La théorie de la vérité
Thèse : La théorie de la vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 63535948 • 9 Mars 2017 • Thèse • 742 Mots (3 Pages) • 750 Vues
La querelle contemporaine entre réalistes et
antiréalistes s’est souvent concentrée autour de
la notion de vérité. Expliquer la nature de la
vérité revient à faire un choix entre des
conceptions métaphysiques et épistémologiques
– le plus souvent, les deux à la fois. Il existe
globalement trois grandes théories (ou familles
de théories) :
La théorie de la vérité correspondance
pour laquelle ce que nous croyons ou disons est
vrai si cela correspond aux faits, à la façon dont
sont les choses. Une théorie de ce genre
suppose une thèse ontologique: une croyance est
vraie s’il existe une entité appropriée – un fait –
à laquelle elle correspond. La vérité tient à son
adéquation à son objet.
La théorie de la vérité cohérence
pour laquelle une croyance est vraie si et
seulement si elle appartient à un ensemble
cohérent de croyances. Cette conception est
généralement associée, en métaphysique, avec
l’idéalisme (thèse selon laquelle il n’existe que
des idées et des esprits). La vérité est affaire de
relation entre des croyances.
La théorie pragmatiste de la vérité
pour laquelle la vérité est ce qu’il est utile de
croire. Cela signifie que les croyances vraies
n’entrent pas en conflit avec l’expérience qui en
résulte. La vérité est alors l’utilité cognitive (en
vue de la connaissance) pour un agent idéal,
placé dans des conditions idéales.
Certains philosophes se sont demandés si nous
devons rechercher une définition de la vérité
(que ce soit par la correspondance, la cohérence,
l’utilité). Premièrement, la vérité est peut-être
indéfinissable, comme le sont d’autres termes («
bien », « bon », « connaissance »).
Deuxièmement, les termes de « vérité » ou de «
vrai » ont-ils la signification profonde que les
philosophes ont eu tendance à lui accorder ? Le
sens de ces mots semble suffisamment expliqué
si l’on dit, de façon générale :
Il est vrai que p si et seulement si p.
Par exemple, si p représente « L’eau bout à 100°
», « Il est vrai que l’eau bout à 100°» dit la même
chose que «L’eau bout à 100°». Dire qu’il est vrai
que p, c’est simplement dire p, et la vérité n’est
nullement une propriété substantielle de la
proposition p, mais c’en est un trait superficiel ou
redondant. On parle alors d’une conception
déflationniste de la vérité : la théorie de la vérité
ne contient finalement rien de plus que
l’équivalence de « || est vrai que p » et de « p ».
En particulier, elle a peu d’importance
épistémologique et métaphysique. En s’inspirant,
à tort ou
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