Lettre Motivation Caferuis

Madame, Monsieur,

Je souhaite suivre le Master Management, travail et développement social pour des raisons professionnelles et surtout personnelles.

Je suis actuellement en recherche d’emploi ou plus communément appelé « demandeurs d’emploi » à ce jour, et je viens de me retrouver en situation de travailleur handicapé.

Professionnellement, on m’a toujours dit « karine vous êtes une très bonne professionnelle » tout en soulignant mon manque de bonne « communication ». J’ai été licenciée à deux reprises parce que je ne rentrais pas dans le moule des sociétés m’employant. J’ai eu beaucoup de chance, car mon diplôme d’école de commerce, plus de 20 ans après de nombreuses expériences professionnelles m’a toujours permis de rebondir.

Aujourd’hui, je m’interroge, je suis à un tournant de ma vie, à 41 ans, et je dois absolument me réorienter. Cela fait plusieurs mois que je me pose la question : mais vers quoi.

En consultant les diverses formations proposées par de multiples universités ou encore l’APFA, j’ai vu cette formation ou plutôt cette « une expérience à vivre », qui m’a interpellé.

Ne devrais- je pas être mon propre patron, puisqu’apparemment je ne rentre pas dans le moule ou dois- je faire de ma différence un atout comme le dit si bien Monsieur Alter dans son livre intitulé « La force de la différence, itinéraires de patrons atypiques ».

Je me suis toujours sentie différente, née de parents immigrés, juif polonais, et italien, habitant une petite ville, j’étais douée pour les études. J’ai suivi pendant plusieurs années un parcours quasiment sans faute, et sans me poser de questions, je souhaitais faire du marketing, j’ai fait du marketing, je souhaitais être commerciale, j’ai été commerciale, je souhaitais revenir en province et changer de secteur d’activité, j’en ai changé et puis un jour, mes exigences sont devenues plus fortes, j’ai voulu être directrice d’agence bancaire, secteur dirigé par des hommes, même si les DRH se targuent de la parité. Et puis je choquais, j’entrais dans la société et j’obtenais de très bons résultats rapidement, alors que les conditions de travail n’étaient vraiment pas favorables. Autour de moi on s’interrogeait.

Et n’ayant jamais reniée mes origines, je vais à la chasse, je fais des tournois de belote, je joue à la pétanque etc… Je reste une femme simple avec des valeurs. Mais je me rends compte que je vis entre deux mondes, et que ceux-ci me rejettent, je ne suis pas d’une assez bonne famille pour avoir une vraie direction d’agence ou à un poste de dirigeant, et je ne suis pas assez « simple » pour les personnes m’environnant.

Il faut l’avouer j’ai été nombriliste, je voulais toujours être la première et que mon toute mon équipe soit première, or cela ne fonctionne pas comme cela, et je l’ai appris à mes dépends.

Suite à une opération chirurgicale « très féminine », j’ai été licenciée alors que j’étais en convalescence pour motif « insuffisance professionnelle ».

La chute a été très rude. Et me voici quelques mois plus tard, à me battre pour une formation qui m’éclairera sans aucun doute sur la psychologie en entreprise, ainsi que sur mon propre parcours, et la suite à y

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