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Conclusion d'une étude sur le roman La Peste d'Albert Camus

Dissertation : Conclusion d'une étude sur le roman La Peste d'Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2014  •  598 Mots (3 Pages)  •  3 551 Vues

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Au cours des derniers jours du mois de janvier, l'épidémie de peste cesse de manière aussi brutale qu'elle a commencé. La quarantaine d'Oran prend fin : les portes de la ville s'ouvrent au début du mois de février et une grande joie envahit les rues. A la fin du roman, Rieux révèle qu'il est le narrateur de la chronique. Dans les trois derniers paragraphes résonnent la liesse de la population libérée, mais aussi les pensées profondes du docteur. Rieux a trouvé refuge sur la terrasse où Tarrou s'était confié à lui : il médite sur la peste et sur la condition humaine de façon plus générale. Après avoir montré que Rieux est un homme à la fois solitaire et solidaire, nous nous consacrerons au sens profondément humain de sa réflexion, puis à la portée allégorique qu'il attribue à l'épidémie de peste.

Dans cette extrait de fin du livre, le docteur Rieux se situe seul sur une terrasse. Cette terrasse synonyme de refuse pour ce personnage principal, où il aparrait à la fois comme un homme solitaire et solidaire. Cette terrasse lui permet de se placer au dessus de tout le monde et de pouvoir contempler davantage la ville d'Oran, là ou l'épidémie à eu lieu. Il est donc en position de surplomb par rapport à la commune, puisque tout monte à lui: 'du port obscur montèrent les premières fusée des réjouissance officielles', 'qui se répercutaient longuement jusqu'au pied de la terrasse', ' les cris d'allégresse qui montaient de la ville'. Il témoigne de ce bonheur partagé par les Orannais, il entend la satisfaction de la population: 'au milieu des cris', 'les cris d'allégresse' et il voit ' les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel'. Lui, contrairement aux autres, décide de s'exiler, pour penser à ses amis défunts. Il a une position de supériorité face à la foule ce qui permet de nous faire comprendre, qu'il ne fait pas partis de toutes ses personnes qui festoient la fin de l'épidémie. Peut être par le fait qu'il sois médecin, puisque ses connaissances et son savoir lui font voir probablement les choses autrement: 'il savait', 'il savait ce que cette foule en joie ignorait'. Malgré tout il est tout de même libérée par la fin de cette pandémie et qu'il comprend leur satisfaction: 'Rieux sentait qu'il les rejoignait'. C'est donc à se moment où Bernard Rieux contemple la ville libérée qu'il décide d'écrire cette chronique. Tout d'abord parce que, voir cette foule enchantée est comme la conclusion de toute cette histoire. Cela lui permet de se rappeler le passé, les rats, l'épidémie, ses amis défunts... Il écrit donc son témoignage , sa propre histoire à travers cette épidémie. De plus il reconnaît que cette peste ne meurt, ni ne disparaîtra jamais. Et que pour le malheur ou pour l'enseignement des hommes (comme le répété le pére Paneloux), la peste peut surgir à tout moment, et causé de nouveau un chaos totale.

La fin de l'épidémie est l'occasion d'une joie intense dans les rues d'Oran. Le docteur Rieux, du haut d'une terrasse, contemple ses concitoyens et se livre à

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