Pleine conscience
Commentaire d'oeuvre : Pleine conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marc6620 • 13 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 731 Mots (3 Pages) • 645 Vues
La Pleine Conscience
La Pleine conscience est une faculté spirituelle ou psychologique qui est considéré comme étant d'une grande importance dans la voie de l'illumination selon l'enseignement du Bouddha. Il est l'un des sept facteurs d'éveil. Une bonne conscience est le septième élément du Noble Chemin Octuple. Ce dernier chemin est, pour le bouddhiste, la voie qui mène à la cessation de la souffrance (dukkha) ainsi qu'à la délivrance totale (nirvāna). Il est également appelé « Chemin du milieu », car il évite les deux extrêmes que sont d'une part la poursuite du bonheur dans la dépendance du plaisir des sens et d'autre part la poursuite de la libération dans la pratique de la mortification. La méditation de la pleine conscience peut aussi être retracé aux Upanishads, une partie des écritures hindoues. [1]
L’Illumination (bodhi) est un état d'être dans lequel la cupidité, la haine et l'illusion (Pali: moha) ont été surmontées, abandonnées et sont absentes de l'esprit. La pleine conscience, qui est, entre autres choses, une prise de conscience attentive de la réalité des choses (surtout du moment présent) est un antidote à l'illusion et est même considérée comme un "pouvoir" (Pali: bala) en particulier lorsqu'elle est couplé avec une compréhension claire de ce qui nous entourent.
Le Bouddha avait souligné que l'on doit établir la pleine conscience (Satipatthana) du jour au jour afin de maintenir autant que possible une prise de conscience des fonctions corporelles, des sensations (sentiments), des objets de la conscience (les pensées et les perceptions) et la conscience elle-même. La pratique de la pleine conscience soutient l’analyse qui résulte de la sagesse. Un enseignement clé innovant du Bouddha était que la stabilisation méditative doit être fait avec discernement.
Le Satipatthana Sutta (Sanskrit: Smṛtyupasthāna Sūtra) est un texte ancien traitant de la pleine conscience
La pratique de pleine conscience, héritée de la tradition bouddhiste, est employé dans la psychologie occidentale pour soulager une variété de conditions mentales et physique, y compris les troubles obsessionnels compulsifs, l'anxiété et à la prévention de la rechute dans la dépression et la toxicomanie.
La mise en pratique
La pratique de la pleine conscience est souple, et elle peut être pratiqué en focalisant son attention sur un objet précis, sur sa propre respiration, sur une activité, sur son propre corps. Dans tous les cas, il faudra partir de l’objet de l’attention (objet physique ou spirituel) et prendre conscience, progressivement, du contact à cet objet, de la manière de l’envisager, de ce qu’il crée en soi, de ce que ces sensations apportent. Il faut cheminer ainsi par cercles concentriques à partir du centre d’attention. En tentant aussi d’affiner les perceptions spirituelles ou physiques. Les objets de la méditation se verront apparaître et disparaître. Il faut alors se recentrer sur la marche, sur la respiration, sur la manière dont les muscles travaillent pour tenir la posture, pour tenir l’objet
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