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L'Islam dans les textes

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Par   •  26 Avril 2017  •  Fiche de lecture  •  8 242 Mots (33 Pages)  •  871 Vues

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Anthropologie de l’Islam

Premier cours : l’islam dans les textes

La laïcité : Prise en compte de la diversité religieuse d’un société.

Liberté de conscience : c’est quoi ? Seul les ethnologues peuvent appréhender cela. Qu’est-ce qu’un rite alimentaire par exemple.

Rapport de Regis Debray sur l’enseignement religieux à l’école intéressant, à lire.

L’islam est une religion basée sur une « révélation » par la notion de ce que l’on appel le sacré : le rapport à l’invisible, le monde des esprits. Ce sont les ethnologues qui se sont intéressés en premier  cela.

« Le sacré est un ressentit, un sentiment, une expérience spontanée à la fois individuelle et collective de notre présence au monde. »

Halllah n’est pas le dieu des musulmans, c’est le dieu, le sacré, un sentiment agnostique. Dans le chamanisme, chaman veut dire bondir, danser avec les dieux. Animisme c’est la croyance en des esprits qui sont diffus dans l’univers, la nature. Ici le mot sacré renvoie vers DES esprits.Le monothéisme vient après quand l’homme commence à se sédentariser.

L’islam est un rapport au sacré : le musulman pense qu’il y a quelque chose qui le dépasse. Contrairement aux croyance animistes, dieu n’est pas dans la nature et s’est fait connaitre par le biais d’un révélation : il est insaisissable. Quelle est cette révélation, comment il se révèle ? Il y a deux révélations :

  • Le coran qui veut dire lire. L’islamologie est l’étude des textes islamiques. Ce sont des sociologues, anthropologues qui ont travaillé sur ces textes. Le coran est un texte : « le coran est parole de dieu » (message aux musulmans). A quel moment cette pensée métaphysique est-elle devenue un texte ? L’islam est un rapport au sacré, à l’invisible. Ce sacré s’appel dieu, Hallah chez les arabes, qui se révèle à travers une parole d’essence divine devenue écrite.
  • Il y a ensuite les prophètes. C’est un être humain qui prêtant recevoir une parole divine. Ont-ils existé ou non ? Les apôtres ont existé, tous comme Mohamed. C’est l’étude de la généalogie qui a permit de savoir cela, avec l’archéologie. Ce Mohamed se dit inspiré par dieu et ses paroles qui ont fait l’objet d’un recueil qui s’appel la sunna et qui veut dire « modèle ». C’est l’équivalent d’une évangile. Ce sont les paroles du prophètes recueillis 3 siècles après ses paroles. La double herméneutique, c’est un peu de l’exégèse : double parce qu’on a besoin de ce que dis les textes ET ce que dis la réalité. Parce que l’islam est à la fois du sacré, une religion avec des rites, une culture (ethnie) et de la géo-politique.

On peut trouver dans l’islam une théorie de l’altérité (inclure l’autre dans notre pensée et nos actions). Le musulman est celui qui a une croyance au naturel, qui croit a quelque chose qui nous dépasse (agnostique). On a un autre islam « fermé » qui considère que tous ceux qui ne sont pas musulmans sont bon à bruler, à aller dans l’enfer, religion intolérante. C’est une histoire valable pour bien d’autres religions du bouddhisme intolérant au christianisme. On peut trouver un islam misogyne considérant la femme comme un être inférieur. On peut retrouver cela dans plusieurs droits musulmans.

Il y DES Islams :

Surat 4 verset 1 à 6 : « Les hommes sont supérieurs aux femmes » La traduction de supérieur peut varier … Elle peut vouloir dire « subviennent au besoins de leur femme » par exemple. Cela pour montrer qu’il y a différentes interprétation de l’islam.

On peut également trouver un coran féministe. On peut en avoir une lecture féministe. Le dieu chez les musulmans est-il masculin ou féminin ? On trouve des attributs de dieu au féminin. On peut dire que dieu n’est ni masculin ni féminin.

On peut avoir un Islam pacifique. On peut trouver le sens Djihad au sens pacifique du terme (suppression de l’égo).

Islam : Religion, croyance, basée sur une révélation devenue texte du coran dans une réalité sociologique.

Statistique de Septembre 2016 : l’institut Montaigne, proche de la droite, propose au gouvernement des études. Enquête sur l’Islam de France : dans les médias on parle de 6 à 10 millions de musulmans. Ce n’est pas 6 millions mais 3 et 4 millions. En France on interdit les enquêtes religieuses. Le chiffre exacte c’est 5,6% de la population française, ceux qui se disent musulmans (on est loin de la théorie du remplacement). Les 3 à 4 millions, ce sont ceux dont les parents ou grand parent sont d’origine maghrébine. Dans les 5,6%, il y a une majorité de jeune (entre 18 et 30 ans).

Ce qui est intéressant c’est la religiosité. 18% sont ce qu’on appel « sécularisé » —> cela veut dire mettre des distanciations par rapport à la religion. On peut croire à la religion mais au niveau intime. Il y a une distance : on peut être baptisé etc sans aller à l’église par exemple. 40% se déclarent pratiquants mais ces 40% considèrent qu’il n’y a pas de contradiction entre la république, la laïcité et l’islam : ils sont satisfait de vivre l’islam dans le cadre laïque. 13% considèrent que la pratique de la loi de dieu passe avant la loi laïque. On les appel les intégrationniste. 15% pensent que l’islam doit être discret, invisible mais communautaire  : ils doivent vivre en communauté. Donc 58% vivent très bien leur Islam. 70% pensent que la pratique la plus importante est la viande Halal. Il y a cette importance culturelle dans l’islam, c’est une pratique de groupe. Après vient la prière : 30% disent ne jamais se rendre dans un mosquée. 30% occasionnellement (pendant une fête religieuse par exemple). 15% y vont le vendredi et 5% y vont tous les jours.

Pourquoi ces chiffres ? Pour montrer la pluralité des rapports à l’Islam en tant que religion. Selon le mode transmission, la famille, la culture il y a une pluralité dans la manière d’être musulman.

Emile Poulale : il y a l’espace publique étatique et l’espace publique citoyen : ouvert à la pluralité humaine et religieuse.

  1. L’islam dans les textes
  2. Comment prouver scientifiquement l’existence de ces textes ?
  3. Comment se fait-il qu’un texte du 6ème siècle est toujours aussi important et mémorisé ?

Chapitre 2 : L’islam dans un modèle anthropologique arabe.

Séance numéro 2 : traçabilité du coran.

Le coran

Vient du mot Qaràa et Qarara qui veut dire lire et articuler. Parole d’origine divine qui est devenue verbe et écrit en langue arabe. La liturgie est également utilisée : c’est la parole que l’on cite dans la pratique rituel. L’arabe a un caractère poétique parce que le peuple arabe qui est issu de l’écriture du coran était « poétique ». Pour un arabe, il s’agit presque d’une musique lorsqu’il est lu (terme à chercher).

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