La Connaissance

Qu’est-ce donc que la connaissance ???

Et d’abord, ce qu’elle n’est pas : une accumulation plus ou moins structurée de savoirs, une mémoire même immense, un musée idéel voire idéologique. Tout ce qui pourrait être figé ou statique lui est étranger. La connaissance est dynamique, elle est un processus, un cheminement, une création perpétuelle. Pour exprimer plus métaphysiquement : est-ce la connaissance qui est au service de l’Homme ou l’inverse ???L’Homme est-il le but ou l’outil du processus cosmique de la Création ? Fr. NIETZCHE a répondu magistralement : « l’Homme est un pont, un passage vers le Surhumain, c'est-à-dire vers ce qui dépasse l’Homme et lui donne un sens et une justification ». Et le visage de ce surhumain pourrait être la Connaissance au sens le plus cosmique, le plus métaphysique, le plus initiatique de ce terme.

Mais qu’est-ce donc que la connaissance ? Question lancinante, obsessionnelle…Paradoxale, aussi, car répondre, c’est connaitre : la Connaissance peut-elle se connaitre elle-même ?

La Connaissance ne serait-elle pas, simplement, l’Esprit, L’Esprit en marche, l’Esprit en quête de lui-même, l’Esprit en création de lui-même ?

Aller plus loin dans cette étude qui débouche sur le Langage, ses formes, le vaste réseau d’interconnexion entre les différentes architectures culturelles, risque de déborder du sujet proposé à savoir la relation entre la Connaissance et le Grand Maitre Architecte.

Fondé sur la connaissance et sur la transmission de cette connaissance, au travers de l’École d’Architecture créée par le roi Salomon- qui voulait récompenser ceux qui avaient surmonté les épreuves antérieures des grades de Justice ou de Vengeance-ce grade apparait comme la fin d’un cycle et l’annonciateur d’un cycle nouveau.

La recherche et la transmission de la connaissance sont les thèmes essentiels du grade. Le GMA va enseigner dans le respect absolu de la liberté de l’élève. Dans cet enseignement initiatique, il va se contenter de porter aide à l’élève pour lui permettre de trouver son chemin, et il ne lui fournira non des réponses, mais des questions et les moyens de trouver son chemin.

Le meurtre d’Hiram met en évidence l’affrontement de deux sentiments contradictoires : l’agressivité de ceux qui exigent une faveur et l’angoisse lié au refus du Maitre. Cette souffrance intérieure se transforme en peur, et son sacrifice ultime signifie qu’il brise sa peur et se libère ; cette conquête de cette liberté devenant la base de l’enseignement du Maitre. Ce cheminement montre que le travail reste encore à faire car l’existence même des 3 Compagnons indique que l’enseignement d’Hiram ou bien n’a pas été achevé, ou bien n’a pas été compris. Il faut dire que depuis la mort d’Hiram, on se demande comment s’effectue la transmission de la connaissance, car jusqu’au 11ème degré d’autres taches ont absorbé les maitres : Obsèques, remplacement d’Hiram dans les taches matérielles du chantier, recherche, arrestation des coupables, jugement, condamnation, exécution. C’est pour cela que doit être poursuivie l’œuvre, et l’acte

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