Conclusion d'une dissertation sur la Religion

Dieu a toujours été considéré comme une instance suprême qui, par sa supériorité, inspirait la peur. Peur de la damnation, peur de la sanction toujours terrible dans la Bible. A l’inverse, l'absence d'une autorité suprême, une chose virtuelle, peut faire penser qu'il n'y a plus de règles et donc que « tout est permis » puisqu’il n’y aura plus de sanction et donc plus de peur d’être puni donc ne plus avoir peur de l’après mort alors que c’est la période la plus importante. C’est ça la perfection de dieu puisqu’il a crée des hommes libres donc libre du mal .Cependant l'absence de règles signifie qu’il n’y a plus de permission dans la mesure où la permission est l’opposé de l’interdit. Le bien et les interdits sont couplés à l’existence de Dieu mais pas vraiment aux lois promulgué par la l’Etat et à la raison. Ce sont donc les lois religieuses qui fixent les lois de justice. Par ailleurs ces lois n’entament pas sa part de décision et de choix concernant la valeur sacrée auxquelles il croit. En effet sans Dieu, il n'y a donc plus lieu de se préoccuper de l'âme. Dans ce contexte aucune morale ne tient. Imaginons un moment un monde sans Dieu ou l'homme sans âme est permis, l'homme dont la conscience n'est plus qu'un conditionnement arbitraire. Or d’après Kant et Rousseau, la morale est d’origine absolue (la raison pour Kant et l'instinct pour Rousseau).La morale est en ce sens une exigence innée, même si chaque être humain n‘agit pas toujours moralement. Ainsi, l'homme doit chercher en lui même pour y trouver la loi morale. La morale est comme un trésor enfouit en chacun : on peut la découvrir si on la cherche, mais pas l’inventer. Ainsi grâce à la religion, qui donne le meilleur chemin et un idéal de sainteté morale et l’homme être vertueux avec la religion.

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