Analyse de pratique professionnelle.
Étude de cas : Analyse de pratique professionnelle.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charline Delille • 8 Septembre 2018 • Étude de cas • 800 Mots (4 Pages) • 1 068 Vues
Analyse de pratique professionnelle
I)Description
Mon analyse de pratique professionnelle se portera sur une situation que j’ai rencontré pendant mon stage en psychiatrie. C’était au cours de ma première semaine de stage, un jeudi, pendant le repas du soir, une patiente déjà très maigre, refusais de manger. Son IMC est de 15,62, celui-ci devrait se trouver entre 18,4 et 24,9 pour être dans la norme. Les soignants éprouvaient des difficultés à la nourrir au cours du repas et cela depuis plusieurs semaines. Malgré les moyens mis en place par l’équipe, se nourrir, lui devenait de plus en plus difficile. Elle fut mise en chambre d’isolement afin de préserver sa santé puisqu’au cours de la journée elle marchait beaucoup dans le service et donc se fatiguait. Son état n’évoluait toujours pas, elle mangeait peu, puis recrachais la nourriture, refusait de boire, ou se faisait vomir, les soignants ont dû la mettre sous perfusion dans le but de l’hydrater, en la contenant au lit, afin qu’elle puisse garder la perfusion.
II)Questionnements : Dans quelles mesures, des situations de soins particulières nous renvoient à notre impuissance ?
Cela m’a interpellé car je la voyais perdre beaucoup de poids malgré toute les mesures mise en place par les infirmiers, j’ai ressenti une forme d’impuissance de la part de l’équipe soignantes, je me suis questionner sur cette dernière lors de situations de soins particulières notamment en psychiatrie. Cela m’a aussi posé question car se nourrir et s’hydrater et un besoin vital et un automatise pour la plupart des individus, sauf chez cette patiente, je me demandais comment cette patiente avait pu en arriver à cette situation.
III)Analyse
Le refus de s’alimenter et de s’hydrater chez la patiente ont engendrée cette problématique. La patiente, venant d’Inde et étant assez jeune, 20ans, le changement de pays lui aurait fait faire une bouffée délirante aigue car elle n’a plus de repère en France. Le changement de culture ainsi que de nourritures ont influencer sur son alimentation également. Les soignants ont essayé divers moyens pour la nourrir (venu d’une diététicienne, service de plat typique d’Inde, ils lui ont fait manger selon la culture indienne (s’alimenter par terre, se nourrir avec les mains…) mais aucune méthode n’a fonctionné. De plus elle ne parlait très peu le français il y a donc la barrière de la langue entre soignant et soigné, ce qui empêche la patiente de pouvoir s’exprimer. Le besoin de boire et de manger est une nécessité pour chaque individu, il sert également à entretenir son métabolisme afin de produire de l’énergie, de construire, maintenir et réparer les tissus » *, il fait partie de l’un des 14 besoins fondamentaux énoncé par Virginia Henderson. Ce dernier est un automatisme chez la plupart des individus, mais il peut être perturber par différents facteurs : physiologique, psychologique, sociologique, cognitif, qui vont entrainer un refus, volontaire ou non, de s’alimenter, et peuvent nous renvoyer à notre impuissance pour combler ce besoin. Cette situation nous montre l’impuissance des soignants dans certaines situation de soins. Cette impuissance à des répercussions sur les soins. Le soin est une « action,
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