Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde

« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34), oui vous connaissez bien cette parole puisque le prêtre la prononce à chaque messe avant la communion. Cet acte de foi que font les chrétiens en reconnaissant Jésus présent dans l’eucharistie et en disant au moment de communier : « Amen ». Normalement, vous avez entendu dans l’évangile de Dimanche dernier Jean-Baptiste prononcer cette parole. Mais Remettons-nous tout d’abord dans le contexte, nous avions célébré une semaine plus tôt le baptême du Seigneur. Rappelez – vous, Jésus qui va voir Jean le Baptiste pour se faire baptiser. Jean – Baptiste qui est son cousin puisque Marie est la cousine d’Élizabeth. Mettons-nous à la place de Jean qui doit baptiser le fils de Dieu ! Ce n’est pas rien, nous comprenons sa réponse à Jésus : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! ». Jésus, continue à s’abaisser et à se montrer humble comme lors de son arrivée dans la crèche. Vous savez, moi, ça me fait penser au lavement des pieds des apôtres par Jésus. Pierre qui dit : « Toi Seigneur, tu veux me laver les pieds ! ». Et c’est vrai que nous avons du mal à comprendre la logique de l’histoire. Le tout – puissant qui s’abaisse à ce point, c’est presque incompréhensible ! Mais à chaque fois, Jésus dit qu’il faut que cela se fasse. Il nous montre qu’il faut s’abandonner à lui et lui faire confiance. D’ailleurs, il dit à Jean – Baptiste : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Et après le baptême, la colombe qui descends du ciel et qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. ».

Dimanche dernier, nous nous trouvions donc une semaine après le baptême de Jésus. Les mêmes personnages, à savoir : Jean-Baptiste, Jésus et la colombe sont en scène.

L’évangile de Jean commence de cette façon : En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Nous pouvons l’imaginer tout chamboulé par ce qu’il a vécu. Ce qui l’amène tout de suite à poser cet acte de foi. Il dit, Oui, je crois, celui-ci est l’agneau de Dieu.

Il va ensuite « rendre témoignage », ainsi que nous le raconte l’évangéliste Jean et va prononcer une belle parole : « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint. Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. ».

Jean-Baptiste nous parle d’une certaine forme de « Confirmation ». Ce sacrement comme son nom l’indique, n’est-il pas la confirmation du Baptême ? C’est un nouveau Baptême ! Le Baptême dans l’esprit ! Voilà pourquoi nous disons que nous sommes baptisés dans l’eau et l’esprit !

Et, si vous suivez bien mon raisonnement, en plus du Baptême et de la Confirmation, nous avons la profession de foi qui est faite par Jean-Baptiste. Cette profession de foi que nos parents ont faite pour nous à notre Baptême, et que nous avons refaite, un cierge à la main.

C’est dire à quel point ces deux sacrements sont attachés à la Profession de la foi ! Aujourd’hui encore, laissons-nous « chambouler » par Dieu comme il l’a fait pour Jean-Baptiste ! Laissons - nous remplir de l’Esprit – Saint, nous ne

...