La Position De L'Église Catholique Sur La Contraception
Compte Rendu : La Position De L'Église Catholique Sur La Contraception. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Juin 2014 • 968 Mots (4 Pages) • 1 248 Vues
La position de l'Église Catholique sur la contraception
Par nature, l’amour des conjoints et la fécondité sont imbriqués.
La sexualité a deux fins indissociables, l’union des personnes et la procréation. L’amour d’un homme et d’une femme trouve son couronnement dans l’acte sexuel qui par nature est orienté vers la génération d’une vie nouvelle. Toutefois, dans ce lien entre amour et fécondité intervient la liberté des époux.
Les époux sont en effet appelés à faire un choix libre quand à la maîtrise de leur fécondité. On a souvent caricaturé la position de l’Église au sujet de la fécondité. Elle n’a jamais dit que les parents devaient avoir autant d’enfants qu’il était biologiquement possible d’avoir. Le nombre d’enfants relève d’un choix libre des parents et l’Église, respectueuse de cette liberté, ne saurait s’y substituer. Son rôle consiste à apporter des indications morales sur la façon d’exercer cette liberté. Elle appelle les époux à faire un choix à la fois généreux et responsable, en demeurant attentifs aux différents enjeux en présence : situation économique et sociale, santé des parents,…. Ils peuvent légitimement espacer les naissances pour des raisons de santé, des raisons économiques. C’est ce que l’Église appelle la paternité et la maternité responsable. Cette invitation à allier générosité et responsabilité peut s’illustrer par la formule donnée par un prêtre : « le bon nombre d’enfants est celui que vous avez choisi d’avoir, plus un ». Celui qui est généreux accepte en effet volontiers de se laisser un peu déborder par rapport à ses projets initiaux. Les parents chrétiens savent que lorsqu’ils transmettent la vie, ils donnent naissance à un nouvel être appelé à vivre le bonheur du ciel en présence de Dieu pour l’éternité.
Dans la question de la juste régulation des naissances, se pose inévitablement la question des moyens employés. L’Église distingue les méthodes artificielles ou contraceptives d’une part et les méthodes naturelles d’autre part. Les méthodes artificielles sont celles qui interviennent activement dans le déroulement de l’acte conjugal soit avant, pendant ou après pour le rendre infécond. Elles regroupent notamment le préservatif masculin, les crèmes spermicides, le stérilet et la pilule. Nous allons voir pourquoi l’Église les condamne. Les méthodes naturelles cherchent quant à elles à détecter les périodes infécondes pour limiter les rapports sexuels à ces seules périodes1. Ces méthodes sont légitimes à condition toutefois que le but poursuivi soit également juste. Un acte est en effet moralement bon si les moyens utilisés et le but poursuivi sont tous les deux bons. Ainsi, un couple qui utiliserait en permanence les méthodes naturelles pour ne pas avoir d’enfant se mettrait en contradiction, aux yeux de l’Église, avec l’idéal de l’amour humain et chrétien.
Pourquoi l’Église condamne-t-elle les méthodes artificielles ou contraceptives ?
La raison de cette condamnation est d’ordre spirituel. En utilisant la contraception artificielle, l’homme et la femme coupent volontairement le lien créé par Dieu entre amour et fécondité. Ils cessent de s’accepter mutuellement et de se donner l’un à l’autre
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