LA FIN DU MONDE
Analyse sectorielle : LA FIN DU MONDE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimimoc • 10 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 1 712 Mots (7 Pages) • 839 Vues
DOSSIER MYTHES CONTEMPORAINS
THEME : LA FIN DU MONDE
Depuis l’antiquité, les prophéties de la fin du monde ont habité les diverses civilisations qui ont peuplé le monde. Dans l’Empire Romain, les voyants les plus respectés étaient ceux qu’on appelait les oracles. Un oracle était une personne qui entretenait une relation prophétique avec un dieu. Selon la légende, les Sibylles sont des femmes oracles qui ont reçu d’Apollon le don de la prophétie. La plus célèbre des Sibylles, la Sibylle de Cumes, vivait dans une caverne près de la ville de Naples aux environs du VIème siècle avant JC. Homme d’état, aristocrates ou figures de la haute société romaine consultaient les prophéties de la Sybille pour diverses raisons, de la guerre à l’art de gouverner, en passant par les soucis de la vie quotidienne. Avant de livrer sa prophétie, la Sybille entrait en transe, le dieu Apollon s’emparait de son corps. Elle écrivait ses déclarations sur des feuilles de chêne. Ces feuilles étaient réunies dans des livres conservés dans le temple de Jupiter sur le Capitole. Suite à la lecture des vestiges de ces livres, certains affirment aujourd’hui que la Sibylle, dont les propos étaient parfois difficile à déchiffrer, aurait annoncé que le monde durerait neuf cycles de 800 ans chacun. Selon elle, le 10ème cycle commencerait vers l’an 2000 après JC et il serait le dernier avec de nombreux cataclysmes qui entrainerait sa fin.
D’autres civilisations ont aussi essayé de lire l’avenir, notamment dans le ciel et les étoiles. C’est le cas de la civilisation Maya qui a été une civilisation particulièrement florissante en Amérique centrale du VIème au IXème siècle après JC. Les Mayas étaient obsédés par le passage du temps et ont mis au point un calendrier extrêmement précis, davantage que le notre. Leurs calculs des cycles solaires, lunaires et planétaires permettent par exemple de prédire une éclipse solaire des milliers d’années avant qu’elle ne survienne. Les Mayas avaient plusieurs calendriers réunis dans un grand calendrier qui s’étend sur une période de 5126 années. Selon les spécialistes, ce grand calendrier aurait commencé en 3114 avant JC et il devrait s’achever au solstice d’hiver 2012, plus exactement le 21 Décembre 2012.
Pour les Mayas la fin du monde signifie la mort du soleil. D’après eux, avant le soleil sous lequel nous vivons se sont succédé quatre autres soleils qui ont disparu lors de grandes catastrophes. Il y a tout d’abord eu le « Soleil d’eau » qui a pris fin sous un terrible déluge, puis le « Soleil des jaguars » où les hommes ont été dévorés par des jaguars et enfin le « Soleil de feu » qui a pris fin lors de violentes éruption volcaniques. Le soleil actuel serait celui du « grand tremblement ».
Le calendrier Maya serait également prophétique. Il avait annoncé que des dieux barbus à la peau blanche traverseraient l’océan pour débarquer sur leur territoire le 5 Mars 1519. Or c’est précisément ce jour ci que Cortes et ses conquistadores lancèrent leur conquête du Nouveau Monde.
Le soleil actuel devrait prendre fin selon cette civilisation le 21 Décembre 2012. Les Dieux reprendront le contrôle du monde pour en faire un nouveau.
Que ces prophéties soient vraies ou fausses, il est intéressant de constater que l’homme depuis ses débuts est hanté par le mythe de la fin du monde. Le séisme de 1976 en Chine, le cyclone de 1991 en Inde, l’ouragan d’Haïti et le tsunami en Asie en 2004, ou encore plus récemment le séisme au Japon… Les catastrophes naturelles ont toujours rappelé aux hommes leur soumission face aux dieux et à la nature.
Selon la mythologie grecque, les catastrophes qui ont lieu sur Terre viennent d’une divinité malfaisante, Typhon. Typhon est le fils de Gaïa, la Terre, et de Tartare, divinité issue du Chaos et des enfers. Il possède cent têtes de dragons et une langue noire. Typhon déclare la guerre à Zeus qui finira par l’emporter. Il le jettera dans le Tartare, aux cotés des Titans. Les gaz que rejette Typhon depuis les profondeurs engendraient les catastrophes naturelles que nous connaissons.
Mais dans les différentes civilisations que le monde a connu, les catastrophes étaient le reflet de la colère des dieux face aux comportements des hommes sur Terre. On peut penser que la technique a amené l’homme aux catastrophes. En voulant maitriser la nature et donc se passer de la protection des dieux, l’homme a cherché non plus à vivre dans la nature mais avec la nature. Il ne s’agit plus de craindre la nature comme une force qui peut être maternelle à l’homme comme autant destructrice, mais au contraire de l’asservir et de la façonner pour non plus que l’homme s’adapte à la nature, mais qu’elle s’adapte à lui. La technique à la base était pour permettre à l’homme de s’affranchir des contraintes et des dangers de la nature, il n’avait pas les caractéristiques physiques adaptées pour vivre dans un état entièrement naturel.
Mais on peut penser que l’humanité en voulant se libérer de la nature, s’est rendu esclave de la technique. L’homme crée les conditions de sa perte en voulant toujours aller plus loin dans la technique. Prenons comme exemple la bombe nucléaire. En voulant dominer le monde et les autres, l’homme a donné tellement de force à la technique qu’elle est devenue maitresse de l’humanité et pourrait mettre fin soudainement à cette dernière.
Selon certains, notamment les écologistes, la technique nous
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