Lettre de motivation président
Dissertation : Lettre de motivation président. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Feres Gharbi • 7 Septembre 2019 • Dissertation • 1 759 Mots (8 Pages) • 455 Vues
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1) Si je pouvais je pouvais changer 3 réalités de mon pays, ça serait sûrement, en premier lieu, la passivité de la jeunesse Tunisienne, passivité qui résulte de beaucoup de phénomènes et qui laisse ces jeunes non impliqués, totalement désintéressés de la vie politique économique et sociale du pays. Cette passivité est à mon avis, en quelques sortes, encouragée par un système éducatif très arriéré, par une pression sociale qui dicte un comportement nonchalant, de haine envers le pays et même envers ses habitants qui passent leurs temps à se juger, se mépriser en se concentrant sur leurs différences et en oubliant les points communs qui les unissent, des points communs si fondamentaux, si imprégnés dans chacun de nous que nous ne leurs accordons plus aucune importance. Alors qu’ils devraient être le fondement de notre identités en tant que citoyens du même pays.
La seconde chose que je choisirais de changer c’est la corruption, une corruption qui ronge le pays de l’intérieur, vide les caisses de l’Etat, et surtout nourris le favoritisme. Cette corruption s’est tellement enracinée dans le pays, dans sa culture, qu’il parait presque impossible de l’éradiquer de sitôt. Refaire entièrement non les procédés, ni les lois, mais les mentalités me semble la solution idéale. L’ex présidente Brésilienne qui a dévoué sa vie à combattre la corruption à un jour dit que « la seule barrière contre la corruption, c’est le patriotisme »
La troisième chose serait un remaniement politique. La politique Tunisienne est très lente, peu réactive, habite des personnes gouvernant et influant de l’intérieur comme de l’extérieur dont le bien du pays n’intéresse guère. Ce silence politique touche beaucoup aux autres institutions de l’Etat, comme la justice, le tourisme, et la finance…
Ces changements à mon avis, ne peuvent se produire du jour au lendemain, mais un changement profond à la racine, le changement de la mentalité, de la culture, et de la capacité de ces gens à gouverner, ou à être gouvernés doit se faire sur plusieurs années. Par une nouvelle génération totalement transformée.
AIESEC crée cette génération, génération de jeunes personnes dévoués envers leurs pays, envers des valeurs de bonté, de travail. Cette jeune génération issue aussi d’autres associations autres qu’AIESEC gouvernera ce pays, pour l’emmener dans une nouvelle ère. Ce jour est plus proche que nous le croyons.
- La collaboration entre les différents LC d’AIESEC Tunisie, mais aussi des locaux à l’échelle internationale est cruciale pour le bon déroulement de nos actions, ainsi que pour la prospérité d’AIESEC Bardo. Outre aux partenariats d’échanges, et les conférences, une collaboration de partage d’informations et d’entraide entre les locaux est nécessaire. La compétitivité, la culture des chiffres et parfois notre arrogance en tant que Bardolais vis-à-vis des autres locaux nous aveugle, nous oublions parfois que nous faisons tous partis d’AIESEC, qui est bien plus qu’une simple organisation, mais une idéologie, un mouvement.
En ce moment même, un peu partout dans le monde, d’autres locaux, travaillent comme nous afin d’accomplir cette idéologie, d’améliorer le monde, non par des actions politiques ou des investissement économiques, mais tout simplement en faisant évoluer chaque jeune personne, en investissant leur temps et leurs efforts pour les autres, en leurs faisant comprendre qu’en fin de compte nous ne sommes pas si différents, que leurs actions, leur bonté, leur capacité à mener et à changer ce monde qui se remplis de jour en jours de haine et d’imperfection est bien réelle. Si je suis élu en tant qu’LCP j’encouragerais ce partage d’informations et de cultures, créant une synergie bien plus importante que des partenariats d’échanges qui ne sont guidées et conduits que par les chiffres. Je ferais en sorte d’accueillir des membres d’autres LC nationaux et internationaux parmi nous, et en contrepartie, j’encouragerais les Bardolais à aller apprendre, et désapprendre dans les locaux d’AIESEC Tunisie mais aussi du monde.
- Une culture. La culture d’un pays, d’une organisation ou même d’une entreprise n’est pas une chose à prendre à la légère, au contraire c’est le fondement, le cœur. Absolument TOUT se base sur la culture…
Dès mes premières semaines en tant que membre d’AIESEC
BARDO, j’ai souvent entendu parler de la culture Bardolaise, « Hezz rassek, rak weld BARDO » « Bardo Rak !! ». Au fil des années, je me suis mis à contempler cette culture, même à l’adorer.
J’ai adulés les personnes qui la représentaient le plus à mes yeux. Durant des années je me suis efforcé de l’appliquer dans tous ce que je faisais.
Au début de mon mandat en tant que VPTM j’ai eu beaucoup de doutes, beaucoup de questions quant à ma place dans cette entité. Des questions aussi quant à la place de cette entité dans ma vie, j’ai perdu un peu mon essence, mon CŒUR, et me suis mis à le rechercher, à rechercher ce qu’étais vraiment un BARDOLAIS.
Ce n’était écrit nulle part, il n’y avait pas de codes, d’instructions et
franchement, je me suis retrouvé sans repères dans un environnement qui a beaucoup changé à mes yeux.
En répondant à cette question je voudrais m’assurer de décrire ce que pour moi, aujourd’hui, la culture Bardolaise veut dire. D’ici 1ans, 5 ans, ou même 10. Cette culture représente à mon avis le fondement de ce que nous sommes.
« Weld bardo » est avant tout travailleur, quelqu’un de VRAI, il ne le fait ni pour améliorer son CV, ni pour se prendre en photo ni pour quelconque distinction personnelle, il travaille pour BARDO, pour cette famille, cet entourage et cet héritage grandiose. Un héritage qu’il se doit d’honorer ; Après tout, un mandat, en tant que membre, ancien, VP, LCP, n’est que passager, ce n’est qu’un passage momentané entre notre passée glorieux, et notre futur qui sera surement radieux. Une année de responsabilités ; responsabilités qui lui ont été adressées par ceux qui le précédent et dont il a pour mission de protéger, améliorer et transmettre aux générations suivantes. L’arrogance devant les autres locaux ne nous définit pas, nous ne nous jugeons pas par rapport aux autres mais nous essayons de nous améliorer de jour en jour pour nous perfectionner. Notre seul vrai adversaire c’est nous même, le jour où nous comprendrons cela, rien ne pourra plus nous arrêter. Un Bardolais a la notion de l’honneur, l’honneur de son local, de ses membres et de son passé, la politesse et l’humilité qu’il faut pour la préserver. Une culture de travail, de bonté et d’achèvement est ce qui définit vraiment un Bardolais. C’est ce genre de personnes, dans cet environnement qui un jour pourra changer notre pays, le faire avancer, tout en gardant ces mêmes valeurs. Le travail, en silence.
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