Mange Tes Mort
Mémoire : Mange Tes Mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamamama • 30 Octobre 2014 • 2 908 Mots (12 Pages) • 976 Vues
- Vers 15 « Un Sergent de bataille allant en chaque endroit ». La comparaison avec le « sergent de bataille », joue aussi de la séparation entre l'infime taille et le manque d'importance de la mouche, et la carrure ainsi que le rôle crucial du sergent.
- Vers 7 « Prétend les animer par son bourdonnement ». La disjonction comique entre le verbe et le complément de moyen.
- Le caractère grandiloquent des rimes « victoire » et « gloire » vient contredire le peu d’importance de la situation.
- La Fontaine insiste sur l’inutilité des actions de la mouche : « Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,/ Et fait cent sottises pareilles. ».
- L’ellipse confère une dimension comique : « Après bien du travail le Coche arrive au haut ». Annonce des axes
Nous verrons tout d’abord en quoi la vivacité de la fable provient de sa variété, ensuite nous verrons que le comique relève de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche.
Etude
I - La vivacité de la fable provient de sa variété
- Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation emphatique « montant, sablonneux, malaisé », « Femmes, Moine, vieillards », « suait, soufflait, était rendu », ce qui provoque un effet d’attente, que le vers 6 va combler par la légèreté de sa métrique « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ». Il y a un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit.
- Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute à la vivacité du récit.
- « S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine, »
L’effet de contraste est relevé par le fait que la mouche devient inactive au moment même où le coche commence à bouger.
- La morale de l’histoire est présentée sous une forme embrassée (ABBA) avec deux alexandrins (la morale) « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, » / « Et, partout importuns, devraient être chassés » qui entourent deux octosyllabes (des exemples) « S'introduisent dans les affaires : » / « Ils font partout les nécessaires »
II - Le comique naît de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche
- Du vers 1 au vers 6, la dimension comique provient du contraste entre la petitesse et la grandeur (différence de nombre de pois) « Six forts chevaux tiraient un Coche », « Femmes, Moine, vieillards », qui exprime la grandeur et « Une Mouche » qui correspond à la petitesse.
- Vers 15 « Un Sergent de bataille allant en chaque endroit ». La comparaison avec le « sergent de bataille », joue aussi de la séparation entre l'infime taille et le manque d'importance de la mouche, et la carrure ainsi que le rôle crucial du sergent.
- Vers 7 « Prétend les animer par son bourdonnement ». La disjonction comique entre le verbe et le complément de moyen.
- Le caractère grandiloquent des rimes « victoire » et « gloire » vient contredire le peu d’importance de la situation.
- La Fontaine insiste sur l’inutilité des actions de la mouche : « Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,/ Et fait cent sottises pareilles. ».
- L’ellipse confère une dimension comique : « Après bien du travail le Coche arrive au haut ».
Annonce des axes
Nous verrons tout d’abord en quoi la vivacité de la fable provient de sa variété, ensuite nous verrons que le comique relève de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche.
Etude
I - La vivacité de la fable provient de sa variété
- Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation emphatique « montant, sablonneux, malaisé », « Femmes, Moine, vieillards », « suait, soufflait, était rendu », ce qui provoque un effet d’attente, que le vers 6 va combler par la légèreté de sa métrique « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ». Il y a un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit.
- Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute à la vivacité du récit.
- « S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine, »
L’effet de contraste est relevé par le fait que la mouche devient inactive au moment même où le coche commence à bouger.
- La morale de l’histoire est présentée sous une forme embrassée (ABBA) avec deux alexandrins (la morale) « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, » / « Et, partout importuns, devraient être chassés » qui entourent deux octosyllabes (des exemples) « S'introduisent dans les affaires : » / « Ils font partout les nécessaires »
II - Le comique naît de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche
- Du vers 1 au vers 6, la dimension comique provient du contraste entre la petitesse et la grandeur (différence de nombre de pois) « Six forts chevaux tiraient un Coche », « Femmes, Moine, vieillards », qui exprime la grandeur et « Une Mouche » qui correspond à la petitesse.
- Vers 15 « Un Sergent de bataille allant en chaque endroit ». La comparaison avec le « sergent de bataille », joue aussi de la séparation entre l'infime taille et le manque d'importance de la mouche, et la carrure ainsi que le rôle crucial du sergent.
- Vers 7 « Prétend les animer par son bourdonnement ». La disjonction comique entre le verbe et le complément de moyen.
- Le caractère grandiloquent des rimes « victoire » et « gloire » vient contredire le peu d’importance de la situation.
- La Fontaine insiste sur l’inutilité des actions de la mouche : « Dame Mouche s'en va chanter à leurs oreilles,/ Et fait cent sottises
...