Fiche de lecture - WARNET, S. (Coord). Infirmière, une profession en pleine évolution. La revue de l’infirmière. 2019, n°248, p. 16-33

Cadre réferentiel :

WARNET, S. (Coord). Infirmière, une profession en pleine évolution. La revue de l’infirmière. 2019, n°248, p. 16-33

Développement :

L’évolution de la profession infirmière est au cœur de cette analyse. Le premier document nous informe sur les 8 articles du dossier coordonné par Sylvie Warnet, rédactrice en chef adjointe.

En effet, l’enseignement infirmier fait son entrée à l’université et une pratique avancée leur est réservée. Il est donc important selon Chantal Lagier, cadre formatrice, « de revisiter les fondements de l'autonomie infirmière puiser dans les origines du rôle propre »^[1]. De ce fait, l’article s’intéresse essentiellement sur le rôle propre et à son évolution au cours des années.  Le début de la notion de rôle propre dans la législation français a été le 31 mai 1978 avec la loi numéro 78-615 : « est considéré comme exerçant la profession infirmière toute personne qui, (...) donne habituellement des soins infirmiers sur prescription(...), ou bien en application du rôle propre qui lui est dévolu ». À cette époque, le rôle propre n'était pas encore compris, il était seulement différencié du rôle sur prescription. Progressivement, le soin éducatif et préventif, le maintien de la santé, puis la notion de responsabilité, de prévention de maladie vont alors venir s'associer au rôle propre. Enfin, les fonctions d’analyse, d’organisation et d’évaluation émergent. C’est seulement en 1993, que tous les actes du rôle propre vont se préciser et la profession va être reconnue comme telle. Au XXIe siècle, le rôle infirmier va continué a s’élargir. De plus, Les infirmiers s’investisse davantage dans les recherches afin d’affirmer l’utilité de chacune de leurs acte de leur rôle propre. De ce fait un infirmier est en capacité de savoir faire des recherches et de les traiter. C’est enfin en 2018, que la formation est universalisé, qui va permettre un élargissement des missions confié grâce au pratique avancée.

En 2018, en faveur des 40 ans du rôle propre une enquête a été suivi par 2 étudiante infirmière, elles ont travaillé à partir d’un questionnaire auprès d’infirmière et d’infirmier exerçant dans des milieux divers. Cette enquête s’intéresse au rôle propre, notamment  a sa conception et à la manière dont il est mis en place. L’autonomie, l’initiative et la  collaboration avec les différents professionnel de santé sont les notions les plus évoqués. D’autres notions comme la prise en charge globale du patient, la personnalisation des soins et des actions, le maintien de l’autonomie, l’accompagnement du patient et aussi la responsabilité, l’analyse et la réflexion sont aussi cités. L’exercice du rôle propre se pratique selon les personnes interrogées, à travers des soins relationnels, d'hygiène et de confort, et une personnalisation de la prise en soin. Les notions d’évaluation, d’informations, de prévention, d’éducation sont aussi présent dans la mise en œuvre du rôle propre. D’autres énonce aussi la mesure des paramètres vitaux, les transmissions et l’encadrement des stagiaires. L’application du rôle propre diffère  selon le secteur d’activité. Le programme de formation se développe au fil des années, notamment la notion de prévention d’éducation et d’information, quasi inexistante dans le programme en 1972, tandis que l’encadrement de stagiaire diminue. Le programme de formation a alors plus d’influence que le secteur d’activité.

La profession continue encore à évoluer, assister par des loi du code de la santé publique, relative au professionnelle de santé .En effet,cet article rédigé par Yann de Kerguenec, directeur de l’ordre national des infirmiers évoque chacune de ces lois qui évolue au fur et à mesure que la profession progresse. En 1978 l’article 4311-1 définit la profession infirmière. À partir de 2006, Le rôle infirmier c’est élargie et les modifications de texte débute. Des lois relatives au financement de la sécurité sociale se mettent en place. Les infirmières peuvent alors injecté des vaccination anti grippal sans prescription et  peuvent renouveler les prescriptions datant de moins d’un an de contraceptifs oraux, peuvent prescrire des substitut nicotinique, peuvent  exercer en pratique avancée, qui permet d’avoir davantage d’autonomie. La profession infirmière devient libéral et est reconnu comme tel à partir de 2016 après la rédaction du code de déontologie.

L’article rédigé par Barbara Stiegler, professeur de philosophie, apporte une vision philosophique à l’autonomie des soignants et des patients. Différent philosophe on alors donner leur propre idée sur l’autonomie. En effet pour Kant, l’autonomie est la «  capacité de prescrire soi-même,l’obéissance à une loi », au contraire  pour John Stuart Mill , la liberté consiste à « s’affirmer comme un individu unique forger par (...) ses désir et refusant les  norme universelle », pour les libéraux, être autonome c’est «  affirmer ses droits individuels »[3], Pour Rousseau c’est «  obéir à la volonté générale »[3]. L’évolution du statut des soignants et des passions s’inscrit dans un mouvement historique d’émancipation. En effet, le patient était longtemps soumis au décision des médecin puis le code de Nuremberg et la loi de Kouchner leur donne le droit au consentement éclairé, ce qui leur permet de participer activement au démarche à propos de leur santé. Cet article tend à une réflexion sur une profession qui cherche à devenir plus autonome en étant soumis aux lois.

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