Analyse d'hygiène 2.10

Vanmeenen

Deborah

1ère année Ide  Groupe B2

IR

Validation UE 2.10

  J'ai effectué mon stage dans un EHPAD faisant parti du service gérontologique du centre hospitalier X. Cet établissement est composé de 119 lits, et chaque étage est divisé en deux. Il y a le plus souvent deux à trois aides soignants  et une infirmière par étage. Cette structure accueille des patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Dans le cadre de l'unité d'enseignement 2.10 , j'ai choisi d'analyser une situation de soin qui s'est déroulée lors de ma deuxième semaine de stage, pendant la toilette  matinale d'un de mes patients à charge, que je nommerais Monsieur Z.  Dans un premier temps, je vais vous faire une description de ma situation, puis expliquer mon objectif et  pourquoi j'ai choisi cette situation précise, ainsi que  vous faire part de mon questionnement. C'est un lundi matin, je prends mon poste à 6H30. Je me suis lavé les mains dans les vestiaires au préalable, j'ai bien vérifié ma tenue de travail. Soit pas de bijoux envahissant, pas de vernis, mes ongles sont courts et mes cheveux bien attachés. Je me rends dans la salle de transmission, et apprend que Monsieur Z s'est plaint de maux de ventre durant la nuit. Monsieur Z est âgé de 68 ans, il est autonome mais a besoin d'aide lors de sa toilette. C'est un homme avec un  fort caractère, il s'emporte très vite et il faut éviter de lui dire « non ». Ce matin il y a deux aide-soignantes avec moi et une infirmière pour l'étage.

 Il est environ 9H00 quand Monsieur Z se réveille, je l’emmène dans la salle de jour pour qu'il prenne son petit déjeuner. L'infirmière lui donne un antalgique  pour ses maux de ventre. À 9H30, monsieur Z me réclame avec insistance  pour faire sa toilette. Je vais donc chercher mon matériel qui se constitue de deux gants de toilette, deux serviettes, une paire de gant non stérile, ainsi que mon tablier en plastique qui protégera ma tenue professionnelle. J'apporte également ma solution hydro-alcoolique ainsi que la protection de Monsieur Z. Celui ci a déjà préparer son gel douche, sa brosse à dent et son  peigne à cheveux ainsi que ses habits du jour dans la salle de bain de sa chambre n°15. J'apporte aussi le « surfa'safe » ainsi que des draps propres pour procéder à la réfection du lit après sa toilette. Dans la chambre de Monsieur Z se trouve un sac de tissu ou son nom est collé avec une étiquette, pour y mettre son linge sale personnel. Sa toilette consiste  a une aide partielle. Je l'aiderai donc pour se laver le dos et les membres inférieurs. J'effectue une friction active avec la solution hydro-alcoolique avant que quoi que ce soit n'est commencer. Monsieur Z rempli lui même la bassine d'eau qu'il laisse dans le lavabo, de ce fait je lui laisse choisir la température de l'eau. Monsieur Z enlève son pyjama et le met dans son sac en tissus,Il commence a se laver le visage à l'eau claire, puis je lui met son gel douche favoris sur son gant de toilette. Il se savonne le haut du corps, et je fais de même dans son dos. Il trempe son gant de toilette dans la bassine et se rince, puis je lui rince le dos et le sèche.

Habituellement, je lave les membres inférieurs de Monsieur Z avant qu'il ne passe à la toilette intime. Il décide d'en faire autrement, et pose le premier gant a coté du lavabo. Et me demande le deuxième gant, il me cria que quelque chose lui gène. Je décide de lui donné le deuxième gant, qu'il savonne très vite et il s'empresse de laver ses parties intimes. Il se lave la partie postérieure et le gant de toilette en ressort une grosse quantité de selles liquides qui coulent également sur le sol. Il jette immédiatement le gant dans la bassine avec énervement, et d'un air gêné me demande de l'aide. Je vois que Monsieur en a assez, j'enfile  ma paire de gant en latex non stériles très rapidement . L'eau dans la bassine est souillée. Je décide de vider l'eau et de bien rincer le gant de toilette souillé. Je remet du savon dessus et débarrasse Monsieur Z de sa gène. Dans la poubelle mise à disposition je jette mes gants. Puis je prend l'initiative de mettre le pull de monsieur Z tout de suite ainsi que son slip et sa protection pour éviter que cet incident ne se reproduise et qu'il ne salisse ses vêtements et mette des selles partout. Je reprends le premier gant de toilette, je le rince bien. Je mets du savon puis lave les membres inférieurs de Monsieur Z en finissant par les pieds. Enfin, je termine l'habillage. Il se brosse les dents seul et se coiffe seul. Je n'ai pas pris de deuxième paire de gants non stériles, pour prendre le gant souillé, j'ai donc enveloppé tous le linge de toilette avec la serviette qui a servit à laver « le plus propre » pour éviter de me mettre des résidus de selles sur les mains. Je sors de la chambre pour les mettre dans le sac spécialement dédié au linge de toilette Je reprends une paire de gants non stériles sur le chariot puis Je nettoie le plan de travail , ainsi que la bassine  à l'aide d'une lavette et du surfa'safe. Je passe à la réfection du lit, j’enlève tous les draps sales  non souillés et je les dépose dans le sac jaune mis à disposition et jette ma paire de gant en prenant soin de les enlever l'un sur l'autre, puis je remets du SHA. je préviens l'infirmière que Monsieur Z  émet des selles liquides en grande quantité pour qu'elle puisse en parler au médecin et ainsi adapter son traitement.

     Je fais la toilette de Monsieur Z tous les matins, au début de mon stage j'étais  accompagnée de l'aide soignante. Étant occupée par les autres résidents, mon objectif dans cette situation était de savoir géré l'humeur de Monsieur Z tout en alliant les règles d’hygiène seule.

    C'est une situation qui m'interpelle car beaucoup des patients atteints de la maladie d'Alzheimer sont agités lors de la toilette. Mon questionnement se pose donc sur : Comment respecter au mieux les règles d’hygiène lorsqu'un patient se montre très irascible lors de la toilette? Je vais donc parler de la tenue professionnel, du lavage des mains, des règles à respecter lors du soin, de la nécessité du port de gants à usage unique, et enfin de ce qui m'a interpeller et ma solution pour ne plus que ce problème ne se reproduise.

     Tout d'abord, je vais parler de la tenue professionnelle qui a pour objectif de remplacer la tenue de ville, pour limiter les risques infectieux liés à la transmission des micros organismes présents dans l'environnement. La tenue professionnelle me protège moi, mais aussi les patients et le personnel. Dans cette situation, ma tenue a été lavé à 40 degrés la veille ce qui suffit à tuer les micros organismes. Aussi, d’après le cours sur l'habillage professionnel, le personnel soignant se doit d'avoir les ongles courts les cheveux attachés, ni vernis ni bijoux (bague, bracelet..) ne sont tolérés. Ma tenue était donc correcte car j'avais bien les ongles courts sans vernis, je ne portais aucun bijoux, et ma tenue était complète et sans souillures.  Pour la toilette de Monsieur Z j'ai utilisé un tablier en plastique a usage unique, qui est mis a disposition sur le chariot. Ce tablier protège ma tenue professionnelle, en évitant que des liquides physiologique ne souillent ma tenue lors de la toilette des patients. Cette précaution protège aussi les patients des germes circulants dans le service qui se sont posés sur ma tenue professionnelle.

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