La dimension religieuse de Jérusalem
Analyse sectorielle : La dimension religieuse de Jérusalem. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Melanina • 8 Avril 2014 • Analyse sectorielle • 1 332 Mots (6 Pages) • 949 Vues
La dimension de religieuse de Jérusalem est considérablement supérieure a sa taille réelle. En effet, avec une superficie d’à peine 1km2, la vieille ville est devenue en 3000 ans d'histoire, la ville sainte des trois grandes religions monothéistes : Le judaïsme, le christianisme et l'islam. De ce fait la cité « trois fois sainte » possède un patrimoine architectural, artistique et culturel exceptionnel mais qui, dans un espace aussi confiné, représente souvent une source de conflits entre les communautés.
Pourquoi Jérusalem est-elle considérée comme ville sainte pour les 3 grandes religions du livre? Et quels sont les enjeux que cette pluralité religieuse ?
Afin de mieux comprendre ce qui rend cette ville si sainte, ainsi que les différentes tensions communautaires qui en découlent, il faut tout d'abord s’intéresser a son passé tourmenté par de nombreuses conquêtes.
La ville de Jérusalem est avant tout marquée par 3000ans d'histoire conflictuelle, par des conquêtes successives.
La Bible fait le récit de la prise de Jérusalem par le roi d’Israël
David vers l'an 1000 av J-C, il décide de faire de cette ville Jebuséene sa capitale. C'est son fils le roi Salomon, qui entreprit la construction du premier Temple, pour y abriter l' Arche d'alliance.
C'est en 587 av J-c que Jérusalem fut conquise par l’armée babylonienne de Nabuchodonosor, ce qui entraîne un exil des hébreux et la destruction du temple.
Après une domination Perse puis Grecque, vient la domination romaine. C'est en l'an 70 après J-c que l'empereur Romain Titus fait raser la ville et détruire de nouveau le Temple.
Au IV siècle, l'empereur Constantin, convertit au christianisme, construit de nombreuses églises dans Jérusalem, dont le Saint-Sepulcre.
L'invasion Perse de 614, entraîne de nombreux massacres et la destruction de nombreuses églises.
En 634, Jérusalem est conquise par les Arabes musulmans du calife Omar. La dynastie des Omeyyades au VII siècle, y font construire deux grandes mosquées sur l'esplanade du Temple : le Dôme du rocher (ou mosquée d'Omar) et la mosquée Al aqsa.
Le calife El-Hakim (996-1020) tente de détruire toute les églises de la ville, ce qui va motivé la première Croisade en 1099. Après avoir pris la ville, les croisés reconstruisent le Saint-Sepulcre, et tiendrons Jérusalem pendant plus d'un siècle avant la reconquête des musulmans. Au XVI siècle, la ville est prise par les Turcs ottomans du Sultan Soliman qui valorise les différents patrimoines religieux et reconstruit les murailles qui entoures encore aujourd'hui la vieille ville.
En 1918, avec l'effondrement de l'empire Ottoman, Jérusalem passe sous la tutelle Britannique. Des populations juives de toute l’Europe, poussées par le désir sioniste de retourner en terre promise affluent en masse dans les quartiers de la ville et dans toute la Palestine. En 1948 l’indépendance de l’État d’Israël est proclamé, les Britanniques se retirent, laissant juifs et arabes s'opposer pour la possession de Jérusalem.
Tout au long de son histoire, Jérusalem a été au cœur de l’identité religieuse du judaïsme, du christianisme et de l'islam, car elle est reliée a des personnages, des événements ou des monuments importants a chaque culte.
Jérusalem est la première ville sainte du judaïsme. Elle abrite de nombreuses synagogues et autres monuments religieux, ainsi que les vestiges du Temple, construit par le roi Salomon pour abriter l'Arche d'alliance, qui symboliserait l’élection du peuple juif par Dieu. Le dernier vestige du Temple (détruit a deux reprises) est le mur occidental, aussi appelé le mur des lamentations, qui est considérait par les hébreux comme « le lieu le plus sacré
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