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Analyse d'un problème d'actualité: rétention d'infirmière en CHSLD

Étude de cas : Analyse d'un problème d'actualité: rétention d'infirmière en CHSLD. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2019  •  Étude de cas  •  3 850 Mots (16 Pages)  •  646 Vues

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Table des matières

Titre : L’analyse du Recrutement et rétention des infirmières difficile en CHSLD via les dimensions macro,meso et micro

  • 1- le contexte dans lequel se déroule le phénomène d’actualité;
  • 2- les causes qui expliquent l’émergence de ce phénomène;
  • 3-les protagonistes qui sont au centre du phénomène;
  •  4 le ou les enjeux auxquels font face les protagonistes;
  • 5-la ou les stratégies que mettent en œuvre ces protagonistes;
  • 6 la ou les conséquences de ces stratégies.
  • 7- Analyse spécifique de la problématique via la théorie de l’écologie la population
  • 8- Analyse spécifique de la problématique via la dynamique des configurations
  • 9- Analyse spécifique de la problématique via les processus politiques
  • Bibliographie

1 Recrutement et rétention des infirmières difficile en CHSLD en contexte

Dans les CHSLD, les résidences intermédiaires et les soins à domicile, les demandes de services augmentent plus vite que l’offre! La population vieillissante augmentant au Québec, les besoins en hébergement de soins de longue durée augmente ainsi que la lourdeur des soins à administrer. Au Québec, il y a 71 000 infirmières pour une population de 8 000 000 d’habitants, dont 37 % sont des infirmières qui ont 50 ans ou plus et 21 % qui ont 55 ans en montant. Avec la population vieillissante, on estime la pénurie de la main-d’œuvre (Biron, 2018), en 2020 et pour les années à venir, à 17 120 infirmières. Selon l’OIIQ  il est difficile de conclure à une pénurie lorsque les statistiques affirment plus de 3 000 nouveaux permis par année, 58,5 % de l’effectif travaille à temps complet et  20 % seulement de la relève travaille à temps complet

 Jusqu’ici on rapportait des facteurs extérieurs à l’organisme afin d’expliquer la supposée pénurie.

Au niveau micro, le profil des professionnels de la santé est plutôt sombre. Les gens souffrent d’épuisement professionnel, de surcharge de travail, de morosité et de pénurie d’effectif. Il y a donc beaucoup d’absentéisme, de stress et de risque de maladie physique et de détresse psychologique. La rétention du personnel, surtout du coté des infirmières, se fait plus difficilement. Mais pourquoi les infirmières ne souhaitent pas travailler en CHSLD en 2019 ? Afin de répondre à cette question l’analyse de cette problématique liée aux activités de l’organisation sera faite  au niveau  « macro »  via la théorie des écologies de la population, « méso » via la théorie des configurations et « micro » via la théorie des processus politiques donnera une vision contemporaine à la situation. Mais voyons pourquoi au Québec et, qui sont les responsables? Qu’on t’il fait afin de gérer et quels en sont été les résultats ?

2 Les causes qui expliquent l’émergence du phénomène

Premièrement, les babyboumeurs partent à la retraite,  il y a une augmentation des médecins dans la tranche 50-59 ans et une féminisation de la profession, ce qui diminue le stock de personnel. La pénurie s’accentue aussi à cause de l’exode des infirmières vers les agences privées. Au Québec, cet exode s’explique pour différentes raisons : le choix des horaires à 81 %, la conciliation travail-famille à 68 %, les piètres conditions de travail à 66 %, et le taux horaire plus élevé à 57 % (Samson, 2008).

L’accès plus lent de la relève au marché de l’emploi est une situation qui perdure depuis 3 ans et qui demeure un enjeu pour l’offre de services en soins infirmiers. En 2014-2015, ce taux a grimpé à 11 %, puis à 17 % en 2015-2016 et 2016-2017. Au 31 mars 2017, parmi la relève qui avait un emploi, seulement 19 % travaillaient à temps complet. À titre comparatif, en 2012-2013, le taux d’emploi à temps complet de la relève atteignait un sommet de 47 %, mais cette statistique n’a cessé de diminuer depuis. Parallèlement, le taux d’emploi occasionnel de la relève est passé de 9 % à 23 %.

L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec a dévoilé que 74 469 infirmières et infirmiers étaient inscrits au Tableau en 2016-2017, soit 263 membres de plus que l’année précédente (Portrait de la relève infirmière 2017-2018). Toutefois, à la fin de l’exercice, soit au 31 mars 2017, 17 % de ces nouveaux titulaires de permis n’avaient toujours pas d’emploi au Québec. Si l’on ajoute les nouvelles recrues qui ont obtenu leur permis depuis le 31 mars et qui sont toujours sans emploi, on compte près de 1 000 infirmières et infirmiers de la relève qui sont prêts à intégrer le marché du travail. Mais ou son les postes ? Sont elle retournées aux études?

Pour les infirmière, nous savons qu’il y a de graves conséquences (Lemieux, V. et al., 2010) aux conditions de travail difficiles. Selon le Rapport statistique sur l’effectif infirmier 2017-2018, des conditions telles qu’un climat de travail défavorable et la surcharge de travail amènent inévitablement une augmentation du stress, des maladies professionnelles, l’absentéisme, l’utilisation des congés payés et des jours d’assurance salaire[1].

3 Les protagonistes qui sont au centre du phénomène

 

Deuxièmement, précisons qu’au centre du problème, les infirmières représentées par leur syndicat et les ressources humaines des établissements.   Le Gouvernement du Québec, le ministre de la santé, les CSSS,  le PDG du CHSLD et actionnaires, cadres RH et gestionnaires d’établissement dont les directeurs d’opération. La FIQ, l’OIIQ et le syndicat en font également partie.

ANNEXE 1 PDF

4 Les enjeux auxquels font face les protagonistes

Troisièmement, les défis persistants pour les ressources humaines selon Lemieux, V. et al., 2010 concernent  le recrutement à venir, les conditions de travail,  la qualification, le leadership  et la capacité d’attraction.

Concernant la qualification, on entend en coulisse que les établissements souhaitent embaucher des infirmières cliniciennes et infirmiers cliniciens qui répondraient mieux aux besoins du réseau de la santé, compte tenu de leur formation universitaire qui serait plus en adéquation avec les besoins de santé de plus en plus complexes de la population. C’est pourquoi le président de l’OIIQ souhaite le rehaussement de la formation initiale.

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