La place de l'étudiant en stage

LA PLACE DE L’ÉTUDIANT EN STAGE.

1) INTRODUCTION

L’étudiant doit se munir d’une grande capacité d’adaptabilité. Nous nécessitons d’un temps d’observation au début de chaque stage afin de repérer la place de chacun, appréhender la notre, savoir quels objectifs nous pourrons mettre en place dans ce stage afin d’en tirer la meilleure expérience possible.

Selon l’étudiant et sa personnalité, le temps d’adaptation sera plus ou moins long : un étudiant timide et introverti saura (en général) s’adapter moins vite qu’un élève de nature plus à l’aise et extraverti.

L’idée de cette analyse de situation m’est venue de 2 évènements : le premier était lorsque je suivait une IBODE pour la journée, elle me paraissait très désagréable avec moi, mais je met ca sur le compte du stress. Le problème est que je prie ensuite pour ne pas être avec elle le lendemain, et si cela arrivait, je savais qu’il faudrait que je prenne sur moi mais qu’a force cela ce transformerait en colère que j’allais devoir l’extérioriser d’une manière ou d’une autre.

Le deuxième est de ma discussion avec une étudiante infirmière de 3ème année en stage au bloc ophtalmologie, c’est son avant-dernier jour de stage. Elle m’explique qu’au début son stage s’est très mal passé, mais qu’ensuite ca allait. Elle me confie même avoir pleuré les premiers jours et avoir hésité à revenir en stage. On parle donc du temps d’adaptation de l’étudiant en stage qui n’est pas forcément compris par les soignants, la pédagogie inexistante de certains et l’importance de l’organisation avec l’attribution d’un tuteur de stage qui nous permet d’avoir une petite place dans le service. Enfin, comment gérer un problème en stage ? Comme celui qu’a eu l’étudiante infirmière ? Quel comportement adopter ? Et quelles sont les solutions pour les éviter et commencer un nouveau stage du bon pied ?

2) LE TEMPS D’ADAPTATION DE L’ÉTUDIANT EN STAGE

Comme je disais donc, au début il faut s’adapter, oser demander de faire les choses, même si c’est un non, demander une raison ou demander à quelqu’un d’autre et ne surtout pas se braquer ! Ensuite, il faut repérer qui est dans l’équipe, et inversement ils veulent savoir qui nous sommes, donc il faut se présenter et cela très souvent car les équipes changent. De plus, certains seront pour que vous les tutoyer, d’autres non, mais en ce qui concerne les médecins, cadre et autres, il faut les vouvoyer, hiérarchie oblige. Cela ajoute une difficulté, il faut se méfier et ne pas se tromper. Désormais avec la crise sanitaire du Covid, il est plus difficile de reconnaître ses collègues, savoir à qui nous avons déjà dit bonjour ou non, si c’est un médecin ou un infirmier et si l’on s’est déjà présenter, il est difficile également de voir leurs émotions, si ils sourient par exemple à cause du masque et de la cagoule. Malgré tout cela, nous avons le devoir de respecter ces gestes barrières même si cela accentue encore plus la distance entre nous, et l’étudiant se doit tout de même d’essayer de s’intégrer afin que son stage se passe au mieux.

3) LA PÉDAGOGIE DES SOIGNANTS, TUTEUR EN STAGE.

En tant qu’étudiant, nous ne nous attendons pas à ce que les soignants « s’occupent » de nous, surtout en deuxième année. Au contraire j’aime me mettre en condition, comme si j’était diplômée et que j’intégrais une nouvelle équipe : je dois prendre mes marques toute seule. Cependant il est toujours plus simple pour nous lorsque nous avons un peu d’aide pour nous intégrer ou du moins que l’on sache qu’il y a des personnes pour nous aider. Certains soignants vont naturellement nous prendre « sous leurs ailes » et ainsi s’intéresser à nos objectifs de stage, nous conseiller sur les choses à faire, celles à ne pas faire, et ainsi donner une organisation de stage et se sentir aidé et entouré. D’autres sont moins pédagogues, feront comme si nous n’existions pas et, en général, ce sont les personnes que nous aurons tendance

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