Le Balustrade devant le Saint des Saints
Dissertation : Le Balustrade devant le Saint des Saints. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar brydear • 26 Août 2020 • Dissertation • 1 820 Mots (8 Pages) • 1 883 Vues
La Balustrade, Devant le Saint des Saints
Le père de Salomon, le roi David, avait voulu construire un grand temple pour Dieu, en tant que lieu de repos permanent pour l’Arche de l’Alliance contenant les Dix Commandements. Cependant, Dieu lui en avait défendu: "Tu ne construiras pas une maison à mon nom, tu es un homme de bataille et tu as versé du sang" (1 Chroniques 28: 3). Alors le fils de David, Salomon, commença à construire la maison de l'Éternel à Jérusalem, sur le mont Morija, à Jérusalem, où l'Éternel était apparu à son père David (2 Chroniques 3: 1). Ce nouveau temple immobile remplacerait le tabernacle portable construit pendant l'errance dans le désert.
Le temple était compose de trois sections de taille inégal. Dehors en plein soleil, était le vestibule ou (Ulam). Passant le porte, on entre dans le Saint lieu (Hekhal), de loin l’espace le plus grande. Il était faiblement éclairé par des fenêtres grillagées, avec une lumière reflété. La troisième pièce – le Saint des Saints était sans lumière et a été conçu pour contenir l'arche de l'alliance et les chérubins. Elle était séparée du Saint des Saints par un épais voile. Le temple de Salomon, comme d’autres temples de l’ancien Proche-Orient, était destiné à des fins rituelles. Seuls ceux qui appartenaient à l'ordre sacerdotal étaient autorisés dans son enceinte. L'adorateur laïc ne pouvait pas entrer dans le temple.
L'ancien rituel pour établir une alliance, tel que décrit dans la bible, exigeait que les deux participants échangent leurs noms. Par conséquence, votre nom était l’une des choses les plus importantes que vous ayez eue. Il représente votre réputation, votre personnage, votre passé et votre avenir. Avoir une place pour votre nom dans la pensée orientale est plus important que ce que les Occidentaux accordent. Avoir une place pour que votre nom «reste» était une place importante. À cette époque de l'histoire, chaque temple construit dans cette partie du monde contenait une représentation ou une statue de ce à quoi les gens pensaient que Dieu ressemblait. Le temple de Solomon n’était pas un temple pour Dieu, mais pour son nom, et son temple ne contenait aucune statue ou représentation de Dieu. Le temple où Dieu devait placer son nom, devait être un lieu où l'humanité pourrait nouer les bonnes relations avec lui. Une maison de prière et un lieu de refuge. Le nom de Dieu est un symbole, une sorte de canal de communication avec sa création.
Le jour le plus saint de l’année juive est Yom Kippour, principalement associé à la prière, aux longs offices qui occupent presque toutes les heures de la fête. Le point central de ce service était la convergence entre les éléments les plus saints: du temps, de l’espace, et de l’être vivant. La personne la plus sainte, le Grand Prêtre, pénétrait dans le lieu le plus saint de la terre, le Saint des Saints dans le Sanctuaire, là où il allait prier au nom de tout son peuple, assurer son expiation, et prononcer le nom de Dieu.
En année 70, les légions Romains en voulant écraser la rébellion des peuples en Judae, ont investi Jérusalem, brulé et détruit le Temple, et pourchassé les citoyens de la ville. Sans temple pour effectuer les rituels, la religion était obligée de s’adapter aux nouvelles conditions.
Le judaïsme a pris un tournant radical en passant d'un culte basé sur un temple qui repose sur des sacrifices quotidiens à son Dieu, à nouvelles coutumes. Plusieurs changements sont survenus:
- Il était décentralisé d'un temple à une organisation basée sur la communauté.
- La tradition orale en tant que dépositaire des croyances et des pratiques a été écrite
- La prière était offerte à la place des sacrifices
- La prière et l'étude ont été avancées au lieu de rituels élaborés effectués par les prêtres
- La composante de base des prières quotidiennes a changé. Au lieu de demander à Dieu d'accepter les sacrifices offerts, les prières demandaient maintenant une action de grâce, repentance, restitution et pardon, et la reconstruction du temple.
- Chaque Juif est devenu lui-même, un Temple potentiel pour Dieu et chaque individu agi comme le Grand Prêtre qui officie dans son Temple personnel.
Nous pouvons voir que ces changements ont beaucoup rapproché le judaïsme de ce que les maçons modernes pensent et pratiquent aujourd'hui.
Lors de son initiation au 4eme Dégrée, le nouveau Maitre Secret se trouve dans le sanctuaire de Temple Solomon, dans un espace sacré, protégé, et secret, devant le Saint des Saints. Le rituel du Maitre Secret comporte une piste de recherche et des paroles de conseil et d’espoir. L’initiation entre dans une phase de spiritualité diffèrent des grades précédents.
La balustrade sépare le Sanctuaire du Saint des Saints – deux lieu bien distinct et diffèrent. C’est un garde-corps conçu et placé pour protéger les récipiendaires comme le voile qu’ils portaient en début de la cérémonie d’initiation.
La balustrade est compose de plusieurs colonnettes vertical ou balustres qui monte vers le ciel comme une multitude des principes ou des enseignements. Ils sont chapoté par un bar horizontal comme une main courant. J’avais l’impression que en posant la main dessus, comme pour monter un escalier, on est guidé de passer par les balustres un par un, absorbant la connaissance de chaque balustre.
Le sanctuaire du temple représente la conscience de l’homme : c’est la partie la plus concentré de son être. Elle peut seule commencer à concevoir la grandeur et l’immensité de Dieu. Le Balustrade représente la Raison qui préserve la conscience des effets des préjugés vulgaires et fanatiques. La clé du sanctuaire est le symbole de l’intelligence qui en éclaire la conscience, permet à l’homme d’arriver jusqu’au la vérité qu’il concentre en lui-même dès qu’il en a la conviction la plus intime; d’où il résulte que la conscience figuré par le sanctuaire est comme le Saint des Saintes, un asile sacré ou personne n’a le droit de pénétrée.
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