de femmes obèses). Notre mode de vie en permanente évolution influe sur nos comportements alimentaires et participe à l’augmentation de l’obésité (développement des fast-foods, mode de vie plus sédentaire..).

Enfin, de nombreuses personnes en surpoids ou obèses sont fréquemment victimes de stigmatisation, de préjugés et de discrimination à cause de leur poids, ce qui peut avoir des conséquences sur leur bien-être émotionnel et physique.

Commentaires personnels

Il s’agit d’une réflexion structurée qui nous montre l’importante progression de cette maladie ces dernières années. Cela m’a fait prendre conscience que de nombreux facteurs influes dans l’apparition du surpoids et/ou de l’obésité.

Intérêts professionnel

Lors d’un stage effectué auprès d’une infirmière scolaire exerçant dans un lycée, j’ai pu me rendre compte de l’importance du rôle de l’infirmière dans la prise en charge des élèves en surpoids ou atteints d’obésité. Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmière scolaire peut mettre en place un programme de prévention de l’obésité, elle élabore également des actions avec les enseignants d'EPS afin d'éviter les dispenses trop fréquentes des enfants obèses et propose avec un médecin du sport des certificats d'aptitude partielle pour favoriser une activité adaptée. Une collaboration avec les enseignants et les parents s’installe, ceci dans le but de sensibiliser et d’habituer les enfants et leur famille à une hygiène de vie favorable. L’infirmière scolaire se doit également de repérer et suivre les souffrances psychiques des jeunes atteints de surpoids ou d’obésité. Ainsi, au cours de mon stage, j’ai eu l’occasion d’échanger avec une jeune lycéenne en surpoids victime d’isolement, de préjugés et même d’insultes.

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