Développement de la médecine française
Commentaire de texte : Développement de la médecine française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kamila • 24 Décembre 2014 • Commentaire de texte • 541 Mots (3 Pages) • 675 Vues
Dans les dernières années du 18e siècle, un
jeune professeur de l’Hôtel-Dieu, passionné
d’anatomie, François-Xavier Bichat, passe son
temps à disséquer, enseigner, écrire. Il travaille
sans arrêt comme s’il savait qu’il a seulement
quelques années pour accomplir son oeuvre.
En effet, il meurt en 1802, à trente et un ans,
mais il a écrit une anatomie nouvelle, créé la
physiologie tissulaire, c’est-à-dire l’étude des
tissus formant chaque organe, et laissé trois livres
impérissables. Voici en quels termes Corvisart
Ê88 , médecin du Premier Consul, lui annonçait
la mort de Bichat:
“ Il est resté sur un champ de bataille... qui compte
plus d’une victime... Personne en peu de temps n’a
fait tant de choses et si bien.”
La statue de Bichat orne aujourd’hui la cour
d’honneur de l’Ancienne Faculté de Médecine
de Paris.
•
Quinze ans après la mort de Bichat, Laënnec
se révélera le plus génial des cliniciens français
de l’époque; il a marqué la médecine d’une
telle empreinte qu’on a pu dire du 19e siècle
qu’il a été le siècle de Laënnec et de Pasteur.
Laënnec, natif de Quimper, avait hérité de sa
Bretagne le romantisme, l’austérité, une foi profonde.
Le regard brillant dévorait un visage
maigre, semblant déjà miné par la tuberculose
qui devait l’emporter un jour; modeste, plein
de compassion pour les humbles et les malheureux,
Laënnec est une des plus belles figures
de la médecine française.
On lui doit la découverte d’un des moyens de
diagnostic les plus précieux: l’auscultation.
Quand nous sommes malades, il semble tout
naturel de voir le médecin sortir de sa boîte un
instrument, le poser sur notre poitrine et écouter
ce qui se passe à l’intérieur. Cet instrument
n’existait pas avant Laënnec. Le médecin se
bornait à un examen superficiel: prendre le
pouls, vérifier la température. On ne savait pas
écouter les bruits de la cage thoracique. Depuis
Laënnec, on le sait.
À
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