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Contes invraisemblables

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Par   •  20 Août 2012  •  5 254 Mots (22 Pages)  •  1 016 Vues

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1er épisode : création de l'entreprise

Il était une fois, dans un monde inexistant, un vieux Monsieur barbu, Roi d'un immense Amour. "J'aimerais bien écouter de la bonne-musique" se dit-il. En personne responsable, il conçut les grandes lignes d'un projet. Il fallait définir tout ce qui était nécessaire pour fabriquer les instruments de musique. "D'abord, il me faut des collaborateurs intelligents, dévoués, zélés. Qu'ils soient mes enfants; qu'ils soient libres et capables de prendre leurs responsabilités". À Sa demande, des collaborateurs l'entourèrent, nés de son imagination.

En bon chef d'entreprise, il définit des responsables pour chaque tâche. Il les répartit en leur attribuant un nom et une fonction.

Une première réunion de travail eut lieu. Notre dirigeant donna ses consignes aux différents directeurs, architectes, chef de services........ Il commença par leur expliquer le But à atteindre, et les grandes lignes du Plan : "Je vous aie réunis pour créer de la belle musique. Il faut fabriquer les instruments, former les musiciens.

Nous commencerons par construire une usine. Nous l'équiperons des machines nécessaires pour fabriquer nos instruments de musique. Nous allons préparer les plans des bâtiments, des circuits de fabrication et des machines.

Soignez votre travail, car ensuite, il faudra matérialiser ce qui aura été conçu. Vous êtes les concepteurs, les réalisateurs, les instrumentistes, vous vivrez ce que vous concevez.

N'oubliez pas que la Musique est Harmonie, Je désire donc que les choses soient faites avec Méthode. Tout ce qui va servir à générer la musique doit être harmonie et beauté. J'insiste particulièrement sur la Beauté."

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Et tous participent, plein d'enthousiasme à cette Grande Oeuvre. Faisant confiance à ses collaborateurs, notre dirigeant les laisse libre de travailler dans la bonne humeur et la compréhension. Il les laisse libres de faire les plans à leurs idées d'après ses directives.

Horreur, malheur ! Un des principaux directeurs fait un complexe de supériorité. Il n'a pas compris que la beauté est synonyme de modestie. Monsieur Monsieur Ducifer fait l'intéressant. Il s'immisce dans le travail des autres, il essaie de mettre son grain de sel partout, il détériore l'ambiance. Ces collègues sont perturbés, ils n'arrivent plus à se concentrer, ils font des ratures. De ce fait, la beauté des plans s'en ressent.

Des plaintes, puis des cris s'élèvent. La dysharmonie de l'activité oblige le chef d'entreprise à intervenir. Avec Amour et Compréhension, il arrête les travaux, il fait une critique positive des erreurs, et il leur demande de reprendre le travail.

Les travaux repartent dans la bonne direction et dans la bonne humeur. Les choses avancent bien, mais Monsieur Ducifer est déçu, il voulait régenter les choses à sa façon. Cauteleux, apparemment plein de gentillesse, il perturbe de nouveau le travail, s'amusant à contredire ses collègues, à déformer leurs dires, à semer la zizanie. Pour avoir la paix, les autres laissent passer quelques mauvaises idées. Le dessin des plans s'éloigne un peu plus des buts prévus initialement.

De nouveau, le chef d'entreprise doit arrêter les travaux. Cette fois, malgré son Amour et sa Patience, il gronde et réprimande le responsable : Monsieur Ducifer.

Ensuite, le chef d'entreprise rend leur liberté aux autres collaborateurs. Il leur demande de terminer les plans sans se laisser influencer. Il faut que le But soit respecté ainsi que la Méthode.

Monsieur Ducifer est vert de rage de s'être fait rabrouer. Il fait semblant de travailler sérieusement, mais il sabote volontairement le travail. Chacune de ses paroles, enduites de fiel, introduit des données fausses dans les calculs. Ses collègues tracent les plans avec les données fournies sans s'apercevoir des erreurs.

Il faut dire que plusieurs des employés s'amusent des bêtises de Monsieur Ducifer, ils préfèrent jouer avec lui plutôt que de travailler sérieusement. Ils trahissaient ainsi la Beauté du Projet.

"Assez" s'écrie le chef d'entreprise "Vous êtes indigne de confiance, votre conduite est inqualifiable. Vous vous laissez influencer et tromper sans même vous en apercevoir. Vous êtes vous rendu compte que vous vous préparez un monde imparfait ?.

Les plans sont, autant dire, finis. Nous n'allons pas tout recommencer. D'ailleurs certains n'ont aucune envie de recommencer ce qu'ils ont agencé. Grâce au ciel, vous n'avez fait aucune erreur importante, nous pouvons commencer la réalisation à partir de vos plans.

Vous allez vivre ce que vous avez planifié. Vous allez en réaliser les différentes étapes depuis le début. Avec l'aide de votre intelligence, de votre conscience, vous pourrez réaliser vos erreurs et les corriger, en toute liberté.

Mais ... Vous allez quitter l'abri de vos bureaux, vous allez devoir travailler la matière. Confronter au quotidien, vous allez oublier le But et les détails du Grand Œuvre, ainsi que vos raisons de mésentente, de discorde et de sabotage.

Je vous laisse en mémoire qu'il faut réaliser un travail. Je vous laisse la possibilité de prendre conscience de vos erreurs, de leurs effets, à vous de les corriger. Faites le à temps avant que leurs effets ne se retournent contre vous."

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Ainsi commencent les grands travaux en oubliant tout et sans vision de l'Avenir. Par Amour, la Connaissance donne une lueur pour guider les employés attentionnés à bien faire.

Comment se déroulent ces travaux ? Le But sera-t-il atteint à temps ?

2e épisode : Légiférons.

Une usine vient d'être conçue pour fabriquer des instruments de musique. Le chef d'entreprise avait pensé le Projet, ses collaborateurs en ont fait les Plans. Un des directeurs, Monsieur Ducifer, a volontairement faussé les études. Il a apporté la dysharmonie, il a entraîné d'autres employés par son mauvais exemple. Tout le monde a laissé faire, personne ne s'est élevé contre la mauvaise ambiance, et la mauvaise qualité du travail fourni.

La punition a été générale. Tous les collaborateurs

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